éclats de verre : tous en vitraux teintés d'émotion
Il se faisait tard, la nuit étendait son manteau d'étoiles sur la ville endormie. Ariston s'apprêtait à raccompagner Adhipo, lorsque soudain, Vépurnia, pleine d'audace, décida de prendre les choses en main. Soucieuse de son avenir et entrepnenante comme jamais, elle prit le volant de la voiture de son père avec une sincérité notable sur ses émotions, et elle salua son père d'un geste confiant.
"Ne t'inquiète pas, papa, je sais ce que je fais," lui assura-t-elle. Ariston, surpris mais conscient où elle voulait aller , répondit : "J'ai confiance en toi, mais sois prudente."
Sur la route éclairée par les étoiles, Adhipo, assis aux côtés de Vépurnia, ne put s'empêcher de plaisanter : "Tu crois qu'il en avait après moi ?" Véphurnia répondit avec un sourire malicieux : "Non, ne t'inquiète pas, il parlait pour ne rien dire mais il faisait sans doute référence à propos de la conduite sous un ciel étoilé."
Les échanges entre les deux amoureux en devenir devinrent une danse enjouée, où ils rivalisaient d'audace et de dévotion l'un envers l'autre. À mi-chemin, Véphurnia décida de s'arrêter, prête à aborder un sujet délicat avec Adhipo. Avant qu'elle ne puisse terminer sa phrase, il décida de l'embrasser spontanément, lèvre contre lèvre
Ce baiser, empreint d'assurance, révéla une connexion spéciale entre eux. Tandis qu’il marchait main dans la main sous la voûte étoilée, ils échangèrent des mots doux et scellèrent une union naissante. Adhipo confessa, "Ce baiser, je ne l’ai pas fait pas sous un coup de tête, mais avec toi, je me sens en sécurité. J'ai cru que je pouvais me le permettre. J’en avais envie"
Véphurnia, ravie, répliqua : "Tu as bien agi. Car je crois que je n'aurais pu résister si tu ne l'avais pas fait. Si tu ne l'avais pas fait, je t'en aurais voulu. Allons profiter du merveilleux clair de lune que nous avons là"
Aux éclats de rire, ils laissèrent leur voiture au bord de la route comme deux imprudents et décidèrent de poursuivre leur chemin à pied. Véphurnia raccompagnait son chéri jusqu'à son domicile, mais pas sans une petite appréhension. Adhipo aurait bien aimé la convaincre de rester pour la nuit, mais sa bienséance l'en empêchait et puis il ne pouvait pas faire cela à Ariston
Ils se quittèrent, et Véphurnai rejoignit Ariston vers 2 heures du matin. "Je suis contente à en mourir. J'ai un petit copain, et je pense qu'il est impétueux comme je les aime," lui confia-t-elle. Ariston, impassible, répondit : "C'est normal pour toi de vivre avec un homme. Adhipo me semble volontaire et d'un courage sans borne. Je pense qu'il sera le meilleur pour toi. Je te fais confiance pour entretenir votre relation. Surprends-le, motive-le, et surtout, apprends à le connaître. Je pense que c'est aussi une personne très ouverte et socialement bien dans ses habits."
Après une nuit idyllique passée dans les étreintes douillettes de Morphée, loin du cœur de son bien-aimé Adhipo, Véphurnia et Ariston se levèrent aux premières lueurs du jour, emplis d'une énergie nouvelle pour redonner vie au magasin de Préludo. Alors qu'ils se rendaient à la paroisse pour entreprendre la rénovation, l'euphorie de la soirée précédente imprégnait encore leurs esprits.
Au fil de la conversation, Véphurnia s'exclama avec une joie débordante : « C'était tout simplement magique. Je ressens une connexion profonde avec lui, et bien que la vie professionnelle exige de la rigueur, nous sommes les architectes de notre stabilité. Pour l'instant, je veux savourer le moment présent. Je suis comblée de bonheur ! »
Ariston, quant à lui, accueillit le nouveau petit ami de Véphurnia avec sagesse : « Ce qui compte le plus pour moi, c'est la confiance que je peux avoir en toi et ta capacité à voler de tes propres ailes. »
Enveloppés d'émotions palpables, Adhipo les rejoignit à cet instant. Ariston, avec un sourire malicieux, lui adressa quelques mots de sagesse : « Désormais, prends conscience de la chance qui est tienne. Ne la déçois jamais, sinon je risque de devoir te tirer les oreilles. » Le trio éclata de rire, et Ariston, alors qu’il arrivait près du magasin, les laissa savourer leur intimité.
Tandiq qu’il profitait de ce moment, ils renouvelèrent leurs déclarations d'amour avant de se rendre ensemble au magasin, bras dessus, bras dessous.
« Bon, passons aux choses sérieuses. Tout le monde est là. Attaquons le plafond, notre dernière étape avant de redonner vie aux bibelots et au comptoir. À nous cinq, nous pouvons y arriver en une matinée pour le plafond et l'après-midi pour le comptoir. »
Et ainsi fut fait. Le plafond, d'une élégance classique teinté de nuances brunes, fut rénové et rafraîchi par rapport à sa version antérieure.
Ils se lancèrent ensuite dans l'aménagement du comptoir. Avec la vision artistique d'Ariston et Véphurnia, le comptoir se transforma en une toile céleste, peinte de nuages et de ciel bleu, reflétant une vision presque messianique. Installé à la sortie du magasin, les doubles vitrages semblaient prêts à résister à n'importe quelle détonation.
La journée toucha à sa fin, et ils convièrent Préludo à venir inspecter le nouveau chef-d'œuvre créé par l'ingéniosité d'Ariston, le dévouement de Véphurnia, et le travail acharné de tous les artisans de l'ombre. Préludo, encore au téléphone, s'empressa de rejoindre l'ensemble.
Une fois devant le résultat, il s'exclama avec enthousiasme : « C'est tout à fait remarquable ! Vous avez pensé à tout, des vitraux de la rédemption au comptoir éclatant. Merci. Les paroissiens seront enchantés de leur nouveau sanctuaire, où ils pourront laisser libre cours à leurs pensées les plus lumineuses. Et ce coin de restauration, une brillante idée ! Ils en seront ravis. »
Ariston, avec une pointe de satisfaction calculée, ajouta : « Pour les détails pratiques, veuillez remplir ce formulaire. Nous enverrons la facture à votre clergé. »
Préludo sourit et répondit d'un ton malicieux : « Vous ne perdez pas le nord, vous, c'est certain. Mais tout travail mérite salaire, surtout pour un intérieur aussi splendide. Nous serons prêts à mettre le prix. »
Toute la compagnie salua Préludo et lui adressait une excellente continuation dans la fidélisation des hommes et des femmes plongés dans la vénération de Dieu.
Ariston ne ressentait plus le besoin de fumer, une habitude qu'il avait abandonnée depuis longtemps. Véphurnia avait compris que le vide qui persistait en lui s'était dissipé, et redevenait aussi radieux que dans les premiers jours de leur rencontre. Ariston ne souhaitait plus évoquer cette période sombre, car la flamme de son cube magique avait insufflé une nouvelle vie en lui, et effaçait l'ombre qui avait obscurci son passé difficile.
"avant dernier chapitre en route vers les élections dernier chapitre épilogue le devenir des protagonistes"
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