Spinoza plonge dans le multivers cosmologique.
Une éthique est un chemin, un chemin vers le bonheur.
Ce chemin est libre, totalement libre, on ne contraint personne à devenir heureux, c’est un choix libre, adulte et responsable.
Il n’existe pas un mais des chemins vers la liberté et le bonheur.
Épicure part de l’individu, de notre vie éphémère pour aller vers le bonheur, un bonheur de « dieu parmi les hommes ».
Nous avons élargi ce chemin à l’univers cosmologique , à une immortalité certaine et à des milliards de moi.
Spinoza part de l’Absolu, de la totalité de l’existant connu et inconnu, pour aller vers le bonheur de l’individu.
Spinoza ne pouvait pas connaître le multivers cosmologique, mais toute son éthique se déroule dans un cadre physico-mathématique moderne, celui de Galilée.
Spinoza part de l’Absolu, en définissant Dieu ainsi: « J'entends par Dieu un être absolument infini, c'est-à-dire une substance constituée par une infinité d'attributs dont chacun exprime une essence éternelle et infinie. ».
Nous n’allons pas nous lancer dans une étude détaillée de la pensée de Spinoza, ni même expliquer dans le détail sa définition de Dieu.
Nous nous contenterons de mettre en avant ce qui pourra nous permettre d’éclairer le bonheur spinoziste dans un multivers cosmologique.
Tout devient beaucoup plus clair si nous rappelons que, pour Spinoza, Dieu et la nature c’est la même chose.
C’est donc la nature qui est infiniment infinie.
Notre multivers cosmologique c’est le Dieu de Spinoza.
Ce multivers cosmologique représente le point de départ de notre route commune vers le bonheur.
Spinoza parle d’une substance (unique) infiniment infinie.
Le multivers cosmologique est infini, mais notre progression est lente et prudente.
Spinoza plonge dans ce multivers et le dépasse rapidement.
Le penseur hollandais voyageait, déjà, dans les milliards de multivers que nous envisagerons dans la deuxième partie de notre réflexion.
C’est cela le génie.
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