le rapprochement entre Véphurnia et Adhipo autour d'un festin
Adipo était littéralement transporté de bonheur à l'idée de collaborer avec la fille du patron, Véphurnia. Il la prenait sous son aile avec une joie manifeste et lui détaillait chaque étape de ce travail exigeant. D'un ton empreint de sagesse, il lui expliqua : « Voilà, une méthode infaillible : tu prends le papier, tu le places sur cette table rectangulaire, tu poses délicatement la colle à l’aide de ce pinceau magique, tu en enduis le mur que tu vas parer, puis avec tes doigts de fée, tu ajustes le bandage au mur pour que tout soit dans un état impeccable. »
Véphurnia, consciente de la valeur des conseils de son mentor, répondit avec détermination : « Bien compris, je m'attelle à la tâche. Normalement, je pourrai tapisser quelques bandelettes et m'immerger dans l'envers du décor. »
Véphurnia nourrissait une ambition aussi ardente que celle de son père et aspirait à devenir architecte d’intérieur. Avant de manier compas et règles, elle devait maîtriser le travail manuel. Malgré son jeune âge, elle absorbait les enseignements sans difficulté. Grâce à l'appui d'Adipo et de ses deux collaborateurs, ils atteignirent leurs objectifs pour la journée. Le mur tapissé conférait une aura de sanctuaire sacralisé et reflétait parfaitement la vision de Préludo pour le magasin de la paroisse. Bien que la palette de couleurs oscillait entre l'obscurité et la lumière elle était en parfaite harmonie avec le thème tant désiré par le prêtre.
À la fin de la journée, Véphurnia insista auprès de son père pour inviter Adipo à partager un repas chez eux. Véphurnia ne manquait jamais une occasion de rappeler à Adipo qu'il était son avenir. Ariston observait d'un œil bienveillant ce rapprochement entre les deux et lança à Adipo : « Viens manger à la maison, Adipo. » Adipo répondit avec une pointe d'humour : « D’accord, j’ai justement assez faim pour manger n’importe quel ingrédient cuisiné. » Les trois complices se dirigèrent ainsi vers la demeure d'Ariston et scellait une journée fructueuse dans une atmosphère de camaraderie prometteuse.
Véphurnia, après une journée de travail enrichissante, s'adressa à Adhipo avec gratitude : « Cette journée a été très instructive pour moi. Merci de me prendre sous ton aile. Ce n’est pas que j'en ai absolument besoin, mais grâce à ta protection, je me suis sentie à l'aise tout au long du processus d'apprentissage. Merci. » Adipo, dans son style humoristique, ajouta avec un sourire malicieux : « Figure-toi que je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi manchot que toi. » Ils partagèrent un rire complice avant de rejoindre Ariston, dont la bienveillance n'avait d'égal que sa bonté.
Arrivés à leur pavillon avec des estomacs vides, Véphurnia se mit à préparer un délicieux repas. Adhipo, impatient, demanda à Véphurnia : « Que mange-t-on ? J'ai tellement faim que je te dégusterais bien comme entrée principale. » Véphurnia répliqua taquine : « Je ne te ferais pas languir, mais sache qu'il te faudrait des dents acérées pour me déguster. » Leurs plaisanteries complices résonnèrent dans l'air.
Alors qu’Ariston observait la scène de loin, il souhaitait que les choses n'aillent pas trop vite et suggéra à Adhipo : « Assieds-toi là, tu es mon invité, et je te réserve un plat dont tu te souviendras : un risotto avec une sauce aux fruits de mer. » Pendant que Véphurnia préparait le festin, elle demanda à Adhipo, avec une curiosité légèrement taquine : « Es-tu marié ? As-tu des enfants ? » Adhipo, maladroitement, répondit : « Non, les bébés ne sont pas pour tout de suite, et les femmes sont si sauvages là où je vis. » Véphurnia, bien consciente de la réponse un peu brute, ne poussa pas plus loin, mais y trouva son charme. La soirée promettait d'être mémorable, marquée par des rires, des échanges et le délicieux festin préparé avec soin.
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