Pensées

Une minute de lecture

A mon grand désarroi, je suis un inconditionnel de la gratitude. Cette chose qui vous pousse à en faire d’autres que vous n’aimez pas. Ce crédit mystique accordé par on ne sait qui à notre personne, qui nous pousse à agir pour le “bien commun”. Oh non je ne suis pas un héro, ni un vaillant défenseur de la justice et des droits qui arborent un noir sur le visage pour tabasser les méchants. Je suis simplement un être triste, harponné par le bon sens qui fait de ma vie un endroit où l’on perçoit l’enfer comme un paradis. Être gentil est la qualité la plus détestable qui soit, c’est celle qui vous mure dans un étau infernal qui se noue sur votre coeur et le resserre tous les jours jusqu’à l’éclatement. Un éclatement qui ne vient jamais, car, comme tous les bourreaux sadiques, il connait le moment précis de non-retour et s’arrête pour garder sa proie intacte et disponible pour ces tortures quotidiennes.

L’histoire d’une promesse immuable dont on n’aimerait se délester, dénouer nos lèvres pour cracher la vérité.

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