Le commencement
Novembre est là et on revenu en pays pour quelques formalités, trois jours après la rencontre. En vérité, j’angoisse et je voulais rester en France. Mais je ne peux laisser mon homme, l’amour est plus fort que tout.
J’ai vendu mon appartement rapidement et mes affaires. Informer sur mon blog, sa fermeture et donc garder mes papiers qu’on jettera là-bas. Nils de son côté, a négocier avec son cousin pour vendre ses biens. Il l’a expliqué vouloir faire un long voyage autour du monde et donc n’a plus d’intérêt à gagner plus. Cherchant une vie plus raisonnable. Et qu’il ne doit pas d’inquiéter s’il n’a aucune nouvelle pendant des mois.
— Il est en retard. Tu n’as pas son numéro ?
— Malheureusement non.
— Pff…
Je me rassois sur ma petite valise en regardant la pluie. Une heure qu’on est sur place et Nils est nerveux. Il fume en marchant les yeux sur le béton en lorgnant sa montre. On lève enfin les yeux surpris quand deux hommes en costard avec des lunettes de soleil nous demande :
— Julie et Nils ?
— Oui ? lui répond mon homme
— Veuillez nous suivre, votre guide vous attend.
Ils s’en vont et c’est main dans la main qu’on les suit. Le peu de passagers ne semblent pas paniqués. Une limousine nous attend au fond d’un parking, le plus éloigné. L’un des hommes nous invite à rentrer et l’autre range nos deux bagages. Le caméléon fume son éternel cigare et on démarre enfin.
— Désolé pour l’attente, j’avais un imprévu. Bien, vous avez bien voyager ?
— Oui Monsieur lui confirme Nils
— Parfait, au fait, je ne vous ai jamais donner mon prénom. Urbain, on va se tutoyer. Sinon, vous semblez avoir peur, il ne faut pas. Tout ce vous devez savoir, c’est que vous pouvez poser des questions si vous voulez. Je vais vous expliquer le programme.
— Quel programme ?
— On ne va pas encore aller chercher les salauds. Non, ça serait trop dangereux et vous n’êtes pas prêt. On va embarquer en mer jusqu’au Venezuelas, on sera en majorité français. On restera au moins trois mois pour vous former au maniement des armes, à devenir une pute pour madame, à vous déguiser, à vous accoutumez notre langage.
— Eu, je ne veux pas coucher avec…
— Chut, Nils, tu as toujours la vengeance dans le sang ?
Nils serre toujours ma main et je le sens moins sûr. Il ressens aussi ma peur et je peux entendre ses doutes. Urbain pointe son flingue qu’il charge et attend satisfait.
— Oui Urbain…je refuse l’injustice et je sais que la justice ne donnera rien.
— Bien, super. Et toi, Julie, tu l’aimes Nils ?
— Oui…je suis prête à tout. Je le suivrais partout où il va.
— Et vous n’avez rien à perdre que de votre sang. Quand je te demande d’apprendre à coucher c’est un rôle. Il faut souvent s’infiltrer chez nos futurs cibles. Tu comprends ?
— Oui Urbain, ça me rassure.
— Tant mieux, maintenant donner tout vos papiers.
Nils sa veste pour lui tendre une pochette. Urbain le range dans la sieste et garde l’arme à côté de lui. On n’ose le déranger surtout quand il écrit sur son téléphone.
— On arrive bientôt à port.
— Combien de temps de traversé ?
— C’est long, jeune demoiselle.
Le silence sera notre compagnon jusqu’à notre arrivé. Le trajet fût long et on n’a pas eu la possibilité d’échanger vu que je dormais dans une couchette seule.
Une fois sur place, je suis séparé à nouveau d’office de lui pour me retrouver dans une maison close. Malya sera ma patronne mais elle me semble pas très commode.
Je ne sais pas où est Nils, on n’a pas de moyen de communiquer. Le camps « Naskar » contient une communauté d’une centaine de personnes. Cacher en partit dans la forêt proche de la plage paradisiaque et entouré de gardes armés.
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