Lieux insolites

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Libre, Angie n'avait qu'une envie. Se laisser tenter.

Son Oliver se devait de combler sa douce dulcinée,

Être audacieux pour satisfaire sa coquine.

Un seul choix s'imposait pour surprendre sa divine.

Impatient, Oliver songea à la mise en action.

Nouvelles expériences nourriraient leurs effusions

Savoureux jeux déborderaient de son imagination,

Offrant à sa belle délicate onde d'excitation.

Leur chambre cosy ne suffisait plus à leurs effusions.

Ils souhaitaient ardemment pimenter leurs désirs sexuels,

Trouver des lieux insolites pour leurs ébats fusionnels.

Éternels rêveurs, les amants découvriraient plaisirs charnels.

Oliver venait de finir l’entraînement, il tenait dans ses mains les billets qu’il avait récupérés dans la boîte aux lettres. Il caressait du doigt le bout de papier songeant avec gourmandise à la visite qu'il avait programmée. Le footballeur devait retrouver sa belle à l'arrêt du bus.

Angie finissait les cours dans une demi-heure, la voix de son professeur se perdait dans les travées de l'amphithéâtre. Elle jouait avec son crayon, celui-ci roulait entre son pouce et son index, une idée exquise traversa son esprit et sa langue effleura ses lèvres qui esquissèrent un sourire.

Oliver, assis à l'abri, observait la pluie fine de ce début de juin qui tombait sur les passants. Il tendit la main pour saisir les gouttelettes qui se déposaient au creux de sa paume. Il ferma les yeux et le souvenir de l'eau ruisselant sous leur corps devenait un plaisir intense. Il s'imaginait sous cette ondée avec sa douce partenaire, son corps se dévoilait sous son haut devenu transparent.

La sonnerie retentit, la délivrance. Elle fila dans les toilettes, ôta son jean et son chemisier qu'elle avait mis ce matin sous le regard taquin de son amant allongé nu sur le lit. Elle s’était assise sur ses genoux pendant qu'il reboutonnait le vêtement. Elle frissonna en revoyant sa bouche s’égarer dans son cou. Cet après-midi, elle avait choisi une jupe bleu outremer et un t-shirt blanc. Elle n'avait qu'une hâte : le retrouver.

Elle apparut au coin de la rue, les battements de cœur d'Oliver accélérèrent, son fantasme prenait vie devant ses yeux. Elle dansait avec les éléments qui se déversaient par petite touche sur ce corps qu'il aimait dévorer. Il s'imaginait telle la pluie recouvrant sa dulcinée de baisers. Plus elle s'approchait, plus la température montait. Qu'elle ne fût pas sa surprise, le bout de tissu devenait cristallin et dévoilait peu à peu le galbe de ses seins. Elle était simplement magnifique et les regards se retournaient sur son passage. Sa chère et tendre souriait.

Le bus arriva, Angie se glissa entre Oliver et la porte avant qu'elle ne s'ouvre. Quand le battant céda, Angie se sentit partir en arrière, plus rien ne la retenait. Elle finit assise sur les fesses sous les yeux inquiets d'Oliver et du chauffeur. La jeune femme ne put contenir son fou rire pour cacher la douleur qui irradiait son postérieur. Hors de question qu'un bleu et sa maladresse viennent gâcher leur virée. Il était tellement beau dans ce pantalon en toile au ton crème. En se relevant, elle effleura du bout des doigts l’intérieur de ses cuisses et frôla son sexe.

Oliver et Angie s'installèrent au fond dans les derniers rangs, il y avait peu d’'affluence. Un couple s’était assis à l'avant. Le bébé blotti dans le bras de sa mère tétait goulûment sous le regard attendri du père. Deux sièges devant eux, un étudiant, casque rivé sur les oreilles, somnolait. Pour finir, une vieille dame occupait la banquette du milieu, les lunettes sur son nez, elle se débattait avec son téléphone. De leur côté, les deux jeunes gens songèrent à la façon d'exploiter les vingt minutes de voyage. La même idée germa dans leur esprit coquin. Dans leurs yeux, brillait la même étincelle, le lieu se prêtait aisément à des préliminaires coquins.

Angie ne put attendre plus longtemps et déposa sa main sur la cuisse de son beau sportif. Les muscles du haut de sa jambe se contractèrent lorsque les doigts se firent plus pressants. Quelle bonne idée d’avoir choisi ce pantalon songea-t-il. La matière était si légère que les caresses prodiguées par son amante décuplaient peu à peu son plaisir. Son sexe gagnait en épaisseur et son désir irradiait dans tous ses membres. Heureusement qu’il était assis, sinon il ne pourrait plus rien dissimuler. La belle n’avait qu’une envie. Poursuivre son exploration. Son majeur glissait sur le membre qui cherchait à s’étendre. Sentant l’inconfort de son amoureux, ses doigts franchir la frontière tracée par sa ceinture et délicatement s’empara de la hampe de son preux chevalier qu’elle déroula. Elle saisit son gland entre son pouce et son index.

Le paysage défilait sous les yeux d’Oliver qui essayait de se concentrer sur la ville disparaissant au loin pour faire retomber la pression. Comment le pourrait-il ? Sa tendre compagne prodiguait de telles attentions à son sexe que sa seule ambition était de pouvoir stopper le bus pour aller batifoler dans le foin d’une des fermes qu’ils croisaient sur le chemin. Experte, elle jouait finement la partie, et offrait un lent va-et-vient à sa verge. Il contenait son râle de jouissance, ils n’étaient pas seuls, cela décuplait son plaisir. Profiter d’un moment intime, sans se faire surprendre. Quand le bus s’arrêta pour prendre de nouveaux passagers, la jeune femme retira délicatement la main qu’elle avait glissée dans l’intérieur de son caleçon. Oliver échappa un soupir de frustration devant cet abandon si soudain. Deux étudiantes remontèrent l’allée pour venir prendre place sur les sièges proches d’eux.

La donne venait de changer, le challenge serait bien plus relevé. Mais quand ils découvrirent le baiser qu’elles venaient d’échanger, ils en conclurent que leur batifolage ne les gênerait en rien, elles semblaient occupées. Alors qu’Angie observait les deux femmes s’aimer aussi librement, Oliver se pencha feignant de ramasser son portable qu’il venait d’échapper. Quelle ne fut pas sa surprise, sa douce avait oublié ce bout de soie qui dissimulait son intimité. Voir l’objet de son désir à porter de bouche, sa langue frétilla à l’idée de venir se délecter à sa source. Il ne pourrait plus tenir bien longtemps, il voulait la prendre, là toute entière. Quand il découvrit qu’ils étaient arrivés à destination, il attrapa la main de sa cavalière. Ils coururent, une fois devant l’entrée du musée, ils ne souhaitaient qu’une chose trouver le lieu insolite qui leur permettrait de monter au septième ciel.

Attrape rêve

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