4. Une Sensation Étrange
Arthur se réveilla ce matin-là, bien avant que les premières lueurs de l’aube n’effleurent les fenêtres de sa chambre. L’air était encore frais, chargé d’un silence oppressant qui pesait sur la pièce. Une pression inhabituelle envahissait sa gorge, comme si une force invisible cherchait à l’étouffer lentement. Ce n’était pas simplement la fatigue, mais quelque chose de plus insidieux, un poids qui s’immisçait dans ses entrailles.
Il se redressa dans son lit. Ses muscles, encore engourdis, protestèrent contre ce mouvement. Il se tourna, ses pieds touchèrent le sol avec un bruit sourd, mais ses jambes, faibles, tremblèrent sous son poids. L’équilibre lui échappait, son propre corps refusait de lui obéir. Au début légère, la sensation dans sa gorge devint rapidement plus oppressante. Son cœur se mit à battre plus vite, chaque pulsation semblant résonner dans sa poitrine. L’air semblait plus dense. Il inspira, sans parvenir à calmer l’oppression dans sa poitrine.
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