IL suscita Adhipo bien au-delà de son professionnalisme, s'il pouvait rallumer une autre cigarette, cette envie s'était incrustée au plus profond de son être comme une flambée insatiable d’insatisfaction. En même temps qu'il faisait état de toute sa frustration sur une nouvelle cigarette, il se laissait submerger par les vagues des souvenirs passés chez Transakin. Ce dernier lui avait confié qu'il était son maître d'œuvre préféré, mais, en lui, il se disait : « quelle signification cachait cette déclaration énigmatique ? »

Tandis qu'il brulait sa langue lorsqu’il positionnait la cigarette dans sa bouche de manière toxique, il s'interrogeait assidûment pour dénicher des réponses. Alors qu'il était en proie au doute, et même s'il ne pouvait s'en échapper, il examinait son petit tube cylindrique qu'il portait à sa bouche avec une attention nouvelle. Une idée germa dans son esprit : au lieu de brûler des cigarettes de manière ininterrompue, il pensa qu'il pourrait tromper son esprit et ne lui laisserait pas le temps de détecter s'il fumait ou non.

À l'improviste, un flashback des circonstances qui l'avaient amené à fumer le frappa. C'est là qu'il eut cette idée saugrenue d'occuper son esprit avec un jouet qu'il aurait confectionné lui-même. Mais il devait sonder intensément son esprit, car il n'était pas aisé de dénicher un point de joie dans le brouillard d'Ariston.