Cérémonial

13 minutes de lecture

Rigide et austère, elle veillait depuis son intangible place sur le couloir désert étendu par-devers elle en un ruban lustré. L'œil alerte, sa bouche verrouillée, appréhendait l'arrivée du visiteur qui eût cherché à pénétrer le secret de son intérieur. Elle guettait, nerveuse ; elle était la grande porte bleue.

Vigie centenaire, l'assurait-on, sa peinture avait subi les sévices du temps et traitements des malins aux doigts artistes. Dans l'épaisseur vermoulue de son bois avait été gravé un récent avertissement, séduisant dans son ambivalence, moitié marqué de culture, moitié d'humour grivois : « Arrête ! C'est ici l'empire du plaisir. » Un empire, sans doute, à tout le moins une zone habitée de mystère que tant s'étaient hasardés à percer et qu'en ce jour nombre d'indices dévoilaient pour partie.

Par l'interstice, fente conférant à la planche l'impression de léviter au-dessus du sol, dégorgeait un flot de lumière tronçonné d’ombres. À l'extrémité de ces ombres : deux corps pour dicter le ton. Ils s'animaient, luttaient ou s'enlaçaient tant sur le carrelage que contre la propreté douteuse des murs. Peau contre peau, à s'en brûler l'épiderme, à le desquamer, le consumer et le consommer, les partenaires confondaient leurs êtres affamés de violence sensuelle. Camouflés dans le sommeil de l'établissement scolaire, ils tentaient de réprimer les plus hautes notes de leur passion, qu'il convenait de combiner à l'effacement. Un « Chut ! » bien senti, et la valse était prolongée de nouvelles minutes masochistes.

Rompue à l'exercice, Gabrielle tirait parti de chacune de ces minutes. La chose relevait du lieu commun : cette danse était sienne. Sa danse, sa musique. Elle savait s'y prendre pour conduire le plaisir puis d'une main de chef d'orchestre, le faire grimper crescendo, escalader l'intégralité de la gamme jusqu'à son ut. En sa qualité d'experte auto-proclamée, elle-seule savait tout autant comment clore cette rencontre des corps qui ne connait pas celle des cœurs. Lui revenait le devoir de chasser ce que plus tôt elle avait convoqué, et celui avec qui elle partageait le crime. Nulle prière ou promesse ne l'aurait attendrie ; bon an, mal an, à d'autres lieux le compagnon d'une heure rendait son désir flétri, qu'il jurait de rameuter. Cruel, mais nécessaire. S'il était en revanche un point sur lequel l'amant révisait sa déception et admettait la rigueur du cérémonial, c'était celui-ci : aucun baiser ne devait venir en conclusion. Il l'acceptait, car comprenait quelle dynamique signait l'éphémère entrevue. Dès lors se refusait-il à choyer l'Autre, l'impudique. Non qu'il le regrettât. Après tout, ce n'était pas comme s'il en avait éprouvé l'envie. Deux mots échangés, puis le jeune homme nettoyait la scène de son existence, sueur dorsale cachée sous un cartable à bretelles. Au sol, pas un vêtement ni cadavre d'emballage froissé ; le latex était passé de mode chez les adolescents des années 90.

Ce matin encore, le rituel avait repris. Face à la porte bleue seule elle attendit, comme de coutume, que s'essouffle le bruit des pas. Un temps mort de stérile recueillement. Au verso de la plaque de bois, déclarations de haine comme d'amour et traits d'esprit ornaient le revêtement pour un résultat à la poésie anarchiste du plus bel effet. Dans l'encre de ces mots, des décennies contemplaient le cabinet d'aisance, et ces témoignages de grand âge provoquèrent un vertige en la poitrine de Gabrielle. Sous le regard accusateur de la porte elle se sentait écrasée par une honte indicible ; réduite à l'insignifiance de sa condition, elle était le grain de poussière dans le sablier du temps. N'était plus rien, et toujours la porte dévisageait ce rien. Jusqu'à s'en attiser les foudres. Gabrielle s'empara de son sac, en extirpa un compas et grava le fond de sa pensée à fleur de bois. Un éclair brun supplémentaire transperça la peinture écorchée : « Ce sein que vous ne saurez voir ». Les visiteurs peuvent encore l’admirer aujourd’hui, à ce que l’on dit.

L'attente passive pouvait reprendre. Trois minutes, suffisant pour éveiller le doute raisonnable chez n'importe quel tiers de passage et s'en tirer blanchie. Elle sortit. Pas d'applaudissements ? Très bien, s'en passerait-elle. Et puis faut-il admettre que l'admiration du public s'en va toujours à l'orchestre, non à son chef.

Au couloir, il n'était plus trace de celui qui l'avait précédée, le corridor de l'internat affichait l'impassible visage du tombeau dépouillé.

Marqués de tendresse ou de la lime des dents, ces rendez-vous satisfaisaient toujours les attentes de Gabrielle, élevées ou basses. Malgré son jeune âge, elle avait compris la facilité de ce plaisir naturel. Facile à invoquer, autant à manipuler. Un regard, juste un, voilà qu'elle détournait et détenait n'importe quel garçon asservi à la concupiscence. Une façon bien à elle de les posséder, tout en les dépossédant de ce dont ils ne désiraient plus : virginité, pudeur, tempérance. Que ces manières soient répréhensibles, elle n'en doutait pas, mais celle qui n'avait jamais expérimenté l'art de l'attachement, sur l’infamie faisait prévaloir l'utilité sensorielle. Se résigner, par le fait, à contempler de loin l'ivrognerie des sentiments ne la privait pas de son grade de cavalière convoitée au bal des faux-semblants. Si la vierge emportait les honneurs, la salope attirait à elle les regards.

Ne faudrait-il cependant pas s'illusionner. Toute lustrée qu'elle soit, cette médaille comprend ses revers, en la forme première d'une exclamation indignée : « Ils se servent de toi ! » Assertion à laquelle elle était habituée, et qui pourtant continuait de l'irriter. Toutefois, sa réplique demeurait inchangée : « Pas l'inverse ? » Bon, tel n’était pas le cas, en l’occurrence ; il ne s’agissait pas d’utiliser qui que ce soit, plutôt de partager, mais ce distinguo mis à part, le fond du sujet avait de quoi interpeler. Pour quelle fallacieuse raison son statut de femme devait dans le même temps lui octroyer celui de victime ? Un calcul biaisé. S'avouer femme per se revenait à s'avouer victime, et de si nombreuses choses. De son infériorité, de son impuissance, de soi-même. De sa mauvaise foi écœurante. Mais Gabrielle défiait quiconque de la contredire sur un point : il ne tenait qu'à elle de s'écarter de cette conception.

Elle ne se voyait pas esclave des envies des autres, pas plus d'une doctrine rétrograde ne germant que dans les imaginaires les plus stériles. Point de vue défendable, bien que peu entendu. « Mais putain, respecte-toi un peu ! » Elle respectait déjà son désir, n'était-ce pas suffisant ? À croire que non, puisque toujours lui fallait-il se défendre, voire s'excuser. Une femme maîtresse de sa jouissance, sans en supporter les prérequis d’usage (ni rapport de domination ni honte), ne satisfaisait pas grand monde. S'accrocher à son indépendance corporelle représenterait le tort ultime ; la libertine en deviendrait moins digne que les autres. Des autres loin d'être pieux, seulement plus névrosés et dont les secrets scandaleux ne se confient qu'au confort d'un divan ou aux grilles du confessionnal. Aller à la fesse ou à confesse, le choix n'existait pas vraiment.

Cette inégalité durait, durait… Le calendrier scandait de ses chiffres épaissis numériquement « 1995 », aussi bien la fin que le commencement d'une ère. L'époque ne changeait rien aux préjugés, les justifications n’étaient pas plus claires. D'ici une vingtaine, une trentaine d'années, peut-être que…

Pour autant, elle connaissait son potentiel, celui de faire oublier ce que l'existence avait de dégoûtant. Ah ! elle valait donc quelque chose ! En elle, on se sentait si désirable, si bien, et si jeune, et si fort, et si libre. Des qualités prisées, au grand dam des autres élèves, soit épouvantés par son attitude, soit médisants (surtout médisants). Auprès des jugements de valeur, les ragots tenaient une place majeure, forme seconde du revers susmentionné, répandus dans l’opinion publique au centre de la cour du lycée, lieu de rencontre de toutes les nouvelles. Des racontars pour l'essentiel proférés par ces messieurs, par trop arrogants pour reconnaître le pouvoir exercé sur eux par un membre du sexe « par défaut ». À ce sujet, d'aucuns ne manquaient faire observer que même la plus sauvage des lionnes finissait par retourner à la royale étreinte de son mâle. D’accord, mais qui s'en soucie ? « Laissez-moi être lionne ! Laissez-moi être chienne ! » disait Gabrielle. Si elle ne tenait pas à se vendre comme exemple ni à pousser qui que ce fût à la consommation ou l’imitation, elle ne laissait entendre qu’un scrupule l’aurait affectée. Les petitesses, turpitudes et langues venimeuses jamais ne la salissaient. Gabrielle Sirinelli n'était pas du genre à s'embarrasser des mesquineries.

Nous l’aurons deviné : elle s'enorgueillissait de n'avoir eu à expérimenter la prétendue naturelle abdication qu'aurait commandée son espèce. La chose viendrait en son heure, si tant est qu'elle existe bel et bien. Cela étant, Gabrielle était consciente que cet abandon au sentiment se présentait, dans le grand ordre de l'Univers, comme la fin de toute femme ; aussi consciente qu'une fois captive dudit sentiment, elle se devrait de renoncer à ses écarts de conduite. Y renoncer, au nom des bonnes mœurs ou de la morale, ce concept social éculé de négation du vouloir-être. Ou pire, de la dignité sociale, quel sens eût contenu ce terme. Y renoncer, car de la frivolité procède le reniement de la pureté, celle louangée sans que l'on ne sache trop pourquoi. Tradition cléricale ininterrompue, supposons.

Pour lors, elle admettait son hypothétique destin. Si un homme de toujours devait remplacer celui d'un jour, renoncerait-elle au rituel. Mais, qu'on se le tienne pour dit : à son corps défendant, et de son propre chef. Renoncer malgré soi, cela revenait à abdiquer, une issue à laquelle elle n'accordait pas la faveur d'une pensée distraite. Jamais n'aurait-elle posé un genou à terre sous la contrainte d'un autre, dût-elle en mourir mille fois.


Comme elle traversait le couloir, elle croisa l'un des surveillants de l'établissement. Si celui-ci se contenta de l'aviser sans parole ni d'autre mouvement que celui des yeux, elle eut l'amabilité captieuse de le saluer d'une inclinaison de la tête et d'un signe des cornes. Il ne lui en rendit rien. Pour qui se prenait-elle ? Allons, elle ne dupait personne. L'homme, agent éducatif aguerri, était au fait du genre d'affaire prenant place derrière les tatouages de cette fameuse porte. Souvent avait-il croisée Gabrielle dans les parages, elle plus que les autres. La retrouver ici à cette heure ne laissait aucune place au doute.

Contre toute attente, il ne l'arrêta pas, renonça même à lui asséner un laïus moralisateur. Nettoyer les écuries d’Augias, dos cassé récurer l’obscénité crasse ; à quel moment avait-il enfilé la casquette d’un technicien de surface ? Les limites de ses attributions définies par les termes concis mais express de son contrat ne faisaient pas mention d’un devoir de prêche. Deuxième point : outre la faible gravité des infractions dont il pouvait se faire le témoin de bonne foi, il saisissait la normalité de ces derniers. Des adolescents qui s'essayent aux plaisirs de la chair, il n’y voyait rien de plus traditionnel. Et pas moins émoustillant. S'il se montrait honnête… Il envierait cela. Il y a peu, il avait eu leur âge et aurait tout donné pour jouir de cette jeunesse d'une semblable manière. Se trouver une fille assez libérée qui aurait consenti à une telle corruption de sa personne dans la saleté collante des encoignures les plus exigües. L'idée fit son chemin, en devint son unique centre d'intérêt. Hier encore, il avait seize ans, aurait volontiers fait sa petite affaire à cette brunette avant de s'échapper en catimini. Le risque de se faire surprendre serait venu accroître le piquant de la chose. Sa réflexion faussée l’amena à supputer que la débauchée ne devait plus longtemps s’accommoder de la maladresse de coquins tout juste pubères, seul un homme indécemment plus vieux lui ouvrirait les voies de l’ultime jouissance. Au hasard, un homme comme lui.

Pardonnez-le, qui que vous soyez, lui qui n’est qu’homme entré en tentation. Non du fait de la beauté de la tentatrice, toute relative par ailleurs, mais de par cette indescriptible attraction qui, tel un parfum enjôleur, émanait d'elle en de longues arabesques. Difficile, puisque nous l’abordons, de mettre le doigt sur le matériau aux fondements de cette fascination. L'équilibre des traits de Gabrielle n'avait rien pour supplanter celui de ses congénères, en dépit de ses œillades coquines dont l'éclat vert perçait le voile des couches de fard à paupière et de mascara. Ce maquillage outrancier qu'elle arborait comme des médailles à sa peau, n'aurait jamais su faire mentir cette première objection. Sa peau, parlons-en : un bloc de marbre pur, mais pareil attrait n'émeut qu'une faible audience, friande de fleur de Lune. Bela Lugosi aurait apprécié, aurait été le seul.

La vérité était autre, indécelable car enfouie sous un verni trop exubérant pour que l'on s'intéresse au fond de l'objet. Et si la clef de l'énigme devançait ces constats matériels ? Si le seul fait de la savoir capable de s'adonner à de tels actes avec le premier venu, du moment qu'il présentait le minimum de charme requis, justifia que l'on se demande ce dont elle avait l'air au matin, la tête sur l'oreiller ? Une femme d’expérience, d’un âge qui n’en trahissait pas l’existence, il n’y avait là-dedans rien à jeter. Peut-être fallait-il juxtaposer le concret et l'abstrait ; l'enchevêtrement de ces attributs différenciés eût-il concouru à la fantaisie de son allure et ses humeurs. À ce jour le mystère demeurait, au contraire de Gabrielle, intact.

Une nébuleuse attraction que Gabrielle avait tout autant relevée, en bonne ennemie de la fausse modestie. Elle l’appelait pulsion étrangère, celle qui chatouille la curiosité, au point de n'offrir d'autre option que d'y céder et d'invoquer la fulgurance du mouvement, celui de l'âme ou de la main. Comme Dieu aime à recueillir les louanges de ses fidèles, elle se plaisait à attiser les braises des yeux incendiés, mettait à ces fins un point d'honneur à cultiver ses charmes, et par là même les arcanes de son attractivité. Accroissait cette singularité par son physique, par sa gestuelle ou tout bonnement l'expression de son essence. À l'instar du Dieu susdit, était résolue à se livrer à l'amour de la contemplation obséquieuse, quitte à s'aveugler et ne plus distinguer la crête de la brèche qui la traverse.

Et au surveillant de la ressentir, cette pulsion. Plus prégnante qu'une morsure de serpent, l'envie lui empoigna l'aine, qu’il eut toutes les peines du monde à dissimuler, autant que l'érection qu'il sentait poindre comme le petit jour. Il luttait, et de bonne volonté, mais l'attirance que suscitaient ce corps frais et ce visage lisse ayant préservé une pointe d'innocence… La sylphide chamarrée de dentelle rouge et violette lui détournait aussi bien l'esprit que l'afflux sanguin. À ses lèvres moussa une écume dont il effaça le spectre d'un fuyant coup de langue. Ce geste anodin, dont il devina le vil caractère, lui renvoya la réalité en plein visage. Hier il avait seize ans, aujourd'hui trente-et-un. Indécent, lui-même le reconnaissait. Une vérité sifflante et gifflante à la sévérité glaciale d'un couperet.

Il pivota buste et hanches vers l'ombre d'un bureau branlant exilé au couloir. Tentative louable, bien qu'inepte : Gabrielle avait l'œil, l'acuité plus aiguisée qu'un surin. Sans besoin d'en déceler la démonstration priapique, elle lisait le désir au fond des prunelles qui jamais ne se résignaient à se séparer d'elle.

Primeur donnée à l'élégance de la magnanimité ; elle participait à son attrait. Elle dépassa l'homme, parée de son casque chargé de musique et de son masque d'indifférence. Ainsi apprêtée, on lui aurait concédé la vertu d'une vierge. Aussi froid que le jade duquel il était issu, son regard se dédia au couloir débouchant sur la cour du lycée et son autre réalité, celle plus sage dans laquelle Gabrielle se reconnaissait de moins en moins. Quitter le dortoir, ne plus songer qu'à y retourner. Ce matin elle avait partagé le corps d'Alexandre, plus tard fusionnerait avec Corentin. Puis Martin. Peut-être Richard. L'envie d'ailleurs la guiderait, encore qu'elle doutât de trouver cet ailleurs ici.

Un coup d’œil à sa montre. L’intercours touchait à sa fin ; qu’elle se presse, si elle ne souhaitait accuser un retard difficilement justifiable. Tandis qu’elle enfilait l’allée centrale, le couplet des Doors anima sa marche, écho résonnant dans ses conduits auditifs. Elle laissa les paroles fantômes s’évanouir au bout de sa langue et son cœur en rejoindre le substrat.

En effet, les gens peuvent être étranges, les visages hideux, lorsque l’on se sent étranger à sa patrie[1]. Fut-ce au lycée St **** ou au village de Notre Dame d’Islemortes, duquel elle était native et résidente, Gabrielle devait chaque jour éprouver la véracité insidieuse de ce constat : il n’était pas de foyer pour celle qui était née demain.

*

Journal le Nouvel Ouest France, édition du vendredi 21 juin 1996.

Rubrique : faits divers

Entretien avec Mme C. BERNARD, professeur titulaire au lycée St ****

C. B. : Évidemment que je me souviens de cette élève, il était difficile de ne pas la remarquer, c'était un personnage assez « haut-en-couleurs », si vous me passez l'expression. Pour ma part, j'avais été frappée par sa culture. Une fille intelligente, TRÈS intelligente, mais un peu réservée. Comme je vous le dis : pas encline à faire de vague, en tout cas pas pendant les heures de cours. En-dehors, ça n'était pas de mon ressort. Oui, j'avais eu vent des histoires à son sujet. Entendons-nous bien, je ne dis pas que ça ne m'avait pas surprise, mais cela n'avait rien de nouveau dans un établissement scolaire. Cette attitude va de pair avec l'esprit romanesque des adolescents, j’imagine. […] Et c'est exactement de cela qu'il s'agit : d'un roman adolescent, jusque dans ses principaux clichés. On ne s'en méfie pas. Envisager une telle issue… Mon Dieu… Excusez-moi […] Ce type d'histoire ne s'était jamais fini en drame ; il n'y avait aucune raison de s'inquiéter. C'est ce que nous pensions tous, moi la première. Si j'avais su ? Mais si j'avais su, bien sûr que je serais intervenue ! Enfin, avec des « si »… (…)

[1] Référence à la chanson de Morrison (Jim), Krieger (Robby) – 1967 : People Are Strange : « People are strange, when you’re a stranger; faces look ugly when you’re alone. » « Le monde est étrange, quand on s’y sent étranger ; laids semblent les visages quand tu es isolé. » (NDA : toutes les traductions sont de l’auteur).

Annotations

Vous aimez lire F Sinclair ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0