Belles naïades

4 minutes de lecture

Capucine et Maéva dans leur bikini se prélassaient

Au bord de la piscine, les belles naïades rêvassaient.

La première étalait de sacrées histoires endiablées

La seconde écrivait un récit de cavalcade animée.

Sur leurs cuisses joliment bronzées, la tablette était posée

Leurs doigts s'agitaient sur le petit clavier, les idées fusaient.

Elles s'amusaient et partageaient cette passion des mots

Phrases coquines et érotiques s'étalaient à vau-l'eau.

La brune taquina sa voisine, c'était bien trop tentant.

La blonde lui adressa un eye contact très provocant.

Dans son beau sourire pétillant une lueur sensuelle.

Qui se lancerait en premier et allumerait l'étincelle ?

Maéva posa ses lunettes et d'un seul coup se leva.

La vue sur son beau décolleté émoustilla Capucine.

Elle ne quittait pas de ses yeux bleus le galbe de ses seins

Sous le tissu tendu, ses tétons se dressaient, petits coquins.

Ravie de découvrir le regard de sa charmante voisine

S'attarder avec intérêt sur sa délicate poitrine.

Elle prit grand soin de défaire le nœud de son joli haut

Qui tomba sur le sol et elle se précipita dans l'eau.

Le liquide frais enveloppa sa peau, elle frissonna.

Chaque goutte effleurait son corps, ses sens s'éveillaient avec joie.

Au bord de la piscine, belle alanguie matait la nageuse

Ses mouvements étaient fluides, vision voluptueuse.

Capucine ne serait pas uniquement une spectatrice

Profiterait à son tour des bienfaits de cette eau salvatrice.

Elle voulait se prélasser sur le matelas pneumatique

Tout en sirotant son Malibu orange au goût exotique.

Elle prit son verre et joua du bout des doigts avec sa paille.

Se posa sur la margelle et mit son joli chapeau de paille.

Ses jambes fines et musclées s'amusaient à éclabousser

Sa partenaire d'écriture qui flottait les yeux fermés.

Ses seins, des îles flottantes sur un océan de douceur

Voyageaient au gré de ses fouettés de pieds plein de ferveur.

Elle passa sa langue gourmande sur ses lèvres pulpeuses

Avec l'envie de croquer la friandise délicieuse.

  • Ma belle, viens jusqu'à moi, que je puisse te prendre dans mes bras.
  • Tu devras dans l'eau te glisser si tu veux que je t'offre un baiser.
  • Ne me tente pas, je pourrais t'attraper et ne plus te lâcher.
  • J’espère, je ne voudrais pas de mes jolies formes te priver.

  • Te voir ainsi te mouvoir dans l'eau de la piscine me fascine.
  • Allez, n'attends plus rejoins moi vite que tes lèvres, je taquine.
  • J'ai envie de te manger de part en part, de toi me délecter.
  • Comment résister à ta bouche, ce si merveilleux framboisier.

  • Humm, je salive à l'idée de dévorer de ce dessert sucré.
  • Ne t'éternise pas trop, je pourrais risquer de m'évaporer.
  • Avant laisse-moi me débarrasser de ce maillot qui me gêne.
  • Oh ouiii ! Je vais le réceptionner et le garder sans peine.

Aussitôt dit aussitôt fait, le haut fleuri finit au sol

Quant à sa culotte noire, son amie la saisit au vol.

Sa tenue d'Ève ainsi dévoilée fit frissonner la nageuse

Qui plongea pour rejoindre en deux brasses la belle somptueuse.

Le soleil déposait ses rayons si chaleureux sur la peau

Capucine sentit Maéva lui caresser tout son dos

Ses doigts fins se promenaient langoureusement de bas en haut

Elle massa de ses épaules au creux de ses reins tout chauds.

Maéva effleura les jolies fesses de sa partenaire

Flatta leurs contours, les dessina pour ainsi la satisfaire

La découverte de ce corps aux courbes sensationnelles

Était source de plaisir pour ses yeux et ses envies charnelles.

  • Par où veux-tu que je commence ma chérie ? Côté pile ou face ?
  • Tu n'as pas mal débuter, j'aime quand tes doigts glacés se prélassent.
  • Je pense qu'il est vraiment temps que ma langue s’égare à son tour.
  • Oh ouiii, allez viens donc sur ma pleine lune faire un détour.

  • Tes désirs sont des ordres que j'exécute avec plaisirs voyous.
  • Si tu me mords gare à toi cela va rendre mes tétons jaloux.
  • Je viendrais m'occuper d'eux après, mes yeux n'ont pas pu les quitter.
  • Moi, ceux sont tes lèvres dont je veux m'emparer pour les déguster.

  • Avant je vais effeuiller les corolles de ta douce praline.
  • Ahh cette idée est exquise et m'offre de tendres envies coquines.
  • Lesquelles dis-moi, j'ai faim de toi, tu as ouvert mon appétit.
  • Je te réserve tout un tas de surprises dans l'après-midi.

Capucine se dressa et plaqua ses seins chauds dans son dos

Elle passa ses bras autour de sa taille un subtil cadeau

Ses doigts agiles galopaient sur son ventre avec frénésie

À la recherche de l'accès dans son univers englouti.

L'index se faufila sous les lanières de son bikini

Il délassa le cordon qui céda à ce geste précis.

Le corps de Maéva se trouvait à son tour à la merci

Du petit vent frais qui se faufilait les mettant au défi.

Les deux beautés étaient collées serrées, angélique duo

Leurs êtres fusionnaient leurs gestes, un sacré concerto

L'une pianotait solo, l'autre tapotait allegro

Une partition à quatre mains début d'un libretto.

Leurs bouches étaient si proches, elles ne purent résister.

Leurs langues fougueuses se mêlaient, magie de l'instantané

Une bouffée de chaleur les emporta, une pure ivresse.

Sur leur palais se déposait la rosée en belle promesse.

Elles s'embrassaient, une folle sensation veloutée.

Elles s'offraient l'une à l'autre une si belle complicité.

L'accord de leur personnalité apportait légèreté

S'apprivoiser pour mieux appréhender le plaisir recherché.

Progressivement la langue de la blonde explora le cou

Puis dévala entre les seins, trouva deux mamelons tout doux.

Du bout des lèvres titilla les petits tétons érigés

Des magnifiques bonbons qu'elle tétouillait à volonté.

Maéva accueillait toutes ces petites attentions

Elle se sentait désirable, chaque sens en fusion.

Son corps en demandait plus, il était en ébullition

Chaque effleurement prodigué une sublime explosion.

Quand les jolies lèvres se rapprochèrent de son fruit juteux

Elle laissa échapper dans un long râle un gémissement langoureux.

Ce petit bout de chair se complaisait dans son intimité

Des va-et-vient incessants raffolaient de sa perle rosée.

À cette source, la douce s'abreuvait inlassablement

Chaque petit bout de terre conquis un luxe très tentant.

Elle voyageait sur une île au parfum d'une pluie d'été

Se perdant pour mieux se retrouver au cœur de cet océan.

Attrape rêve

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