La Marche - 3
Un engrenage s'active. Il tourne sur lui-même à l'infini et touche, caresse un autre, plus grand. Il lui donne la force de continuer, malgré la rouille qui l'habite tel un parasite, qui le ronge de plus en plus tel la lèpre... Mais, malgré tout cela, il continue de fonctionner et encourage les autres avec lui.
C'est maintenant une véritable machine que l'on voit, comme l'intérieur d'une horloge vue par un Steam-Punk. Tout est bruyant, dérangeant... mais, dans le même temps, le silence est omniprésent. Et le bruit du pompage s'active soudainement.
C'est ainsi que les tendons se font battre par un ordre venant de la cervelle et qu'un homme, ou une femme, ou un enfant, ou un lion, un zèbre, une antilope se met à marcher, se met à courir dans tous les sens, ne se rendant pas compte du travail intérieur produit, ne se rendant pas compte que son corps n'est que machinerie...
Ainsi va la vie.
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