Chapitre 13

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L'an 275 Ap.Jc

  Alors que la ville se fait attaquer pour la première fois par des barbares germains et que les habitants sont obligés de se retrancher sur l'île de la Cité ; mais également aux faits qu'ils subissent un hiver glacial particulièrement étrange comme celui de l'année 65-66 que le groupe de nephilim met sur le compte de Dieu où de l'Archange Camaël qui souhaite leur mort, ils décident de quitté Lutetia, en laissant seuls les résistants face à leur ennemi.

  Quelques mois après, Harmonia et les siens se posèrent en Océanie un temps pour faire le point.

  Durant mille quinze années, le peloton de nephilim installa des camps-ferme en Australie, en Nouvelle-Guinée, en Mélanésie, en Micronésie et en Polynésie. La plupart de ses hommes fondèrent des familles, alors qu'elle, se contentait d'amants dont avec l'un d'entre eux, elle eut un fils appelé Noah, en référence à Noé, le capitaine de l'Arche. Mais malheureusement, celui-ci meurt étrangement dans l'année de ses seize ans et pendant la courte visite de Lilith.

  Pendant ce temps-là, dans la cité des Anges sur Terre ; municipe immense bâti à l'âge de bronze.

  Tout autour de cette cité, il y a une plaine fertile et en bas de la vallée où est située la demeure secondaire des déchus, coule en abondance un fleuve. Ce qui complète la ville est deux tours défensives en plus des murs l'enfermant comme un prisonnier dans sa cellule.

  La superficie est de plus de trente kilomètres et elle est divisée en un faubourg au nord et un au sud.

  La zone d'occupation générale par les mortels est autour de la cité fortifiée couvrant plus de quatre-vingt-dix hectares par des quartiers de maisonnettes.

  La particularité de cette ville en comparaison des autres nichés plus loin est qu'elle a la réputation d'un règne excessive de débauche et de dépravation sous le signe de l'offense faite envers Dieu en réponse de leur punition.

  Les habitants de ce lieu, n'étaient pas contre de s'amuser avec les anges du Dieu unique, mais ils étaient inhospitalier à l'égard des étrangers et même parfois criminels.

  Lothi, le gérant de cette cité ne s'entendait pas avec les autres rois des royaumes de la plaine et Numeira avait déjà subi un tremblement de terre accompagné d'un violent incendie.

  Alors quand Samaël délivre de leurs cachots sous terre les commandants après plus de soixante-dix générations d'emprisonnements et que les élèves de Jésus de Nazareth soient morts, une guerre se préparait sur ce territoire.

  Apophis demanda à son père :

  — Vous pensez réellement que nous gagnerons ?

  — Nous verrons bien, fait en sorte que tout le monde soit prêt.

  Lucifer avait provoqué Michel dans une nouvelle bataille.

  Auparavant, dans une vallée profonde de l'Enfer, enchaînés de chaînes en fer sans pesanteur s'impatientait l'armée impie d'Azazël venue les libérer à la demande du grand patron.

  À présent, des milliards d’hommes de guerre entouraient Numeira et la plaine, laissant les plus faibles garder la ville à l'intérieur.

  Les anges bien armés frappaient leurs boucliers à l'aide de leurs épées en chantant leur hymne de guerriers déchus prévenant une glorieuse victoire en attendant que les ministres (de Dieu) descendus de l’ empyrée posassent pieds sur Terre.

  Michel en face de Lucifer s'exprima :

  — Tu es allé trop loin mon frère, à croire que tu aimes les punitions.

  — C'est moi qui ai encore gagné une bataille et nous sommes prêts pour une revanche.

  — Tu es stupide d'agir de la sorte.

  — Si tu le dis, petit frère !

  Ainsi, les légions se soulevèrent du sol par leurs ailes et les cris firent trembler la terre ferme, aussi la poussière brouilla le ciel.

  Les lances embrochèrent les êtres ailés comme une brochette de viande ; les dagues se plantèrent au milieu du front, dans le cœur ou dans une cuisse, une épaule ; les épées tapèrent les boucliers, se croisèrent, transpercèrent les guerriers déchus ou les soldats de la milice ou bien encore décapitèrent et le terrain aspirait le liquide écarlate.

  Un hurlement de colère se fit entendre au loin dans les profondeurs du ciel, peu après une météorite sortie de l'atmosphère céleste façonnant une pluie de feu et de soufre tuant des milliers d'habitants de la plaine et détruisant la ville.

  La voix ténor cria :

  — Cela suffit mes fils !

  La campagne fertile était devenue un cimetière mélangeant êtres célestes et êtres humains.

  Michel vola jusqu'à la demeure du Tout-Puissant, puis revint auprès de Samaël qui avait retrouvé son fils Apophis gravement blessé, mais encore vivant.

  — Qu'est-ce que tu veux en échange de la paix ? Sache que je n'aurais pas arrêté, ni posé cette question, si le Créateur ne me l'avait pas ordonné.

  — Je désire le contrôle de la Terre.

  — C'est impensable, tu es fou. Père n'acceptera jamais. Lui répondit Michel furieux avant de rejoindre leur géniteur.

  Quelques heures s'écoulèrent avant que le milicien revînt sur le sol terrien.

  — Notre Démiurge à tous est malheureusement d'accord.

  — Tu vois ce n'était pas si compliqué d'admettre ma toute-puissance.

  — Ne rêve pas trop non plus. Tu devras prouver que tu es sur le chemin de la rédemption et tu ne t'opposeras plus à Dieu, ce sera comme un prolongement fautif de la Cité d'Argent et de l'Éden. C'est la seule proposition que nous ayons afin de stopper ce bain de sang, et je remarque que ta fille ne fait pas partie de ton armée.

  — C'est exact et alors ?

  — Je veux donc qu'Harmonia soit la chef de la Milice terrienne que je souhaite mettre en place et sans condition de ta part, c'est une obligation.

  — Soit, faisons les choses ainsi ; mais reconnais que j'ai triomphé.

 — Aaah, non mon frère, disons que nous sommes égaux ; aucun de nous deux n’a gagné ou perdu.

  Et devant leurs hommes respectifs, les deux ennemis fraternels se serrèrent la main.

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