Adhipo percevait la détresse d'Ariston, plongé dans la morosité d'un fumeur insatisfait, perpétuellement irritable. Avec sollicitude, il s'inquiéta : « Tout va-t-il comme vous le souhaitez ? On dirait que les démons intérieurs vous tourmentent. Pour le bien du projet, vous devez exorciser ces sombres pensées. » Ariston répliqua amèrement : « Facile à dire, mais ma réalité est exceptionnellement triste. Je lutte contre une dépendance, et chaque avancée semble suivie de quatre pas en arrière. La brèche de la cigarette est devenue ma seule échappatoire. » Adhipo, empreint de compréhension, rétorqua avec empathie : « Votre tourment réside dans la peur de l'échec. Respirez l'air matinal, imprégnez-vous de sa fraîcheur. Envisagez la chaleur, non la pluie battante d'aujourd'hui. La clé pour vaincre l'addiction réside dans la création. Vous êtes un créateur. Construisez pour vous-même. Soyez attentif aux signaux de votre esprit. Je ne peux être à votre place, mais je suis là pour vous soutenir. » Sur ces paroles, Adhipo et Ariston s'immergèrent dans un autre débat, plus crucial : la progression des opérations à venir.

Adhipo guida Ariston sur le chantier et remuait la terre avec une pensée réfléchie : « Ne devrions-nous pas ériger ici un autre monument ? Si nous laissions ce passage aux badauds, créions un chemin de terre. » Ariston, trouvait résonance dans les idées de son compagnon et répondit : « Oui, pensons à cela. Pour l'instant, concentrons-nous sur le dernier monument, en face du précédent, que nous placerons ici. » Il indiqua un talus de terre, un emplacement symétrique à la première statue. Sous l’auspice de l’encouragemment, Ariston ajouta : « Juxtaposons à ces statues une fontaine, avec des bancs tout le long. Les gens pourront s'abreuver et contempler le soleil resplendir au loin en se penchant vers le Sud. » Adhipo approuva : « Excellente idée. Prévoyez un vaste espace pour que les visiteurs puissent se restaurer à loisir. » Ariston envisagea : « Oui, tout à fait. Nous pourrions envisager des kiosques de commerce adossés à cet endroit, des petits escaliers menant aux statues et aux bancs. Les matériaux parviendront par la voie est et offrirait une superficie suffisante pour manœuvrer à notre guise. »