Deux paires d'yeux II
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Les oranges rayons et les nuages gris
Sont en plein bataillon sans pousser un seul cri
Tandis que le haillon du doux vent rabougri
Me caresse au crayon qui ainsi me décrit.
Pendant tout mon séjour, le rêve m’assaillit
De cauchemars vautours et ensuite jaillit :
Je contemple en plein jour le Pays de la Nuit,
Dessine ses contours pour détruire l’Ennui,
Dessine la neige, le noir et puis son blanc,
Celui qui allège ces roches tout tremblant,
Et ensuite le vert, le jaune, le marron…
Le Printemps et l’Hiver tournent tous deux en rond.
Ô, grandeurs affolées, tout à vous je me voue !
Montagnes désolées, quels monstres cachez-vous ?
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