Cubes et Crayons : Toiles de l'Âme

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il était à la fin du mois d’août, Ariston sortait de sa torpeur, quelques jours seulement avant de recevoir le paiement tant attendu pour ses diverses œuvres artistiques. Que ce soit Jalio, Pervunia ou Stolter, tous partageaient un point commun : leur enthousiasme en découvrant l'amas intérieur qu'Ariston avait créé spécialement pour eux. Cependant, ce jour-là, Ariston tenait son cube entre ses mains, submergé par le stress des paiements à venir, ce qui le rendait extrêmement irritable.

Il avait une famille à nourrir et des factures à payer. Même s'il était généralement confiant dans le fait d'être payé, le poids des responsabilités le préoccupait. Il accordait habituellement trois mois pour les travaux requis pour d'importants changements artistiques, mais cette attente était parfois difficile à gérer.

Il s'adressait à sa fille et lui demanda avec inquiétude : Es-tu déjà allée à la banque aujourd’hui pour voir si j’ai été payé ? » Sa fille essaya de le rassurer et dit : « En général, les virements sont effectués en fin de journée. Ne t'inquiète pas, papa, c'est agaçant, je le sais, mais rien de dramatique jusqu'à preuve du contraire. Sois moins nerveux et va sur le chantier pour te changer les idées. »

« D'accord, tu as sans doute raison », répondit Ariston, conscient qu'il devait apaiser ses inquiétudes. Malgré une forte envie de fumer pour soulager son stress, il résista et se raccrochait à son petit objet dans le creux de sa main, orné d'une face orangée crayonnée d'un point noir sur le bas-côté. Cette image capturait en lui des émotions de plénitude, provoquait un rire nostalgique et rappelait des moments inoubliables de son enfance comme l’émerveillement devant sa première chambre à coucher, avant que les expériences malheureuses ne viennent assombrir son quotidien.

« Si seulement j'avais eu le réflexe de me confesser depuis tout ce temps », pensa-t-il. « Peut-être aurais-je moins eu ce poids du monde sur ma tête. » Cependant, la créativité et la canalisation de ses émotions positives semblaient le sauver de ces pensées sombres. Tandis qu’il résistait à la tentation de la cigarette, il se dirigea vers le chantier, prêt à se plonger dans son travail pour changer ses idées.

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