Chapitre VI –Le clan Néotolc

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Paramisse. Mont Destinée.

500 ans plus tard

Les darboukas enchantées rompirent le silence environnant. En cette nuit estivale de lunes entières, le spacieux sanctuaire aux murs colossaux ornés d’or et aux immenses colonnes d’argent résonnait sur tout le continent de la mélopée des disciples.

Étendue nue sur l’autel sacré, les paupières closes, les bras recouvrant sa poitrine, la Reine éternelle guettait l’extase suprême. Peu à peu, l’impulsion des tam-tam prit de l’ampleur. L’entourant avec les talons ancrés dans le sol, ses filles, vêtues de caftan lilas aux voilages écarlates, commencèrent leurs premiers déhanchements.

D’abord à gauche : les larmes de cristal cerclant leurs tailles voluptueuses tintèrent, puis le blocage survint et l’écho du Karistal s’entrechoquant retentit :

À droite ; teinte ; blocage ; écho…

La sensuelle danse du ventre s’endiabla :

Droite, gauche, tintement ; blocage ; écho ;

Droite, gauche ; tintement ; blocage ; écho.

La table cérémoniale, ouvragée de divers ossements, vibra sous la caresse mélodieuse. Le diable au corps, le quatuor entama la ronde enchanteresse. S’élevant de leur silhouette, des volutes de chakra rosées se réunirent et formèrent un dôme autour de la Matriarche. Se répercutant au travers des restes sacrés, l’impulsion des percussions, associée aux mouvements de bassin exaltés, immergea la Reine éternelle dans l’Extase suprême. Ainsi, son âme muée en pure énergie vogua librement jusqu’au Sultanat céleste.

D’aura lumineuse, son aspect spirituel acquit une consistance charnelle, qui se vêtit d’une robe de satin rubis, imaginée tout spécialement pour l’occasion. Satisfaite du décolleté ultra plongeant, Ennigaldi découvrit être sur une météorite figée. Selon Kelly, même la Créatrice devait y faire halte, ce qui laissait supposer que de louches intrigues se tramaient derrière les murs du Palais Palladium. L’or et l’onyx de l’édifice reflétaient la lactescence du cumulonimbus qui le soutenait. Mais rien ne supplantait le tableau se dessinant au loin : des milliers de spirales titanesques aux couleurs multiples, superposées à la noirceur stellaire.

Une lueur cobalt irradiant de la bâtisse perturba sa contemplation. Alors qu’elle s’approchait, l’éclat épousa la forme d’un cyclone argenté. Elle n’eut pas l’occasion d’observer son avancée que le phénomène se trouvait à ses côtés. Sans vent ni tempête, il se résorba, dévoilant un être de légende tant de fois admiré sur les toiles ornant son sanctuaire.

Repliant ses sombres ailes, le pégase à la robe mordorée la salua du museau et, par le truchement de l’esprit, communiqua :

Bienvenue, Sainte-Gardienne Trinitale, annonça posément la sublime créature. Je me prénomme Eurymion. La régente m’envoie vous chercher.

L’invitant à prendre place, le noble destrier fléchit les jambes et se baissa à son niveau. Impressionnée par la splendeur de l’animal, Ennigaldi n’émit pas un son en s’installant. Les ailes déployées, Eurymion s’envola d’une seule puissante poussée à travers le cosmos. La fulgurante traversée indisposa quelque peu Ennigaldi. N’en montrant rien, elle se para de l’imperturbable masque royal et rallia ces satanées Puissances supérieures.

Tac Tac Tac Tac.

Kelly aurait sans doute applaudi l’assurance et la grâce dans la démarche de son héritière…

Tac Tac Tac Tac

… qui avait rabattu sa natte le long de sa poitrine : signe qu’elle entrait en guerre. Sans un mot…

Tac Tac Tac Tac

… elle prit place sur le trône occupé autrefois par son amie. La prestance et la ressemblance avec cette dernière stupéfièrent Red et Zargua.

— Qui es-tu ? Où est passé Green Hood ? lança la visiteuse sans préambule.

— Je me prénomme Gold. Quant à mon acolyte, une mission des plus urgentes retient son attention…

Jalouse de la superbe robe, Zargua lâcha un regard incendiaire à Ennigaldi et, acerbe, ouvrit les hostilités :

— Nous t’avons convoquée…

— Personne ne me convoque ! Mon allégeance va à la Mère, ainsi qu’à Kelly Darck. Seule la curiosité légitime ma venue.

— Alors, tais-toi, s’autorisa la Céleste.

Faisant mine de ne rien entendre, elle leva les yeux et reconnut la galaxie se dessinant fidèle aux descriptions de sa mentor. Les braillements de la régente en arrière-fond l’empêchèrent de se perdre dans la splendeur.

— Il suffit, intervint sèchement Red, en cet instant, le sort de l’Univers se joue de vos puérilités !

Constatant l’intérêt de son invitée, il ajouta :

— Il s’agit du portail vers la Terre, créé en dehors de la Création.

— Les prophéties de lois ont parlé. La suite de ton destin est programmée, poursuivit l’Or, incitant dans le même temps Zargua à reprendre plus calmement.

— Néant a engendré les immondes bêtes ayant ravagé ton royau…

— J’ai déjà connaissance de cela ! la coupa Ennigaldi, hautaine. Je sais également que dans un avenir lointain, vous me demanderez d’adopter une enfant nommée Andromède Darck.

Red Hood réfléchit : la Gardienne avait décidément bien œuvré, tout comme les Écrits, qui malgré les imprévus, aboutissaient à leurs fins :

— Tout à fait ! Par conséquent, le choix n’est pas permis, souligna-t-il.

— La consigne venant de la fondatrice de l’Ordre Trinitales, je l’exécuterai. Aucune chance que j’agisse pour votre compte.

— Revenons à la raison de ta présence, proposa Red.

Sans transition, l’âme d’Ennigaldi regagna son corps. Dès que ses iris pourpres se dévoilèrent, ses filles cessèrent la danse rituelle. Tandis que Lillia l’habillait d’une robe de dentelle anthracite, Ishtar interrogea sa Mère :

— Que te voulaient-ils ?

— Je ne suis pas restée assez longtemps pour le savoir, leur existence m’insupporte. Bref, parle-moi de ton enquête.

— La rumeur dit vrai. Le Clan Néotolc tente de conquérir le peuple. Sa secte compte de plus en plus d’adeptes et les villages elfiques sont victimes d’attaques régulières. Nous ne pouvons laisser agir un sorcier qui prône la suprématie de son espèce. Cela est dangereux et pourrait conduire à la mort de milliers d’innocents.

— Détenons-nous une preuve de leur responsabilité ?

— Malheureusement non ! Les nombreux espions envoyés n’ont pas pris contact.

Sa tiare de diamant en place, la reine invoqua un parchemin sur lequel s’imprima sa pensée :

Plaine blanche, demain au lever du soleil.
Reine Ennigaldi Siriki.


Son vortex s’ouvrit ; le message glissé voyagea au travers du tourbillon lumineux et atterrit entre les mains de son mystérieux destinataire, qui fut ravi de l’inattendue proposition.

**

Après l’envoi de la missive, Ennigaldi donna ses consignes, puis se retira dans sa chambre. La reine ne fit aucune apparition pendant trois jours. Ce comportement ne lui ressemblant pas, la benjamine du clan Siriki décida de braver l’interdiction de dérangement.

« Toc, toc, toc ». Pas de réponse.

« Toc, toc, toc ». Toujours rien. Elle tenta une troisième fois…

Rien ne se passa. Ishtar prit une grande inspiration :

— Alexa, déverrouille la porte.

Personne ne peut pénétrer les appartements de Sa Majesté en son absence.

L’Intelligence Magificielle confirmait ses soupçons : elle avait quitté le palais afin d’abattre son courroux sur les responsables du massacre.

— Alexa, où se trouve ma mère et depuis quand est-elle partie ?

Bzzz CHF dhfd kfjdlsjqmlkjd.

Puis, plus rien ! Au milieu du long couloir où trônaient les portraits des membres de l’ordre tombés au combat, un vortex or s’incarna.

TAC, TAC, TAC, TAC, TAC, TAC.

Elle aurait reconnu ce martèlement de talons entre mille... Kelly Darck !

TAC, TAC, TAC, TAC,

TAC, TAC.

L’apparition de la Gardienne laissa Ishtar stupéfaite, tant elle était belle. Lentement, Kelly retira ses solaires, examina la faille temporelle qui ne semblait pas vouloir se refermer et passa sa tête au travers. De l’autre côté : la Terre, en l’an de grâce 1996 ; dans un atelier de couture, Christian et Karl, du clan Lagerfeld. Elle leur dit :

— Vous venez ? La brèche se maintiendra tant que nous ne l’aurons pas traversée pour rentrer.

— Voyons, darling, visiter la patrie de nos ancêtres ne se refuse pas, lâcha Karl dans une grande envolée de gestes superflus.

— Si on restait bloqué, on pourrait ressortir toutes nos collections, jubila Christian en se frottant les mains.

— Dépêchez-vous ! Le temps passe et au coucher du soleil, n’oubliez pas votre défilé dans mon Palais.

— Immédiatement, Votre Altesse, clamèrent les frères d’une même voix.

En parfaite osmose, ils se levèrent et, comme un seul sorcier, enjambèrent le vortex. Grâce aux soirées piscine et champagne à la belle étoile avec Kelly, Ishtar situait précisément les deux individus.

L’Humelfe se dirigea vers le petit maigre à la chevelure pâle et costume de cuir noir, chaussé d’une paire de solaires trop larges pour son faciès :

— Enchantée Karl, je suis Ishtar, du clan Siriki.

— Vous voulez dire, que…

— Silence ! ordonna Kelly de son timbre royal.

Confus, le styliste baissa les yeux.

— J’avais oublié, ma Reine.

Kelly envisagea de le griller sur place, puis, se rappelant qu’elle tenait à lui, se ravisa ; et d’un sourire, lui pardonna. Heureuse de voir le climat s’apaiser, Ishtar s’approcha du sorcier dodu en marinière, flottant au ras du sol.

— C’est un plaisir de vous rencontrer, Christian.

Elle se tourna alors et fixa la Gardienne d’un air interrogatif :

— Votre irruption, bien que surprenante, ne peut être une coïncidence ! Ma mère a quitté le Temple sans prévenir.

Ne souhaitant pas se perdre en palabres, Kelly se connecta au collectif de ses disciples. Trente secondes plus tard, elle était au fait des événements de ces derniers siècles.

Tout en devisant, le groupe se rendit dans la salle du Trône. Cette incursion momentanée dans le passé ne faisait pas partie des Prophéties de Lois : le Continuum bravait le destin. Mais pourquoi ? À la vue de l’effigie de Kelly figurant au centre de l’antre Royale, les jumeaux reconnurent l’artiste au premier coup d’œil.

La Gardienne s’installa sur l’assise de diamant, y insuffla son chakra et ainsi, communiqua directement avec l’âme de la Planète. Son amie localisée, elle aménagea un vortex et, du regard, intima à ses compagnons de la suivre.

Ils débarquèrent au cœur d’une tempête de neige. Devant eux, s’étalaient à perte de vue « les Glaciers éternels ». Un bouclier thermique s’imposait, puis Kelly ouvrit la marche. Face à sa détermination, les vents s’effacèrent.

L’ascension inattendue contraria le groupe, qui n’avait pas prévu cette escapade hivernale. Le charme anti-intrusion les envoya à plus d’une vingtaine de kilomètres de la magicalisation d’Ennigaldi. Parvenus à destination, les libérateurs découvrirent un somptueux palais de Karistal translucide au-dessus duquel flottaient de sombres vapeurs chakratiques.

Moelleusement installé sur son trône, Élisior Néotolc, grâce à un maléfice de son cru, observait et écoutait les intrus postés devant sa demeure :

— Nous allons infiltrer les lieux, les prévint Kelly. À la seconde où je massacrerai le comité d’accueil, nous serons repérés.

— Enfin, l’occasion parfaite pour tester nos nouvelles créations.

Ensemble, les jumeaux claquèrent des doigts, parant leurs compagnes de superbes robes de soirée noires cintrées anti-sortilège. Kelly se chargea des coiffures et Ishtar du maquillage.

**

Élisior Néotolc n’avait jamais éprouvé la peur jusqu’à ce jour, mais, à ce moment-là, son trouillomètre atteignait des sommets. Il s’attendait à un sauvetage, mais qui aurait pu deviner que la fondatrice de l’Ordre Trinital, ainsi que deux Gardiens nommés par la Mère accompagneraient l’Humelfe convoitée ? Sa prisonnière avait-elle fomenté tout cela ?

— Catin ! appela-t-il d’une voix forte.

Une mégère laide et fripée, cliché des contes enfantins, s’extirpa du mur installé derrière le trône D’Élisior.

— Maître ! Je suis là, Maître. J’ai perçu leur présence. Je m’en occupe si vous le souhaitez, déclara-t-elle, le timbre éraillé.

— Cette Kelly Darck et ses complices ne feront qu’une bouchée de ta misérable personne.

Assurant son rôle d’odieux antagoniste à la perfection, c’est la main gavée de chakra qu’il flagella sa fidèle et loyale domestique. Heureuse que le sorcier la touche, la vieille carne effleura sa joue, ferma les yeux, gravant dans sa mémoire l’affection de son Seigneur.

— Pardon d’avoir présumé de mes capacités, mon Maître.

— Lorsque nous aurons résolu notre petit problème d’intrusion, tu feras pénitence en ouvrant tes cuisses à mes gardes. Où en es-tu avec ma captive ?

— Comme il vous plaira, père, je penserai à vous lorsqu’ils me violeront. Concernant la Reine Immo…

Cette fois, la laideronne reçut un aller-retour magistral. Le choc fut si brutal que trois de ses dents voltigèrent et rebondirent au sol. Le plaisir de la douleur passé, sa fille reprit :

— Concernant la prisonnière, elle est coriace : tortures, supplices ou maléfices : rien n’a délié sa langue. Elle reste figée en un masque de noblesse inébranlable, c’est…

Une explosion retentit. Le palais de Karistal ainsi que les plaines enneigées tremblèrent. Catin et Élisior perdirent l’équilibre. Tandis que la sorcière s’accrochait aux accoudoirs du trône, son seigneur, touché par un sortilège d’immobilisme provenant du mur, s’étalait piètrement sur le carrelage glacé.

Le sieur Néotolc, pourtant fin stratège, n’avait rien vu venir.

Alors que Kelly et ses compagnons assaillaient le château, Ennigaldi, par miracle, s’était libérée.

Tac, Tac, Tac, Tac.

Comme tous les Paramissiens…

Tac, Tac, Tac, Tac,

… le souverain connaissait l’écho de ses chausses contre nature, Tac, Tac, Tac, Tac, enfilées par les femelles de l’Ordre. Ayant capturé la Reine éternelle grâce à une magie fournie par « le gamin qui n’en était pas un », il savait n’avoir aucune chance face à son courroux.

Tac, Tac, Tac, Tac. Tac, Tac, Tac, Tac.

Les bruits de ses pas se rapprochaient fatalement et à cet instant, Élisior Néotolc n’éprouvait qu’une envie… fuir. À son grand désarroi, le sortilège paralysant ne s’estompait pas. Son regard se porta sur son immonde progéniture. L’idiote contemplait sa laideur, alors que le danger les guettait.

Tac, Tac, Tac, Tac, Tac, Tac, Tac, Tac :

— Mon enfant chérie, je t’autorise à utiliser tes sombres pouvoirs pour me libérer.

Écœurée par la courtoisie dégoulinante de son géniteur, elle l’ignora superbement. Tac, Tac, Tac. Il la sentait. Son ombre immense recouvrit la sienne et l’immobilisme se dissipa. Soudain, il décolla pour aller se projeter violemment contre les battants de la porte, laissant l’empreinte de son corps en son centre. Une fois à terre, reprenant péniblement ses esprits…

Tac, Tac, Tac, Tac.

Il leva les yeux et eut juste le temps de discerner la main vengeresse de son ex-prisonnière se pencher sur sa fille, lui extirper son cœur et le broyer. Puis elle l’observa. Désormais, elle pouvait accorder toute son attention à son bourreau.

— CRÈVE, TRAÎTRE !

Affolé, Élisior se sauva et stimula son regard chakratique rubis afin de se parer d’un bouclier. Les pans de sa soutane serrée relevée entre ses poings, ses jambes interminables et chétives se lancèrent dans le sprint de sa vie, esquivant de peu l’orbe de feu qui détruisit le pavillon Ouest.

La foudre le pourchassa également, fracassant les murs sur son passage. La puissance des attaques le projeta au loin, le recouvrant d’éboulis. Protégé par sa magie, il ne pâtit d’aucun dommage. D’une vague d’air, le fuyard s’aménagea une ouverture.

Tac, Tac, Tac, Tac.

Elle se rapprochait, Tac, Tac, Tac, Tac,

Pleine de haine, incontrôlable et vengeresse, poursuivant sa course à travers les vestiges de son palais, suant de terreur, il émettait sans le savoir d’odorantes phéromones dans l’atmosphère. Désormais repéré à l’exhalaison, son trépas approchait inéluctablement.

Ou pas… Une clarté se distinguait non loin de lui, il se servirait des gardes affrontant les sauveteurs pour faire diversion. Et s’enfuir.

Tac, Tac, Tac, Tac.

Il parvint sans encombre à la fin du couloir, là où la lumière le mena. La découverte de la cour totalement vide accentua sa nervosité. Arrivé au pont-levis, il n’aperçut aucun soldat en poste. Une fois traversé, il identifia Kelly Darck et l’Humelfe.

Vêtues pour le sabbat et installées dans des méridiennes autour d’un feu enchanté, elles savouraient une boisson, alors que les Gardiens, illuminés d’un chakra argenté, flottaient dans les airs. Le duo regagna peu à peu le sol.

— Mais…

— Élisior Néotolc… Te voilà enfin ! Prends place, l’invita Kelly avenante.

Hébété, il ne réagit pas. N’ayant pas de temps à perdre, la Gardienne serra le poing. Attiré comme un aimant par la chaise de jardin, invoquée à son intention, il fut forcé de s’y incruster.

— Ta lignée, qui n’a pas encore prospéré, apparaît comme une plaie tout au long de l’histoire de mon clan. Tes descendants sont nécessaires au déroulement des Écrits. Votre propension à faire le mal doit être due au fait que… tu engrosseras ta propre enfant. Mais si je t’en empêche, Suridar ne pourra plus tuer mes fils.

Le sorcier malfaisant s’apprêtait à hurler pour répondre, Ishtar effaça ses lèvres avant qu’il ne puisse même ouvrir la bouche.

— C’est nous qui parlons ! Alors, ordonne immédiatement à tes sous-fifres de libérer ma mère. Pas d’âneries, je suis branchée sur ton canal télépathique.

— Ah oui ! On a oublié de te dire… tu as vécu une illusion, habilement orchestrée par mes amis Christian et Karl. Pour l’ensemble de ta cour, tu as sombré soudainement dans la folie et tes gardes rient encore de tes acrobaties.

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