Le caméléon

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Nils a réussi à trouver un ami de sa mère après un circuit sur l’île en écumant chaque lieu décrit par cette dernière. Jusqu’à là, on ne s’est rien mis sous la dent.

L’adresse se trouve au nord dont des passants nous on aider à y accéder. Sur place, un bidonville entre plage et forêt des regards suspicieux dont celui menaçant sorti de l’une des plus grandes cabanes en taule. Il sort son arme, la charge et nous tonne :

— Si vous êtes des taupes, de sales rats dégagez ! Si vous cherchez de la coke ou des putes, je peux éventuellement vous être utiles et également si vous êtes de pauvres touristes mais en échange de quelques billets, sales blancs !

Nils lève ses mains et je l’imite. Je veux lui dire de partir hors il s’avance d’un pas assuré. Je n’ose bouger et je panique encore plus quand l’homme braque son arme.

— Je ne suis ni touriste, ni rat, ni taupe. Je ne cherche pas de drogue ou de jolies filles dans mes draps.

— Alors que veux-tu ?!

— Je suis le fils de Nicole Nekiem. Enfin, Nekiem était le nom de mon père mais mes grands-parents qui étaient d’ici, s’appelaient Bechem.

— Et alors ?!

— Ma mère connaissait aussi un ami à vous, Hector Démon. Je cherche un certain caméléon. J’ai besoin de lui parler, je cherche à me venger de la mort de mes grands-parents maternelle. Hector avait promis à ma mère de le faire. Malheureusement, ils ne sont plus de ce monde.

L’homme baisse sa garde toujours suspicieux. Il s’avance et d’un regard somme des curieux de retourner vaquer à leurs occupations. Il a l’âge d’être mon père. Il tourne autour de nous puis revient en face. J’admire l’aisance de mon homme de se dévoiler à un possible inconnu. Pourtant on peut se tromper de cible. Cependant, il transpire et moi aussi. J’ai mal aux bras et j’espère qu’il peut nous dire d’arrêter. Heureusement, il nous accorde l’entrée.

On s’avance doucement mains dans la main pour ensuite attendre à l’intérieur modestement décorer.

— Sur le canapé en face de moi.

— Merci Monsieur

Il ne me calcule pas et on patiente encore. Il pose son arme débout sur le canapé et s’allume une cigarette.

— Tu as des preuves de ce que tu avances, jeune loup ?

— Oui…j’ai quelques photos, d’elle et Hector puis de moi à différents âges avec elle.

Il arrache l’enveloppe des copies pour continuer son examen. Il s’arrête un œil triste sur celle de ses amis. Puis, il lui redonne et il continue son interrogatoire :

— C’est vrai que tu lui ressemble. C’est bien le fils de ta mère blanche. Je me suis toujours demandé que foutait une pauvre famille blanche ici. Noyé dans la misère…je suis désolé pour ta mère et apprendre le décès d’Hector me fait mal aussi. Alors comme ça, tu cherches une vengeance ?

— Oui. Je n’ai jamais rien su de la vie de ma mère et bref, je vais pas raconter comment je suis arrivé ici. Tout ce dont j’ai besoin, c’est lutter contre l’injustice.

— Et ta mignonne, elle cherche quoi ?

— Elle m’aide par amour.

— Vous ne savez pas dans quoi vous vous embarquer jeunes brebis. Je peux être vôtre guide durant le périple dans les ténèbres des hors la lois. J’ai chercher moi aussi ce chemin mais Hector a continuer j’imagine bien longtemps après moi. Il m’aurait dit quelque chose s’il avait accompli sa mission. Vous savez, j’ai eu quelques pistes mais rapidement, j’ai dû endosser le rôle de chef. J’ai longtemps errer pour faire mes affaires. Alors, si vous êtes chauds pour finir leurs vœux, faut me faire confiance, les jeunes. Vous avez de la famille ?

— Non, mon père à…est mort se rattrape Nils. Et …

— Je n’ai rien à perdre. Je manquerais à personne, mes parents sont morts.

Il rit en entendant nos réponses puis réfléchis correctement installés. Il masse sa barbe grisonnante puis se gratte le peu de cheveux qui lui reste.

— Je vois. Pas de travail ?

— Julie non et moi, je suis propriétaire de quelques biens immobiliers.

— J’imagine que tu dois parfois être sur place pour gérer ?

— Je passe par une agence, celle de mon cousin. Enfin, j’ai dis pas de famille mais je parle encore à mon cousin et j’ai un ami d’enfance. Il est au courant de mon plan. Quoi Julie ?! Ne me regarde pas comme ça, il est muet comme une carpe ! Je te promet qu’il ne dira rien !

— Hum, je comprends. Pour qu’on commence notre mission, on devra changer d’identité, assez souvent. J’ai l’habitude, ne soyez pas déjà inquiet !

— J’ai lu un peu que ma mère avait recourt à ça.

— Ouai. Pour ça, je demande aussi que vous coupez tout vos comptes. Vous devez ne plus exister pour l’état du moins pour l’argent, vos adresses ect. On reste des Français mais on change de noms. Vous comprenez ?

— Oui et comment on fait ça ?

— Je vais vous expliquez.

On écoute attentivement tout en nous servant du rhum et quelques biscuits un peu dur. Son plan à l’air si facile et je le crois volontiers même si sans Nils, j’aurais pas accepter l’aventure.

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