chapitre 2
Je suis dans ma chambre, rêvant d’une vie plus belle quand tout à coup… je me sens extrêmement bizarre… Les choses les moins lourdes de la pièce lévitent dans les airs. Une lumière jaillit du milieu de ma chambre. Quelque chose d’étrange scintillait… Une espèce de papier se déposa délicatement sur le sol. Un des stylos qui lévitait alors il y a quelques secondes, me retomba sur la tête. Je me redresse et me lève alors de mon lit. Je me penchai pour attraper la feuille tout en contemplant le bazar sous mon lit… je ne comprenais en rien la feuille, ce qui y était écrit me paraissait inimaginable et impossible.
« Bonjour, je sais que tu ne me croiras pas mais… je suis toi. On fait les mêmes gestes en même temps, on a les mêmes vies… on n’est juste pas dans le même monde. Crois-moi s’il te plait. J’ai réussi à prendre contact avec toi grâce à un livre que j’ai trouvé dans une bibliothèque. Je ne sais pas si parfois tu ressens comme une présence bizarre ou si tu te sens un peu mal, mais moi ça m’arrive souvent. Sache que je ne te veux aucun mal et que c’est à toi de décider si tu veux me répondre ou pas. Cela me ferait tout de même plaisir.
Tu trouveras au dos de la feuille les indications des étapes pour me faire parvenir un message
Prends soins de toi Ton deuxième toi
Lila »
Je relisais, encore et encore pour être sûr que ce que je comprenais bien. Je me pinçais, pour la dixième fois. Cela ne pouvait pas être une des blagues de mon cousin Paul. C’était bien trop réel pour l’être. Tout d’abord, je pris peur, puis je décidais de regarder le dos de la feuille. Cela pourrait toujours servir !
Il y avait des espèces de dessins. Comme des symboles qui était pour moi encore incompréhensibles. Il y avait aussi un titre (celui d’un livre, je pense) et le nom d’une bibliothèque. Je me mis à chercher sur Google le nom de celle-ci. Bingo ! Bibliothèque Sainte-Geneviève : Paris, 2ᵉ arrondissement.
La voix de ma tante résonna dans le couloir.
-A table !! Venez manger les enfants.
-J’arrive
Je déposai soigneusement la lettre sur mon bureau et ramassa au passage mon téléphone qui était tombé lors de la venue du bout de papier. Nous commençâmes à manger. Mon oncle entama une conversation « passionnante » d’après lui sur l’étymologie du mot démocratie
-Ce mot a été emprunté directement au grec demokratia, « gouvernement populaire », sans passer par le latin… Bla Bla Bla.
Ce n’était tellement pas intéressent !!! Pendant qu’il continuait son explication si importante je me demandais s’il fallait que j’en parle à ma tante. Non. C’est surement une mauvaise idée. En plus c’est évidant, elle ne me croirait pas. Une feuille qui apparait tout d’un coup, ça n’est vraiment pas commun !
-J’irais à la bibliothèque demain soir après les cours Annonçais-je.
-Laquelle ? Me demanda ma tante
-Sainte-Geneviève.
-Pourquoi tu ne vas pas à celle qui est à côté du collège ? Me demandas mon cousin
-Euh… Parce que j’ai rendez-vous avec une copine. C’est … C'est plus simple ! Improvisais-je en bégayant.
-Ok
Vers la fin du repas, Marie et Hugues partirent dans le salon.
-C’est à toi de débarrasser cria Valentin depuis le couloir.
-Oui je sais ! Criais-je en retour
Après avoir rangé la table, je regagnais ma chambre pour lire un peu. J’ouvris la porte et regardais inconsciemment le coin de mon bureau où j’avais posé la lettre. Je détournais le regard quand je m’aperçus qu’elle n’y était plus.
Derrière moi j’entendis la voix moqueuse de mon cousin.
-C’est ça que tu cherches ?
-Hé rend là moi ! C’est pas à toi !
-Qu'est-ce que c'est ? Une lettre d’amour ? Elle est pour qui ?
-Arrête rend là moi !! Dis-je en lui arrachant des mains. De toute façon tu ne me croirais pas… alors … ça ne sert à rien !
Je le fis sortir de ma chambre et vérifias que la lettre n’était pas trop abimée. Je m’écroulais sur mon lit et sortie mon téléphone. Un message apparu sur l’écran d’accueil. Je l’ouvris. Il venait de Valentin. Quel lourd !
-Dis-moi y’avais écrit quoi stp !! Je n’ai pas eu le temps de la lire ! Camille !!
-Ce n’est pas tes affaires
J’éteignais mon téléphone et fermais les yeux. Demain j’irais à la bibliothèque et je trouverais des informations sur le livre dont parlais Lila dans la lettre
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