En 300 avant Jésus-Christ, des dissidents ont écrit un bouquin fantastique qui disait que 300 ans plus tard, il allait débarquer. Mais non. 300 autres ans plus tard, un empereur romain a bien vu que la spiritualité des dieux qu’ils avaient volé au grecs ne prenaient pas. Heureusement, il est tombé sur le bouquin fantastique, l’ancien testament. Mais c’était too much. Il fallait édulcorer pour que ça passe à son époque. C’est ainsi qu’est sorti le nouveau testament qui raconte que Jésus-Christ s’était pointé 300 ans plus tôt. Comme c’était un peu gros, tout le monde y a cru. À tel point qu’on a brûlé tout le savoir et les druides qui vont avec la culture celtique autochtone pour leur enseigner cette religion périmée de trois siècles qui vient du moyen orient. C’est pour ça que le monde a cessé de progresser et que le moyen âge a duré mille ans. Tous les intellectuels qui ont fait un travail sérieux de recherche sont au courant. Alors quand, à l’université populaire de Caen (merci Raymond), un professeur d’Histoire demande le 3 janvier 2003 (retenez la date) si on doit enseigner Jésus comme un personnage historique ou non, la vérité de la réponse est dure à avaler et molle à enseigner. Allez donc dire à n’importe quel évêque que son Jésus n’a pas existé et il vous répondra : « Non mais tu déconnes ou quoi ? J’ai fait cinq années d’études en théologie après le bac alors oui, je suis au courant, ce n’est pas un scoop mais le plus important ce n’est pas ça, le plus important, c’est d’y croire ! » Et jusqu’au fin fond de la Bretagne chaque village a son église bâtie sur mille ans de mensonges au milieu des dolmens et des menhirs qui ont été érigés plusieurs millénaires avant que Jésus n’arrive pas, surtout pas en Bretagne. Donc, finalement, ils ont été un peu timides avec les autres complots des tours du 11 septembre et le crash sur le pentagonedans la continuité de l’Irak 1 et 2 pour récupérer tout le pétrole qui est l’avenir de l’Humanité et terminer en Afgha que tout le monde a perdu. On les a toutes perdues ces guerres mais au moins aujourd’hui on a gagné le droit de faire plusieurs heures de queue pour remplir son réservoir pour aller au boulot pour rembourser la voiture qu’on a acheté pour aller au boulot. C’est Orelsan qui le dit mieux que moi dans une de ses chansons. Alors quelle histoire on va écrire maintenant pour raconter la fin de l’Humanité ? Le Sida et le Covid ont échoué. Les scientifiques et leur sixième extinction de masse, tout le monde s’en fout. Heureusement, il nous reste Greta, née le 3 janvier 2003 au moment même où le professeur d’Histoire pose sa question à Caen. Et sa neurodifférence (à Greta mais aussi au professeur d’Histoire) a fait la différence. Et de vous à moi, il me semble bien que je crois, en Greta Tintin Eleonora Ernman Thunberg.