Défi... à l'eau de rose

6 minutes de lecture

Ecrire un One Shot sans utiliser des mots crus, en empruntant les termes très… Harlequins !

Si vous les retrouvez… vous aurez gagné mon sourire :)

Je me prénomme Marie-Madeleine, je suis la fille du Duc de Naustrius, un homme à l’allure incomparable et au charme qui rend toutes les femmes muettes d’admiration.
Son épouse, ma très chère mère est morte il y a quelques années maintenant et jamais il n’eut le désir de se remarier. Je le soupçonne d’avoir recours à quelques créatures de son entourage pour satisfaire ses besoins naturels qu’un homme de son âge et de son rang est en mesure d’exiger. Je ne lui en tiens pas rigueur, puisque moi-même de mon côté, dès que l’occasion se présente, je profite des charmes du jeune jardinier, fils de la directrice de mon pensionnat.
J’en reviens justement aujourd’hui et malgré la voiture envoyée par mon père pour m’accueillir à la gare, j’étais réellement frigorifiée. Il faisait tellement froid en ce moment.
J’entrai dans notre superbe hôtel particulier, en me déshabillant lentement. Retirant ma capeline, mon écharpe et mes longues bottes en cuir, avant de défaire les boutons de mon manteau.
Je rêvai de me glisser dans un bon bain, de me recouvrir de mousse pour assouvir les dernières caresses que le jardinier m’avait procurées au cœur de ma féminité juste avant que je ne monte dans le train. Il n’avait réussi qu’à attiser le gonflement de sa virilité sans parler de mes tremblements d’envie.

J’ouvris les robinets d’eau, renversai la moitié de la bouteille de savon liquide, verrouillai la porte de l’intérieur et augmentai encore le chauffage.
Bientôt une douce chaleur envahit la pièce et je commençai à me déshabiller.
Le miroir se fit opaque sous l’effet de la vapeur.

Je retirai mon pull à grosses mailles anglaises d’un blanc éclatant, puis ma jupe bleu-marine longue fendue, uniforme obligatoire au pensionnat. Je remis le haut de mes bas autofixants en place, tout comme mon soutien-gorge et les ficelles de ma petite culotte. Puis je m’admirai de haut en bas. Je tentai de regarder mes fesses, je devais être jolie vêtue ainsi. J’aurais aimé me montrer.
Je saisis une patte que la servante avait dû abandonner là lors de son dernier nettoyage, passai sur le miroir en pied pour qu’au moins durant quelques secondes je puisse m’admirer. Mes mains me cajolèrent le ventre, les hanches, les fesses. Oh oui, j’avais très envie de… caresser les plis intimes de ma chair.

L’eau remplissait la baignoire sans plus que je ne m’en occupe. Je n’avais d’yeux que pour mon corps en émoi. Ma poitrine gonflait les balconnets de dentelles joliment décorés et les petites excroissances en leur centre devenaient plus sensibles. Je retirai ce bout de tissu pour mieux m’admirer. Je fis de même avec mon dernier sous-vêtement. Il ne restait plus que cette fine bande de nylon au milieu de mes cuisses… Je posai un pied sur le bord d’une chaise et je retirai mes bas en tendant mes fesses. Si un homme pouvait me voir… Si mon jardinier pouvait m’admirer…

Toute à mes pensées, je ne m’aperçus pas qu’un homme était réellement en train de m’admirer, il apparut d’un coup du paravent, sauter littéralement près de la baignoire pour refermer les robinets avant de se redresser et de me présenter ses excuses.
— L’eau allait déborder, Mademoiselle.
— Oh… Retournez-vous, Monsieur !
Je tentai de cacher mon intimité, mais était-ce réellement ce dont j’avais envie ?
La convenance le voulait pourtant.
Je m’approchai de la baignoire, vidai le surplus d’eau tout en observant cet homme qui m’était inconnu.
Je l’interrogeai :
— Puis-je savoir qui vous êtes ? Et ce que vous faites chez moi ?
— Je suis Jarod, et c’est votre père que m’a demandé de…
— De me regarder me déshabiller avant de prendre mon bain ? Cela m’étonnerait.
— Non, j’étais venu vérifier les tuyaux de chauffage. Je ne vous ai pas entendu arriver, j’écoutais ma musique.
— Bien…
J’aimais bien sa voix et ce que je voyais de cette personne, même de dos. Et le jeu de miroir savamment étudié me permit d'observer l’expression de son désir. Il tentait de le cacher avec sa main, mais il semblait mieux armé que mon pauvre petit jardinier.
Soudain, cet homme plus âgé que moi me parut plus intéressant que mes doigts.
— Est-ce que ce que vous avez vu vous a plu ? lui demandai-je.
Je l’entendis tousser. Avant de bredouiller :
— Mademoiselle est très jolie.
— Mais encore ?
— La poitrine de Mademoiselle attire le regard.
— Seulement le regard, murmurai-je déçue.
Il se retourna brusquement et s’approcha de moi. Sans me toucher, je sentis son envie. Ses yeux brûlaient pour moi et cela me fit rougir.
Il fit un pas de plus et nos fronts se frôlèrent. Sa main remonta le long de mon bras et il me murmura :
— Je ne peux m’approcher plus de Mademoiselle sans que mon membre gorgé de désir vienne vous toucher.
Ces mots, son regard, sa présence éveillèrent dans mes reins une brûlante source de vie qui déferla dans mon intérieur.
— Mademoiselle est sans doute encore pure.
Je hochai la tête.
— Mademoiselle a-t-elle déjà eu une plus belle preuve d’un désir si violent ?
— Oui... Non... je… Je ne sais pas, Monsieur.
— Avez-vous déjà accordé ce plaisir à un homme ?
— J’ai apporté la douceur de ma paume sur un membre gorgé d'envie.
— Croyez-vous que vous pourriez vouloir recommencer ?
— Seulement si Monsieur m’accorde lui aussi une caresse entre mes plis intimes.
— Il en va de soi, Mademoiselle.
Il approcha ses mains de son pantalon qu’il retira rapidement, sans s’éloigner de ma personne. Puis il enleva son pull. J’osai enfin un regard sur sa silhouette entièrement dénudée devant moi. Il était atrocement plus velu que mon ami et tellement plus… impatient. Je déglutis sans pouvoir réellement contrôler mes mains. Mes doigts désiraient le toucher et je ne pus y renoncer.
J’entourai sa virilité triomphante et accommodai mes gestes à sa respiration. Il était plus discret que mon jardinier. Ce dernier gémissait rapidement. Là, je ne sus s’il était satisfait de mes caresses. Cela m’étonna et je m’informai :
— Cela vous plait-il ?
— Beaucoup.
— Dois-je m’y prendre autrement pour entendre votre plaisir ?
— Si Mademoiselle le souhaite, je lui proposerai de gouter à mon désir violent.
— Vous voulez dire…
— Que les lèvres de Mademoiselle semblent très douces.
Je me demandai si j’aimerais poser ma bouche sur son membre viril. Mais pour le savoir, il fallait essayer. J’étais de celle qui était curieuse, et qui vérifiait par elle-même. Je me penchai en avant et offrir un tendre baiser, avant de relever mon visage et de le regarder.

— Comme ceci, Monsieur ? Je ne vous ai pas entendu, il me semble.
— Recommencez, et cette fois, laissez-moi découvrir la chaleur de votre langue.
Ma langue ?
Je m’exécutais. Je posai mes lèvres, les écartai légèrement et vins toucher sa peau incroyablement douce à cet endroit. Je fus surprise d’aimer cela et de vouloir poursuivre. Je remontai le long de son membre tendu, jusqu’à effleurer la partie la plus rosée, lorsqu’il me cria :
— Ne bougez plus, Mademoiselle… et caressez encore.
Je m’exécutai. L’entendre gémir sous mes cajoleries me remplissait d’une fierté sans nom.
Un peu trop rapidement à mon goût, il me demanda d’arrêter. Il me prit les doigts et m’emmena près de la baignoire. Il se glissa en premier et m’accueillit dans ses bras. Il plaça mon derrière de manière à ne pas frôler son intimité, puis ses lèvres s’écrasèrent sur les miennes pour le partage d’un premier baiser.
Une de ses mains s’empara de la mienne pour que je poursuive mes gestes sur le gonflement de sa virilité alors que l'autre paume agrippait de mes chairs palpitantes de désir au plus intime de moi-même !

L’eau se mit en mouvement au gré de nos caresses et les explosions de plaisir se multiplièrent pour l’un et l’autre.

J’adorai prendre des bains ! Vivement le prochain.

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