Les Fils de l'Ombre : La Confrontation Inévitable
"Très bon choix," conclut Adhipo d'un sourire appréciateur.
Soudain, le téléphone d'Ariston, dont le silence s'était drapé d'une obscurité feutrée, se fit entendre d'une stridence insistante. Ariston, surpris, répondit d'une voix empreinte de curiosité : "Bonjour, Monseigneur. Que puis-je faire pour vous ?" La réponse, chargée d'urgence, résonna : "Bonjour, Ariston. J'ai besoin de vous parler. C'est urgent. Rendez-vous dans mon bureau cet après-midi. Cela concerne la relique." "D'accord, Monseigneur. Je serai à vos côtés dans les premières heures de l'après-midi. À tout à l'heure. Passez une magnifique matinée." Ariston raccrocha, plongé une fois de plus dans ses pensées. Alors qu’il allumait une cigarette, il se demanda à quelle aventure il se préparait. Transakin n'était pas le genre d'homme à laisser quiconque dicter les règles dans le domaine des transactions marchandes. Il quitta la pièce après saluer Adhipo : "Peux-tu rendre notre discussion concrète ? J'espère que tout est clair." Ariston s'exprimait avec solennité. "Bien sûr, tout se déroulera comme prévu. Va à ton rendez-vous, et demain matin, tu verras des avancées sur la place. Bonne chance," répondit Adhipo, sa voix empreinte de complaisance.
Rentrant chez lui, Ariston alluma une autre cigarette sur son palier. Il savait que ce n'était pas exactement ce à quoi il s'attendait, mais il devait affronter Transakin. Sa fille, Véphunia, le vit et demanda, "Des soucis, papa ?" "Non, ne t'inquiète pas. Je dois rendre visite à Transakin. Il veut discuter de la relique. J'espère que ce n'est rien de grave. Le projet en cours représente une part considérable de mon investissement mental et physique." Ariston parla avec tendresse pour sa fille, une présence faite de réconfort pour son père.
Des heures passèrent sans rien faire. Tout à coup, il annonça, "Bon, il est temps de s'y rendre." Il emprunta l'allée des trois tulipes, entretenue par les commissaires communaux. Après trois quarts d'heure à parcourir les rues et les terrasses de cafés, il arriva devant le domaine de Transakin, communément appelé le palace des mauvaises ondes. Transakin jonglait entre sévérité et mépris, particulièrement envers ses domestiques, dont les pleurs de rage s'étendaient au-delà des 1000 ares de terrain.
Ariston ravala sa frustration et atteignit l'entrée. Poliment, il s'annonça au parloir : "Bonjour, je souhaite voir Monseigneur Transakin." Une voix féminine répondit, "Au troisième étage. Veuillez patienter dans le hall d'entrée. Quelqu'un viendra vous chercher pour rencontrer Monsieur Transakin."
L'entrée s'ouvrit, et Ariston pénétra dans la demeure.
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