bleu
On peut avoir des bleus à l’âme, être bleu de quelqu’un et vivre une peur bleue. Couleur de la tristesse, des larmes, ou de la mélancolie ; les fleurs bleues connaissent bien ces émotions.
On peut avoir un col bleu, des cartes, des livrets ou des crédits bleus et y voir la couleur du sérieux, celle qui nous lie au monde du travail.
On peut revendiquer le sang bleu (ou le fuir, sacrebleu !) chercher l’appartenance à un groupe une équipe, se différencier. Le bleu regroupe, réunit… allez les bleus !
On peut vouloir l’excellence, être un cordon bleu. Le fromage, la cuisson de la viande ou du poisson, ha ! le bleu en cuisine !
Et comment ne peut penser à notre planète bleue, et au grand bleu… le requin peau bleu, la baleine bleue, le crabe bleu… couleur de l’immensité, de la nature, de la vie.
Mais aujourd’hui le bleu est pour toi, pour eux, pour nous. Le bleu évoque tant de chose qui sont chères à nos cœurs. L’excellence, la vie, la nature, les émotions qui se pagaillent, et la difficulté si profonde de se lier à un groupe. La couleur est bien choisie, apaisante, douce, et tellement variée.
S’il a cinquante nuances de gris, que le noir c’est noir, qu’on est parfois rouge de colère, et que des fois je ris jaune, les bleus sont infinis, changeants, et riches. Pour les dépasser, il n’y a peut-être que les variations du vert, qui rime avec "j'espère".
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