Chapitre 12 : Le romantisme n'existe plus

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C’était impressionnant d’observer à la vitesse à laquelle une obsession pouvait changer une personne. Le plus doux des agneaux pouvait alors se transformer en le plus féroce des loups. La plus gracieuse des gazelles se transformer en lionne sanguinaire. C'était ce qui arrivait à Ophelie.

Le jour, aussi blanche que la neige. Le soir, partagée entre son addiction au Bar To Hadès et à ses plans de domination de cet homme qui avait osé jouer avec ses nerfs. Néanmoins, alors qu’elle élaborait sa vengeance, un sourire satisfait étirait ses lèvres rosées. Il serait bientôt à elle. Et si la douceur et la ruse n’avait pas encore fait leur preuve, Ophelie était prête à laisser parler la force. Peut-être que l’hôte serait plus réceptif à la violence qu’aux caresses. La jeune femme ne reculerait devant rien pour obtenir ce cœur qui lui avait résisté. Tout cela parce qu’il avait osé se moquer d’elle, de ses sentiments.

Une semaine avait suffi à la jeune femme pour récupérer l’intégralité des données qui lui permettrait d’attraper le chat. Ce gros matou qui jouait les lions de la savane. Elle le materait sans aucune hésitation. Elle montrerait à cet animal de quoi la gente féminine était capable. Elle lui montrerait qu’elle aussi pouvait aisément éclipser ce pauvre Sebastian.

Tout avait été organisé, la maison vidée de ses habitant les plus problématique et les domestiques dans leurs quartiers pour la soirée. Bien entendu, le concours de Karl lui avait été necessaire.et même si ce dernier avait rechigné, Ophelie avait su mentir assez pour le convaincre de s’abaisser à aller assommer un homme qui ne lui avait rien fait. Pauvre Karl… être domestique d’une Tompson, cela pouvait aussi être obligé de se salir les mains. Ophelie pouvait bien passer pour un méchante stalkeuse, ou une harceleuse en herbe, elle n’en restait pas moins une kidnappeuse hors pair. Pour son premier crime, elle y avait été à fond. Elle s’était entrainer à faire des nœuds solides, c’était procurer les meilleurs baillons et ce n’était qu’un petit aperçut de ce qu’elle avait prévu pour ce pauvre serveur qui avait cru pouvoir jouer avec elle, avec son corps.

Un trajet dans un coffre plus tard, Oliver avait été allongé sur un vieux lit branlant, dans la cave à vin de la maison familiale d’Ophelie. Parfaitement insonorisée, sans fenêtre avec une seule porte d’accès donc Ophelie avait caché la clé. Sa proie ne pourrait pas facilement s’échapper.

Fière de son œuvre, Ophelie regarda patiemment sa victime se réveiller de son coup à la tête. Elle avait bien étendu vérifié qu’il n’était pas blessé avant de sérieusement l’attacher au lit. La demoiselle avait aussi pris soin de bander les yeux et bâillonner l’homme.

Si l’obsession d’Ophelie s’était peu à peu transformée en folie délirante, elle semblait se nourrir de ce sentiment d’accomplissement qui gonflait son cœur de fierté à voir la silhouette de la personne qu’elle convoitait le plus au monde. Cette personne si fière qui était maintenant à sa merci. Complètement à sa merci. Installée sur un simple tabouret, elle observait la respiration calme et profonde de son prisonnier. Elle avait été impatiente jusqu’à maintenant, dès lors, elle pouvait se calmer. Oliver n’irait pas bien loin enfermée dans cette cave.

Ophelie avait patienté quelques instants, puis avait décidé de ne pas perdre de temps et s’était servi un verre de vin aussi âgé qu’elle et sûrement presque aussi savoureux. Elle entamait d’ailleurs son troisième demi-verre lorsqu’elle vit les cordes commencer à se tendre, la respiration du garçon s’agiter tout comme elle imaginait que les muscles du kidnappé pouvaient se tendre sous sa chemise.

A le voir s’agiter comme un vers (mais le vers le plus sexy que dieu ait pu créer), la brune se retint de rire. L’euphorie la gagnait de plus en plus, faisait courir sur sa peau comme d’agréables décharges électriques. Que c’était délicieux d’avoir le pouvoir sur « monsieur Oliver ». Celui même qui s’était auto-proclamé indispensable.

D’une simple caresse sur le visage, elle attira l’attention de l’homme tout juste réveillé. Ce dernier se crispa à ce contact. Et il attendit que la rencontre de leurs peau se termine pour se mettre à s’agiter de plus belle. Il ne criait pas à travers le bâillon, grognait seulement sur la solidité des liens, faisant grandir la fierté qui commençait à transpirer par chaque pore de peau de l’héritière des Tompson.

Finalement, le petit rire à la limite de l’innocence fusa. Donnant à Ophelie un style encore plus vivant d’Harley Queen. A ce son, elle put constater que son cobaye cessa de bouger pour se concentrer, les sourcils froncé. Puisqu’il était calmé, il pouvait avoir le droit à la parole. Et sans plus attendre, Ophelie retira le bâillon qui entravait les lèvres et la respiration d’Oliver, ce dernier tirant dessus pour accélérer la libération.

A force d’avoir trop tiré sur ses lien, il était haletant, sûrement désorienté à cause de son léger chaque à la tête, mais aussi par le léger étouffement qu’avait créé le tissus contre sa bouche.

- Dites moi où je suis et qui vous êtes, peut être me montrerais-je miséricordieux par la suite ! Siffla l’homme attaché avec une conviction impressionnante au vu de sa position délicate.

Les mots, le ton, les émotions qu’il relâcha firent tout simplement frissonner Ophelie qui ne put retenir un nouveau rire.

- Qui êtes-vous ! Et que me voulez-vous ! Si vous désirez une rançon, je pense que vous avez choisi la mauvaise personne. Enchaina-t-il tout en essayant de s’extraire de ses liens. Sans grand succès.

Nouveau rire.

Croyait il sincèrement qu’elle avait fait tout cela seulement pour obtenir une rançon ? Cette rançon, si jamais il avait été question de cela, lui aurait seulement servit d’argent de poche. Elle n’en avait pas besoin. De plus, elle espérait bien que son entrevue actuelle ne serait pas ébruitée. Encore quelques secondes, elle le laissa mariner. Qu’il pouvait être sexy lorsqu’il se sentait acculé.

- Alors quoi… Vous aller me laisser là et continuer à vous moquer … et c’est tout ?

La voix d’Oliver était pleine d’assurance presque arrogante tandis qu’il était la victime de l’histoire. Ophelie respectait cela. Le fait de rester fier et ce, peu importait la situation. C’était une sorte de preuve de noblesse indéfectible à ses yeux. A moins que ce ne soit de la provocation pure et simple ou bien de l’inconscience. En cet instant la kidnappeuse n’aurait sût le dire. Et c’est sur cette réflexion qu’elle s’éloigna de l’homme tant convoiter.

Le chuintement léger de ses ballerines sur le sol était la seule chose qui pouvait donner à Oliver un indice sur sa position. Quelques secondes plus tard, elle était de nouveau près de l’homme, une vieille cravache entre les dents tandis que sans dire un mot, elle se hissait au-dessus de lui, à califourchon.

Assise sur son ventre, elle espérait bien rendre la respiration de son prisonnier difficile. Assez difficile pour qu’il se focalise sur autre chose que ses doigts fin et froid qui défaisait les boutons de la chemise blanche légèrement froissée par le transport. Cependant, cela ne sembla pas suffisant car une fois que ses doigts furent entré en contact avec la peau pâle du jeune homme, ce dernier commença à s’agiter comme un possédé, apparemment déterminer à désarçonner sa cavalière entreprenante.

- Ne me touchez… pas ! Siffla-t-il entre ses dents, comme s’il s’interdisait de hurler.

Enfin, il avait beau ordonné, Ophelie venait de libérer son torse parfaitement déssiné tout en profitant pour toucher sa peau chaude. Un réel délice. Une fois sa tache terminée, elle s’éloigna d’un pas, reprenant dans sa main son instrument d’équitation.

- Allons allons… Ce n’est pas comme si tu avais ton mot à dire Oliver… Tu es à moi désormais. Et tu n’as pas le choix, tu vas faire tout ce que je veux… pour de vrai. Déclara finalement Ophelie avant de faire claquer mollement sa cravache sur le corps déshabillé de sa proie.

Le prisonnier aveugle ne put qu’accuser le coup, retenant un grognement de surprise, serrant les poings pour ne montrer aucune faiblesse. Cela avait dû être douloureux au vu de la couleur rouge que prenait la peau à l’endroit de l’impact. Cela devait faire mal et pourtant, un sourire large étira rapidement les lèvres du futur martyr.

- Et bien ! Moi qui croyais que tu étais une gentille fille… Ophelie… Je suis surpris que tu sois en fait une adepte du SM… Détache-moi et je te montrerais comme il faut faire. Déclara-t-il après avoir reconnu sans peine la voix de la jeune femme.

Ophelie n’était pas contrarié qu’il ait deviné qu’il pouvait bien l’avoir volé au monde. Et mieux, cela lui plaisait qu’il ait pu retrouver rapidement son identité. Cela ne l’empêcha pas de lui offrir deux nouveau coup, dessinant un triangle rouge sur a peau lisse et délicate de sa victime.

- Je trouve que je m’en sors très bien pour le moment. Et toi, tu es parfaitement à ta place. Répondit Ophelie qui s’était rapproché pour toucher avec curiosité les nouvelles marques faites.

L’homme de ses rêves à sa merci. Elle en avait rêvé si longtemps, elle en avait rêvé si fort. Et maintenant, elle pouvait lui faire tout ce qu’elle désirait. Elle se retint de sautiller de joie telle une enfant, préférant remonter à nouveau sur le corps impeccable de l’hôte. Lui caressant encore une fois son torse offert. Avant d’elle ne se penche pour lui offrir un simple baiser. Doux… sensuel. Emplie d’amour… Tout cela pour contraster avec la morsure près de l’un de ses tétons, faisant siffler de douleur Oliver. La jeune femme était aux premières loges pour voir les réactions de ce corps offert rien que pour elle.

- A quoi est-ce que tu joues Ophelie… Détache-moi maintenant. S’impatientait Oliver en ayant portant calmé l’agressivité de sa voix. Ophelie voyait clair dans son jeu, il cherchait à l’attendrir à capturer sa pitié ou son affection…

- Il est hors de question que je te détache Oliver. Pas maintenant que tu m’appartiens. Minauda la demoiselle qui laissait maintenant ses lèvres vagabonder sur la peau de plus en plus chaude du prisonnier, laissant son propre corps s’appuyer sur l’autre.

Petit à petit les baisers tantôt doux tantôt possessifs d’Ophelie remontaient vers le visage de l’homme entravé. Bientôt, la hors la loi avait ses lèvres dans le creux du coup de sa cible, la lui maintenant ouverte en ayant attrapé une poignée de ses mèches argenté et douce.

Il sentait bon le savon mélanger à un reste de parfum frais. La jeune femme se laissa aller à inspirer profondément ces odeurs… L’odeur de son favori. Il fallait qu’elle s’en imprègne pour ne jamais l’oublier. Mais ce n’était pas tout ce qu’elle souhaitait. En effet, si elle ne voulait pas oublier Oliver, il était hors de question que lui l’oublie si facilement. Alors la peau qu’elle avait sous les lèvres, elle se mit la malmener avec ses dents et le reste de sa bouche, l’embrassant avec passion dans le but d’y laisser un suçon réalisé à la perfection. Marque de son affection et de son désir qui ne s’en irait pas si facilement.

- Sale petite pe…

Une peste ? Oui… Sans aucun doute. Mais elle était merveilleusement peste. Si Oliver n’avait pas pu terminer sa phrase, ce fut à cause du baiser qu’Ophelie lui offrait généreusement, lui coupant la parole avant que l’insulte n’eut été énoncer, empêchant ainsi de donner une nouvelle bonne raison à Ophelie de lui faire encore gouter à la morsure de la cravache. Le baiser ne fut pas doux. En effet, il ressemblait plus à une bataille acharné entre le désir d’Ophelie de profiter des lèvres si douce qu’elle avait doublement kidnapper que d’éviter les dents de sa proie qui cherchait à la dévorer, à la blesser. Ce faisant, elle avait pris la précaution de lui serrer la gorge, serrant plus fermement dès qu’il essayait de se redresser pour l’attaquer plus vigoureusement.

Cette lutter qui s’était voulu innocente laissa les deux protagonistes à bout de souffle. Autant Oliver qu’Ophelie qui n’était finalement que très peu familière de ce genre de pratique agressive.

Et finalement, un rire fusa. Pas celui d’Ophelie, cette fois-ci c’était Oliver qui se laissait aller à l’hilarité. Cela ne dura qu’une ou deux secondes, terminant sur une note narquoise parfaitement audible. Cela fit se redresser Ophelie prête à gifler si une grossièreté sortait des lèvres de son futur amant.

- Et tout cela à cause d’une stupide rivalité envers Sebastian. Le pauvre, il se sentirait terriblement embarrassé s’il savait que tout était de sa faute ! Lâcha Oliver qui, malgré le fait qu’il montre de l’amusement, avait à mâchoire crispée tout comme ses muscles étaient bandés, cherchant toujours une faille dans le nœud qui maintenant Ophelie à l’abri de son courroux.

La jeune femme sentait sa pression sanguine monté. Le ton employé, le rire et les mots utilisés la mettaient en colère. Pourquoi ! Pourquoi alors qu’ils étaient tous deux l’un contre l’autre fallait-il qu’il pense à Sebastian ? Il n’avait pas sa place ici. Pas sa place entre eux deux.

Ce ne fut que lorsqu’Oliver lâcha un grognement rauque de douleur que la demoiselle relâcha la pression. Sans douceur, elle venait de lui griffer profondément la peau. Laissant six trainées rouge et sûrement brulante. Elle ne l’avait pas voulu. Pas consciemment du moins, et pourtant, elle lui avait fait mal et étrangement, cela la soulageait. Cela lui faisait du bien de le sentir souffrir pour ces paroles déplacées.

- Je vais te faire mal Oliver. Tu as beau sourire. Je le ferais disparaitre… Je sais comment dresser les tigres. Et tu vas te plier, Oliver. Peu importe le nombre de coup, peu importe que ton sang cool. Tu auras mal. Jusqu’à ce que tu me supplie d’arrêter. Souffla-t-elle tout en se prenant au jeu de la méchante.

Ponctuant sa phrase avec un coup de cravache, elle fit onduler son bassin contre celui de son prisonnier. Se retenant de gémir sous la vague de plaisir qu’elle venait de recevoir. Mais ce qui la satisfaisait d’avantage que la position totalement soumise de son amant futur, c’était la légère raideur qu’elle commençait à ressentir entre ses cuisses. Apparemment, Oliver était loin de resté indifférent à ses charmes. C’était une bonne chose. Elle continua donc ses ondulations jusqu’à obtenir ce qu’elle désirait : L’excitation d’Oliver.

Le sentir contre elle malgré leur vêtement, le voir contraint de résister à ses avances, les dents serrées pour ne pas exprimer son soulagement à chaque frottement. Délicieux spectacle. Elle comptait bien le sublimer d’avantage.

Sans attendre d’avantage, la demoiselle avide de ce corps qui lui donnait chaud, elle finit par se mouvoir de façon à libérer le loup toujours emprisonné dans un pantalon ajusté. Cette fois-ci, Oliver ne put contenir son soupir de soulagement tandis qu’Ophelie caressait cette virilité dressée qu’elle camoufla rapidement sous un préservatif

- Si c’est pour cela que tu m’as fait venir, j’aurais apprécié une tasse de thé d’abord. Fanfaronna Oliver.

Ophelie fronça les sourcils tandis qu’elle retirait les vêtements inutiles avant de revenir au-dessus, le dominant en position assise, le toisant comme une noble pourrait mépriser son vassal.

Un nouveau coup de cravache claqua en réponse à la témérité du jeune homme.

- Je me fiche de ce que tu peux apprécier ou non, Oliver. Il n’y a que ce que je désir qui compte. Et cette nuit… cette nui, Oliver. Tu es à moi. Murmura la demoiselle.

Une nouvelle fois, elle vint plaquer ses lèvres sur celle de son prisonnier. Cependant, cette fois-ci et à la grande surprise de la kidnappeuse, l’homme sembla accepter le baiser, sans chercher à la mordre, il était venu chercher sa langue, avait commencé à diriger leur échange de plus en plus passionné. Sous sa main, elle pouvait sentir le rythme cardiaque affolé de sa proie, lui indiquant que monsieur n’était plus une simple statue de marbre qui se contentait de jouer un rôle qui lui plaisait. Il vivait l’instant, il la voulait, elle en était certaine.

Leur baiser se rompit l’espace d’un instant, seulement le temps que leurs deux corps se lient pour n’en former qu’un, délivrant les deux personnes d’une tension qu’ils avaient sur faire monter, tôt comme la température de leur corps.

La suite de l’échange fut un véritable tourbillon de gémissement, de coups de reins, de griffure et de morsures. Ophelie avait laissé son contrôle s’en aller pour s’adonner au plaisir. Le bandeau qui avait privé Oliver de sa vue avait fini par s’en aller. Mais cela ne comptait plus aux yeux de la demoiselle qui se laissait aller à la luxure. Elle s’était même sentit plier aux exigences de son captif quand ce dernier li avait murmuré d’accélérer la cadence de leur mouvement.

Le gout du sang s’était mêlé à leur baiser à un moment donné. Et encore une fois, cela n’empêchait pas Ophelie de continuer d’embrasser cette bouche qui pouvait dire des choses si amères. Même si pendant l’un de leur échange leur dent s’était croquée. Le plaisir qui brulait ses veines et embrasait son bas ventre lui faisait tout oublier.

- Ophelie… Ophelie détache moi… Finit par quémander une ultime fois le garçon toujours attaché.

Dans le feu de l’action, c’était comme si elle ne réfléchissait plus, et croyant s’offrir d’avantage de plaisir, qu’Oliver resterait sache, ne pensant pas une seule seconde à une rébellion, elle tira sur les liens, les défit sans mal.

Nouveau tourbillon. Tourbillon plus physique cette fois puisqu’elle se retrouva en une fraction de seconde sur le dos, sur le sol dur et froid de la cave. Le lit était tout près, mais elle était tombée. Un poids sur son corps et des mouvements aussi violent que sublime entre ses cuisses. Elle mit du temps à comprendre qu’elle avait perdu tout contrôle. Qu’elle avait laissé le tigre sortir de sa cage et qu’elle était devenue l’agneau sacrificiel.

Tout continua de se passé sans qu’elle ne puisse rien contrôlé. Ses mains, Oliver les tenait au-dessus de sa tête, l’emprisonnant à son tour. Un jeu de kidnappeur kidnappé. Et elle ne chercha pas à s’en échappé. Prenant tout ce qu’Oliver lui offrait. S’accrochant à lui à la force de ses cuisses, elle ne voulait pas qu’il la quitte. Elle le voulait pour toujours.

Mais quand elle reprit ses esprits, il était déjà trop tard. Chancelante, elle avait eu du mal à se relevé. Son ébat improvisé l’avait complètement vidée de ses forces. Elle qui pourtant se targuait d’entretenir sa forme. Il fallait croire que quarante minutes de tapis roulant ne suffisaient pas.

Assise sur le lit de fortune, encore tremblante, elle respirait son chemisier. Il avait l’odeur d’Oliver… Cette odeur était la seule chose qui pouvait lui prouver que tout cela n’avait pas été qu’un fantasme.

Tout avait été réel…

Tout avait été parfait.

Tout devait se reproduire.

Ophelie avait décidé que ce serait Oliver. Oliver et personne d’autre… Que ce dernier le veuille ou non, elle le ferait changer d’avis ! C’était son nouvel objectif !

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