Me voilà à nouveau dans ce parc, posée sur l’herbe enfin sèche où les rayons du soleil se posent sur mon visage fatigué. Deux semaines que j’attend que le temps soit propice pour sortir et simplement observer le ciel.

Au-dessus de moi, aucuns nuages, seule cette nuance de bleu si pur et vide de toute fritures accompagnées de cet astre puissant et chaud.

Ma tête légèrement en arrière écrasant le sol vert, je fis le choix de me tourner et de partir à la recherche d’un détail, une chose unique, quelques choses qui pourrait égayer ma journée d’avantage, mes doigts se faufilèrent sur l’étendue du parterre de trèfles, au premier abord on pourrait se demander quel est l’utilité de cette plante, cependant tout ce que j’aimerai c’est d’en trouver un avec quatre feuilles, pour avoir la chance de me dire que j’ai de la chance.

Sauf que c’est faux.

La seule chance serait de tomber sur un quatre feuilles du premier coup, or si je le cherche alors je perds ce côté chance et au contraire je me créer une chance c’est là toute la différence de cette plante.
Cette question, chercher une utilité à tout semble me revenir et me fit penser à ma mère qui me demande encore ce que je veux faire de ma stupide vie.

à chaque fois que je lui réponds ‘’ Rien ‘’, ses yeux se parsèment de tristesse.
Pourquoi n’aurais-je pas le droit d’être comme le ciel, comme l’arbre ou comme ce joli trèfle à quatre feuilles que je viens de prendre dans mes doigts du premier coup sans avoir à le chercher.

C’est une vraie chance.