Mon cher fils,

Voilà des mois que tu es parti au front et tu n'es pas encore revenu. Quelle pire torture pour une mère de savoir que son fils peut mourir à tout instant. J'ignore ce que tu traverses car tu sais bien que je ne pourrais pas comprendre et que –CENSURÉ.

Tu sais, ici aussi ce n'est pas facile. On me force à travailler. Les Allemands entrent dans les fermes du coin, volent, et –CENSURÉ.

J'espère que cette lettre t'arriveras en entier. Reviens-moi vite, mon fils.

Lucienne, ta vieille mère