La Marche - 2
Avant que le texte ne commence, je tient à passer ce texte dans une autre licence (et uniquement ce texte), celle-ci : Licence CC - Attribution - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification Et, ce, pour des raison, vous le verrez, plus qu'évidentes. On peut commencer ? Bien !
Un pas après l'autre dans ce décors qui pourrait être le Vercors mais aussi l'Auvergne, le Jura ainsi que pour aller au judas pour voir le corps qu'il y a derrière, la personne qui sûrement attend que l'obstacle devant lui s'enlève pour qu'il puisse entrer. Alors la marche s'opère et se sert des pieds pour avancer.
Tu escalades la montagne pour, en haut, cracher tes clopes bruyamment. Mais bon, la vue en valait quand même la peine.
Puis, te voilà en plein milieu du Sahara. Tes habits sont blanc et la température est glacée. En même temps, c'est la nuit. Le dromadaire marche à ta place, mais tes cuisses te tiraillent tout de même pour avoir monté toute la journée sans énormément de pause. Le ciel est dégagé, te laissant voir les milliards d'étoiles flotter et caresser la toile du ciel, courir sur ses douceurs, tout en te questionnant si parmi toutes celles-ci, une seule, au moins, pouvait contenir de la vie. Peut-être pas la vie à laquelle on s'attend, mais une forme de vie, celle-ci pouvant dépasser la raison de l'être humain.
Maintenant, c'est en pleine forêt que tu te trouves. Tu t'es perdu mais tu continus de marcher. Il fait totalement nuit mais tu arrives à voir quelque chose avec ta lampe torche. Tu te sens observé, tu ne sais pas pourquoi, tu ne sais pas pour quoi, tu ne sais pas par quoi. Tu te retournes. Tu t'attendais à voir cet homme blanc, mince, muni d'un costard cravate, sans aucune trace de visage mais des yeux invisibles avec une lueur sadique et innocente brillant à l'intérieur, tu t'attendais à voir ces tentacules noires comme l'encre de chine flotter dans son dos comme des pattes d'araignées : tu t'attendais à voir cette créature effrayante des légendes nommée le Slender Man. Mais rien. Tu entend néanmoins des pas tout autour de toi lorsque, en marchant, tu trouves la page.
Là, tu es au fond de l'océan. Tu ne sais comment tu respires au fond de ces abysses mais tu respires... et, surtout, tu marches. Tu marches droit devant toi, dans l'obscurité et tu découvres toutes les grandeurs cachées à l'humanité. Certains dont tu es sûr que les hommes ne sont pas encore prêt, pas encore assez intelligents... ou, plutôt, qu'ils ne le seront jamais. Tu es alors pris dans un délire métaphysique avec toutes ces découvertes... Comme si tu étais dans l'un de ces jeux d'horreur à la première personne, à la Amnesia, ou bien, encore une fois, à la Slender. Ou comme si tu avait rencontré une délirante folie aux côtés de l'esprit de Lovecraft. Tu deviens complètement fou lorsque tout s'arrête et que tu soit de nouveau téléporté autre part.
Puis, maintenant, la ville est à toi... ou, plutôt, tu es à la ville, filmé par plusieurs caméras. Tu dois faire une longue marche et ne pas t'arrêter, tu dois survivre à cette téléréalité morbide. En effet, ici, c'est Marche ou Crève. Marcher, aussi, à ce que l'on dit, vide la tête. Si tu t'arrêtes ici, ça l'est aussi... sauf que le vidage est extérieur avec une vidange de balles. Tu contrôles alors ta respiration pour ne pas être trop tôt épuisé et tu réfléchis pour ne pas penser à la douleur : tu découvres ainsi beaucoup de chose sur toi. Tu te découvres enfin en totalité. Et tu découvre aussi que tu ne peux plus te téléporter et que tu devras aller au bout de cette expérience. Jusqu'au bout, jusqu'à la mort...
Dommage : tu viens de t'arrêter.
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