Hier, je suis retournée aux magasins, et j’y ai trouvé plein de petites machines et d’engrenages. Ça avait l’air intéressant, et j’en ai rapporté à ma chambre pour les étudier. J’ai préparé un carnet pour noter mes observations et dessiner les étapes de mon étude quand je démonterai les mécanismes, et je compte bien comprendre par moi-même comment ils fonctionnent. Je suis curieuse, et j’ai hâte d’initier mes recherches !

En revenant, j’ai croisé Kikuchi Kan qui m’a conseillé d’aller voir Akutagawa pour les engrenages, il pourrait sûrement me donner des conseils. Comprenant le trait d’esprit, j’ai répondu par un autre et nous sommes restés quelques instants à plaisanter et discuter.

Récemment, j’ai rencontré un autre auteur, et c’est lié à une anecdote assez drôle. Je ne sais pas à quel moment il y a eu une lacune dans ma vie d’avant, et dans ma formation d’alchimiste, mais je n’avais jamais entendu parler de Shiga Naoya. Lorsque je l’ai croisé, il s’est étonné que je ne sache pas qui il était, et à en juger par la réaction des autres auteurs j’avais vraiment manqué une information importante. Comme ai-je pu ne pas connaître celui que l’on surnomme le « Dieu romancier » ? C’est vrai qu’après la présentation de sa part commentée par les autres, et les recherches de mon côté, je ne me l’explique pas. Il a tenu un rôle tellement important pour la littérature japonaise ! J’ai cru comprendre qu’Akutagawa l’admirait beaucoup. Le principal intéressé m’a d’ailleurs dit que j’avais de la chance que Mushanokōji Saneatsu n’aie pas été dans les parages à ce moment-là, il n’aurait pas manqué de se scandaliser de mon inculture et d’en faire toute une histoire. Il paraît que c’est l’un de ses plus proches amis, je suis curieuse de le rencontrer et en même temps je ne sais pas trop.

La liste des auteurs se poursuit, et je sais qu’il m’en reste encore à rencontrer. Je sens que ça va être amusant !