Je leur ai menti dès le premier jour, de 2020. En connaissance de cause, j'ai pourtant récidivé l'année d'après. Pour me faire pardonner, cette année, je leur ai envoyé mes vœux, du 1er janvier 2019. Pour l'année prochaine, je vais déjà préparer ma carte de vœux, pour 2024.

Il n'empêche. Le vrai jour de l'an c'est à la rentrée, scolaire.

Il existe 14 autres calendriers utilisés sur la planète avec des dates autres, plutôt au printemps. J'aimais bien celui de notre Révolution, le 1er vendémiaire, 22 septembre, l'équinoxe automnal.

Mais peu importe la nature, l'important est d'arriver à 8h12 sur les bancs de l'école quelle que soit la saison. Grandir en bon petit robot dans un scénario de belles histoires. Pourtant, une seule chose est sûre, c'est que chaque lecteur de ces mots va mourir, comme celui qui les écrit. Alors une fois par an, on se souhaite que ce ne soit pas dans les 365 prochains jours. Mais surtout la santé car pas de suicide ni n'euthanasie pour échaper à une douleur inhumaine. Après tout, on est des robots.

Alors, pour 2024, meilleurs vœux et bonne année, et surtout pas de suicide ni n'euthanasie pour échaper à une douleur inhumaine !

Je sens déjà la joie, l'espoir et le réconfort naître dans leur esprit avide de mensonges à la lecture de ces maux.

Car tout le monde aime bien les histoires de fiction. D'ailleurs on est à moins de 100 jours des élections. Un beau et long calendrier de l'Avent politique en perspective.

Bonne année 2022. Si, si. Et pas l'impératrice anorexique morte poignardée dans un bain de foule. Même Romy Schneider a fait son choix de bonne année 1982.

Et dire qu'on a même pas eu l'occasion de leur souhaiter, aux frères Bogdanov... nés et morts à un temps X masqué dans un monde d'après où l'important est de rester négatif.