Chapitre 8
Je reconnais entre mille la voix d'Iris et me doute donc du garçon qui reçoit cette déclaration.
- Ça fais des années qu'on se connait toi et moi et... et je t'ai toujours aimer !
- Toujours aimer ? Répète t-il perplexe. Alors que tu t'es taper la quasi totalité des mecs de ce bahut ?
- C'est parce que... Elle n'a pas le temps de finir ça phrase que Raphaël la coupe.
- Écoute je suis toucher par cette... déclaration mais tu n'est en aucun cas mon style.
- En quoi ne suis-je pas ton style ? S'énerve t-elle. T'es déjà sortie avec des thon bien pire que moi !
- C'est thon comme tu les appelle avait un cerveau contrairement à toi et n'essayais pas de cacher leurs laideurs derrière une tonne de maquillage.
Piquer au vif elle tape rageusement dans une chaise qui au vue du bruit à du partir loin.
- Tu voie dans quelle état tu me met ? Tu voie ce que tu me fait ?
- Iris. Gronde Raphaël.
- Je t'aime putain ! Je t'aime à en crever !
- Je rêve ou tu me fais une crise là ? Ta cru que j'étais ton père et que j'allais te passer tout tes caprice de gamine pourri gâter ? Finalement tes un peu comme ta mère.
- Ne parle pas de cette pute ! Et qu'est ce qu'elle vient faire là elle ?
- Écoute Iris il est même pas huit heure du mat alors arrête. Va boire café, tirer un coup avec le premier mec que tu croisera en sortant d'ici mais par pitié fou moi la paix.
- À ouais c'est comme ça que tu pense Jones ? Tu crois que parce que ton père est le président tu peut tout dire, tu peut tout te permettre ? Mais va te faire foutre !
Iris sort de la salle de classe en trombe et manque de me rentrer dedans.
- Putain j'en revient pas on t'a jamais appris qu'écouter au porte c'était mal. Hurle t-elle comme une hystérique.
Je n'ai pas le temps de répliquer quoi que se soit qu'elle me bouscule en me glissant à l'oreille assez bas pour que je soir la seule à entendre :
- Si tu parle je te tue.
Je la regarde disparaitre à l'angle du couloir et cette fois ci c'est Raphaël qui manque de me bousculer.
- Qu'est ce que tu fais là ? Demande t-il son regard s'adoucissant.
- Bah je passez par là quand... quand je vous entendu.
- Et... tes là depuis longtemps ? Demande t-il gêner.
- Assez pour comprendre les raison de sa crise.
- Elle est plutôt collante et colérique.
- Pourquoi l'avoir repousser ? Après tout elle est très jolie et tu aurais pu sortir avec elle. Même si tu ne l'aimais pas vraiment ça aurais booster ta popularité et tu aurais pu te venter auprès de tes potes de...
- C'est comme ça que tu me voit princesse ? Comme un connard qui sort et couche avec une fille si elle a une belle gueule ? Il se penche vers mon oreille et y susurre :
- Mais pour ça il ne faut pas seulement que la fille soit jolie. Il faut aussi que mon corp soit irréductiblement attirer par elle, que mes sentiment soit si fort que je pourrais mourir pour elle et que peut importe son physique, chaque mouvement de son corps, chaque pas qu'elle fait et chaque mots qu'elle prononce me fait l'effet d'une bombe dans l'estomac. Il se redresse et poursuit :
- De plus si elle peut ne pas avoir un vagin à la place de cerveau c'est mieux non par ce que sérieux on parles beaucoup des mec qui pense avec leur bite mais vous les filles vous pouvez vraiment être pire parfois. Finit-il en riant.
Je n'écoute pas vraiment la fin de sa phrase encore tout chose suite à son souffle si près de mon oreille, son visage si près du miens et son odeur musquer qui emplie mes narines. Je ne le voit pas non plus partir et m'en rendant compte seulement quand un élève me bouscule lui aussi. Mais qu'est ce qu'ils ont tous à me bousculer aujourd'hui ?
***
A la cantine le midi je suis avec Sébastien qui n'a pas trop l'air dans son assiette. Peut-être que je n'aurais pas du le laisser seul hier. Depuis qu'on s'est quitter hier cette penser est rester dans ma tête tout l'après-midi, toute la soirée et toute la nuit se mélangeant au souvenir de ce baiser interdit avec Romain. Mais aujourd'hui je voie bien qu'il ne va pas bien. Il est mon meilleur ami et je culpabilise maintenant de ne lui avoir rien dit par rapport à hier. Il m'aurais sûrement dit que c'est une mauvaise idée, il aurais essayer de me dissuadé mais au fond je sais bien qu'il s'inquiète juste pour moi. Qu'il ne veut pas me voir blesser. Alors je décide de briser la glace.
- Désolé. Je dit précipitamment. Il me regarde l'air perplexe.
- Pourquoi t'excuse tu ?
- Pour ne pas être venu chez toi hier.
- Enfin Eden ! Tu avais un empêchement je ne vais pas t'en vouloir pou ça.
- J'étais avec un garçon !
- Un garçon ? Répète t-il perdu.
- Romain. Un sportif. Il est venu me parler hier après le cours de soutient avec Raphaël.
- Pourquoi tu ne me l'a pas dit ? Répond t-il sans une lueur de déception dans les yeux.
- Je pensais que tu allais désapprouver, que tu allais tenter de me dissuadé.
- Tu sais Eden, je ne suis personne pour t'empêcher de voir ce garçon mais j'aurais essayer de tant dissuadé parce que...
- Parce qu'on est différent.
- Exactement. Mais si ce garçon est gentil avec toi, si il ne se moque pas de toi et de tes sentiment alors je ne ferais rien, je ne dirais rien car mon rôle d'ami n'est pas de te priver de ton bonheur mais de te mettre en garde pour que ce même bonheur ne se transforme en désespoir, en tristesse.
Je le regarde avec toute la tendresse du monde et je n'ai qu'une envie, le prendre dans mes bras malheureusement cette fichu table nous sépare empêchant mon geste d'affection.
- Mais je me sens nulle parce que j'ai bien vu que tu n'allais pas bien hier même aujourd'hui et moi je suis juste partie.
- Tu n'a pas à t'inquiéter pour moi tu sais.
- Mais je ne peut m'en empêcher.
- Hier. C'étai l'anniversaire de la mort de ma mère. Ça fais faisait neuf ans jours pour jours qu'elle nous avez quitter. D'où ma mélancolie.
- Oh Sébastien. Pourquoi tu ne m'en à pas parler ?
- Je ne voulais pas t'embêter avec ça tu as surement mieux à penser.
- Si ça ne va pas je veut être la pour toi, je veux que tu puisse compter sur moi, que tu ais quelqu'un sur qui te reposer. Jamais tu ne me dérangera.
Mes yeux comme les siens commence à devenir humide et je craint que si on continue sur cette voie on finissent par pleurer tout les deux au beau milieu de la cantine où les gens parle et rie.
- Changeons de discussions avant que nous ressemblions au acteurs d'un film cliché où on ressemble au petit couple du midi qui se sépare parce que ta couché avec mon père.
Je rie de bon cœur tout comme lui et me demande ce que serait ma vit sans lui. Sans sa joie de vivre, sans son sourire et sa présence rassurante. Ma vie serait morne, triste et dépourvu de couleurs. Je continuerais d'avancer sans regarder autours de moi, les mains sur mes oreille et je continuerais de voir le monde en noir et blanc.
- Je crois que le monsieur qui a fait chavirer ton cœur arrive. Balance t-il en gloussant.
Je me retourne vivement et voit Romain s'avancer dangereusement vers nous sous les sifflement et et les remarque obscène de certain gars de l'équipe de baseball.
- Je peut te parler. Souffle t-il tout rouge.
Je jette un regard indécis à Sébastien.
- Vas-y. M'encourage t-il.
Je suis Romain à travers la cafétaria toujours sous les regard insistent et les quelque gloussement sur notre passage, quand nous sortons enfin de cet endroit bonder je me sens revivre, comme si je respirais pour la première fois depuis longtemps.
- Que veut tu ?
- Ça te dérange si on va dans un endroit plus... intime ?
Je le suis jusqu'à un endroits plus clame, plus désert afin d'enfin savoir ce qu'il veut me dire de plus en plus intrigué.
- Voilà. Commence t-il les joue rougit. Je sais que on se connait pas depuis longtemps, qu'on est différent toi et moi et qu'aux yeux de la lois c'est pas très légale qu'on risquerait gros et d'ailleurs c'est complètement stupide car quand on regarde bien nous somme seulement deux être normaux avec du sang rouge et un cœur qui bat mais. Il s'arrête pour reprendre son souffle après cette longue tirade avant de reprendre :
- Mais voilà je crois que j'ai eu le coup de foudre. Je ne serais pas vraiment l'expliquer mais quand je t'ai vue le premier jours, j'ai ressentis comme une décharge électrique à travers tout mon corps, mon cœur s'est réchauffer comme si il brûlait dans ma poitrine et des centaine de papillons on pris place dans mon ventre. Quand je te parle, quand je te regarde tout autours de moi disparait pour ne laisser que toi, tu deviens mon monde Eden. Termine t-il la tête baiser et les joues si rouge qu'on pourrais croire à énorme coup de soleil.
- Waouh. Si je m'attendais à ça. Je... merci. Enfaite je crois que tu me plaît vraiment aussi, avec toi tout semble si simple, avec toi je me sens normale. J'ai juste l'impression d'être une fille normale qui peut rire et sourire sans craindre le jugement des autres, je n'ai pas l'impressions d'être cette fille qui ne connait rien au relation avec les autres juste parce qu'elle à jamais été assez jolie pour sortir dehors. Avec toi, tout me semble possible. Je souffle ces dernier mots comme si je me rendais compte de ce que je disais en même temps que lui. Notre relation est impossible, interdite, c'est écrit et je risquerais gros mais... les règle ne sont-elles pas faite faite pour être enfreintes et l'impossible n'est t-il pas juste un manque de courage ?
- Ca veut dire oui ? Demande t-il une lueur d'espoir dans ses beaux yeux noirs.
Pour toute réponse je m'avance vers lui et me met sur la pointe des pied. Nos corps tout les deux presser l'un contre l'autre, nos visage si près que je sens son souffle mentholer caresser mon visage, je ne sais pas qui fais le premier pas, qui dépasse cette limite, peut-être moi, peut-être lui ou nous deux qui sais. Ses douce lèvre dont j'avais rêvé toute la nuit retrouve leurs sœurs, son baiser est aussi doux que ses lèvre et aussi taquin que lui, je sens doucement sa langue rejoindre la mienne et là je panique, je n'ai jamais fais ça de ma vie moi ! Je le repousse doucement et voix dans son regard qu'il est intrigué, alors avec des yeux aussi innocents que gêné je lui dit :
- C'est que tu est mon premier alors... alors je sais pas trop comment on fait tout ça. Mes dernier mots étaient prononcer si faiblement que je doute qu'il les aient entendus.
- Il y une première fois à tout. Je serais là pour te guider. Si tu le souhaite je peut t'apprendre. Susurre t-il tout pré de mon oreille mon procurant une vague de frissons.
Je l'attrape pas les manche de son pull et d'un regard suppliant lui demande :
- Apprend moi s'il te plaît. Ai-je l'air pathétique ? Sûrement. Est ce que là maintenait je m'en fou ? Complètement.
Toujours dans un murmure comme si nous étions dans notre petit monde à nous il murmure :
- Entrouvre ta jolie bouche.
Je m'exécute, il attrape mon menton qu'il bascule légèrement en arrière avant que ses lèvre retrouve les miennes, cette fois ci ça langue trouve la mienne et comme si je l'avais toujours fait, comme si je connaissais la chorégraphie par cœur, nos deux langue commence une danse endiablé. D'un coup j'ai l'impression que mes vêtement me tiennent trop chaud, j'ai l'impression qu'il brûle tant mon corps est brûlant. Je ne comprend pas ces sensations qui m'assaillit ni ce manque que je ressent lorsque la bouche de Romain quitte la mienne me laissant haletante, les lèvres brûlante comme tout le reste de mon être. Il a un doux rire en me regardant de ses yeux tendre et me dit :
- Eh bien si tu est aussi érotique avec seulement un baiser j'ai hâte de voir ce que ça donnera plus tard.
Je lui donne une tape dans l'épaule en riant, il attrape ma main et m'entraîne contre lui en me serrant fort dans ses bras.
- Je t'aime chaton.
- Moi aussi.
Dans ses bras je me sens rassurer, forte. J'ai l'impression que je suis invincible. Mais un sifflement vient détruire tout ce beau moment.
J'éspère que ce chapitre vous aura plu, n'hésiter pas à me dire ce que vous en avez penser ;)
Camelia Hawkins
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