Adhipo approcha Ariston et lui annonça : "Bonjour Ariston, les ouvriers ont achevé le pavage des sentiers. Le parc est désormais orné de végétation luxuriante, avec de l'herbe, des arbustes et des châtaigniers. Les bancs et les espaces réservés au kiosque de commerce sont également en place." Il désigna les zones aménagées pour accueillir les commerçants.

"Nous avons tout en place, il ne manque plus que..." commença-t-il.

"Plus que quoi ?" interrompit Adipo. "Plus que la fontaine. Avez-vous des plans pour que nous sachions où nous allons ? Vous avez mentionné qu'il devait y avoir un cercle d'environ 5 mètres de diamètre, mais nous n'avons pas encore vu la sculpture. Pouvez-vous nous la montrer?"

"Bien sûr," répondit Ariston. Il sortit un grand plan de la fontaine de son sac en cuir. "Voici le projet. Qu'en pensez-vous ?"

"C'est magnifique. Elle est resplendissante et capture parfaitement la lumière du soleil en son zénith," s'exclama Adhipo. La fontaine comportait un cadran solaire au centre et améliorait son efficacité par l'ingéniosité des artisans. De part et d'autre, l'eau coulait depuis l'étendue d'eau à proximité de Chachatan, pompée à travers des canalisations.

"Nous installerons la sculpture dans quelques jours pour ne pas prendre de retard. Les ouvriers sont motivés, nous irons plus vite," ajouta Ariston avant de s'éclipser pour fumer sa première cigarette de la journée. Bien qu'il ait considérablement réduit sa consommation, il travaillait toujours sur la volonté de se défaire complètement du tabac, aidé par son cube magique capable de canaliser ses émotions positives.

Adhipo le rejoignit pendant sa pause cigarette. "N'as-tu pas encore arrêté ce poison?" demanda-t-il.

"Non, désolé, mais je parviens plus ou moins à canaliser mes frustrations dans ce petit objet," répondit Ariston, inquiet pour sa santé, surtout après sa prochaine visite médicale.

"Je suis venu vous voir car les statues précédemment installées dans le parc municipal ne portent pas de mention sur leur origine ou leur créateur. Que devons-nous faire ?" s'enquit Adipo, perturbé.

"C'est simple. Faites graver sur une plaque métallique dorée : 'En commémoration de Transakin et des besoins spécifiques des Chachaanois,'" conseilla Ariston.