Sophie a compris que la maison était l'espace de tes bras.

La maison scande les 108 battements de la boîte à rythme.

Le coeur a remonté son ressort comme on remonte une montre. Pas de quartz. De vrais mouvements. Plus de clinquant. Les phares des voitures aveuglent. Les piles s'usent, le mécanisme de la maison s'enclenche.

La maison, le sourire de son amant.

La maison, l'air qu'on inspire, ensemble.

Sophie voit les bras se lever, entend les frappés de mains qui se lèvent haut, le départ de la nouvelle vie est donné.

Les voisins, les lointains jouent la même mélodie. Derrière tous les volets clos, le baillon du confinement, Sophie chante et nous dansons tout espoir alors retrouvé puisqu'elle rentre à la maison.

En écoutant : Purple Disco Machine, Sophie and the Giants - Hypnotized