Moi et mes immortalités.
Notre hypothèse est claire : dans un univers infini, notre moi et sa vie se renouvellent des milliards de fois.
Mais avez-vous bien compris la bonne nouvelle, la joyeuse délivrance qui sont cachées, derrière ces mots ?
Nous l’avons dit et redit, nous le répétons : nous sommes immortels.
Certes , je, vous, nous allons toutes et tous mourir dans cet univers local.
Mais, ailleurs cette mort a déjà eu lieu , ou bien ma renaissance est proche , et ces événements majeurs (pour moi) se produisent à l’infini !
La solitude aussi disparaît.
Comment être seul quand je pense à des milliards de moi, et quand je sais que des milliards de moi pensent à moi !
Car dès que je pense à eux, ils pensent à moi.
La solitude face à la mort s’évanouit.
Toutefois, souvent, c’est la mort de nos proches, de ceux que nous aimons, qui nous angoisse.
Mais, il va de soi qu’ils sont, eux aussi, immortels.
En fait cette immortalité s’étend à tout ce qui est autour de nous : les arbres de la haie, le chat qui tourne autour de moi, le fichu moustique (ou la punaise de lit) qui va me piquer cette nuit.
La différence c’est la prise de conscience de cette immortalité.
Sans elle, je ne suis pas plus immortel que le moustique et je me sens bien seul !
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