Théopharne, sans préoccupation, face aux menaces mentales de la Cerbusés à Vlotrios - détour sur le récit

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Il était un temps que nos tendres enfants ne sussent pas, où leurs cœurs si purs trouvaient dans leurs boîtes à conscience le réservoir d’une psyché insoupçonnée, multiforme et versatile, débordant d’un sanctuaire mental d’un temps ancien.

Nous étions sur la presqu'île grecque de Xèlias où la vie irriguait le sol, dense et diversifiée.

Dans ce milieu terrestre embrumé des douces sensations de Maman Hospitalière, Théopharne, âgé de 18 printemps, vivait heureux au cœur de la zone arboricole de Criètias, une région verdoyante et luxuriante. Dans la ville de Vlotrios, une cité royale rayonnante à l'apogée de sa magnificence culturelle, se situait le logis du foyer bien-aimé de Théopharne.

Dans ce cadre aux délices insoupçonnés, la nature paraissait pétrie, où l'on pouvait discerner harmonieusement la mainmise enivrante de la civilisation chatoyante de Vlotrios sur les formes les plus basiques de l’être.

Ainsi, à travers les ruelles édulcorées de Vlotrios, Théopharne menait une réalité empreinte de sérénité phosphorescente, de curiosité aigüe pour les aspects fondamentaux de la vie et de fierté d’être dans un cycle de prospérité culturelle. Ce jeune adulte naviguait entre les ravissements des beautés de l'histoire et les promesses rosées et insouciante de son avenir. Chaque jour, il se délectait des merveilles de son environnement, de la douceur de la brise marine sur les oliviers millénaires et de la faveur des anciennes gloires sur les noms des rues.

Dans ce coin méditerranéen d'un toucher émotionnellement positif, il trouvait son bonheur et sa raison d’être, fier d’être submergé par des stimuli de bonheur envers cette civilisation prospère et épanouie.

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En dehors des grandioses fortifications de Vlotrios, érigées dans un élan de panique face au péril imminent de la lave déferlante du volcan Chipéas, se dressaient des monts majestueux et des chaînes montagneuses éruptives bien loin de la vue des habitants de Vlotrios.

Ces formations rocheuses imposantes se levaient de la croûte terrestre comme des gardiens silencieux et veillait, dans un silencieux sonnet de mort, sur les terres lointaines et préservées de l’animation citoyenne et végétale de la cité.

Chipièas, avec son cratère de grandes envergures et son magma d’une grande célérité, se distinguait comme le plus proche et le plus réactif des cônes volcaniques, toujours prêt à rappeler aux habitants de Vlotrios le solide destructeur d’un magma en fusion.

De la clémence des divinités, la cité était enveloppée d'une aura protectrice, imprégnées par l’apparition bienveillante de la déesse Frodotèa, source divine tutélaire de la conscience humaine.

Une statue colossale en son honneur trônait au sommet de Piostes, le fondateur légendaire de la cité et vaillant défenseur des terres fertiles des environs.

Sous l’égide de Frodotèa, une enveloppe d’amour Maternelle protégeait les habitants de l’inondation et des flammes, et la végétation prospérait, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des fortifications de la cité, dans un havre de civilisation au cœur des flots arides et rocailleux.

La présence imposante de la déesse, symbole de protection et de guidance, veillait sur ses habitants et inspirait respect et dévotion depuis 2024 années.

A l’époque ou Théopharne n’était encore qu’un adolescent, le cœur de cette cité s’était embrasé. L’engouement politique et les rivalités ancestrales étaient devenus le spectacle honteux de conflits civils émotionnellement acharnées entre les villageois partisans de la Kladioun, un ordre politisé de droite, et ceux de la Fèriotet, un ordre politique de gauche. Leur différend reposait sur la manière de régir la cité et sur l'importance accordée à la place de la déesse dans la vie quotidienne des habitants. Chacun promulguait une vision politique diamétralement opposée. Des larmes et une douleur atroce affligeaient la déesse, source infinie d'émotions bienveillantes !

Cependant, au moment où je relate ces événements, la situation était sous le contrôle autoritaire du roi Vlatrierc Ier, depuis plus de cinq ans. Ses milices habiles avaient réussi à apaiser les tensions et à pacifier les querelles incessantes. Elles avaient su pénétrer chaque cœur des tribus rivales et les avait invités à siéger ensemble sur le vaste domaine de Zèpurat, lieu de recueillement et de tradition pour les deux clans.

Sous l'égide du roi Vlatrierc Ier, un ouf de soulagement de paix entre les villageois de la Kladioun et de la Fèriotet étaient désormais actés. Ils mettaient de côté leurs différences politiques pour le bien commun de la cité.

Cette nouvelle ère de coopération et de convention offrait un espoir de paix et de prospérité durables à l’esprit de Vlotrios, propriété de la déesse Frodotéa.

Loin des tumultes militaires de la cité, désormais reposées de ses rivalités, Théopharne, un jeune adulte comme tant d’autres, se pavanait des situations où les gestes attentionnés apportée par ses parents lui transmettait confiance et félicité.

Se définissant comme le fils d'un couturier et d'une tavernière. Il avait hérité de leur amour pour la vie et leur désir de trouver la beauté dans la protection du plus faible animale, végétalle ou humaine.

Pour Théopharne, savourer les promenades à travers la densité de la végétation était bien plus qu'un simple passe-temps ; c'était une véritable source de sérénité et de promesses solennelles. Chaque pas dans la nature luxuriante représentait une déclaration silencieuse d'intention : celle de cohabiter avec la terre dans une parfaite harmonie.

Il appréciait ces moments où il se laissait porter par le vent, et laissait ses cheveux s'agiter dans tous les sens, tandis que son esprit vagabondait au gré de ses pensées diverses.

Alors que Théopharne mettait les doigts dans le sol argileux, des maisons de briques dressées sur les cours d’eaux de la cité semblaient sculptées dans le sable. Des demeures étendues et solidifiées jonchaient terre et ciel, car elles devaient résister aux fréquentes secousses du sol et des murs. Deux ou trois fois par an, la terre grondait et fissurait les murs, mais les habitants de Vlatrios ne se laissaient pas abattre. Ils réparaient les dégâts avec prévoyance, sens du devoir et optimisme et voyait dans ces épreuves une occasion de changer et d’innover.

Doté d'une curiosité insatiable et d'une tête bien faite, Théopharne aimait questionner le dynamisme et les aspects fondamentaux de la vie dans la cité. Il s'intéressait à la construction des maisons, aux mystères de l'au-delà, mais aussi aux sévices d’addictions subis par sa communauté.

En effet, de nombreux jeunes et moins jeunes étaient sous l'emprise d'une boisson appelée la Cervusé et suscitait des questionnements et des préoccupations chez Théopharne et ses semblables.

La Cervusé, dont Théopharne serait un des victimes dans le récit, n'était pas une boisson sans complication comme les autres. Elle possédait un pouvoir perfide, capable de combattre la résilience même des esprits les plus expérimentés.

Alors qu’elle offrirait une énergie artificielle et une sensation de sérénité, elle devenait un réconfort dans le tourment des âmes instables. Malgré les engagements et la volonté de la personne de ne plus en consommer,

L’influence des effets de la Cervusé sur la psyché était implacable. Elle entraînait invariablement ses fidèles vers un dénouement tragique, leur vie épuisée par de longues et douloureuses souffrances mentales.

Pourtant, malgré les alertes et les recommandations, cette boisson demeurait omniprésente, vendue en nombres astronomiques chaque jour. Personne ne se risquait à remettre en question son commerce lucratif, même si elle était amplement redoutée comme un poison.

Les répercussions ravageuses de la Cervusé se manifestaient de manière perfide, et aucun citoyen n'avait jamais eu l’audace de s'opposer ouvertement à son répandage.

Les notifications de prudence étaient bafouées, balayées par le désir insatiable de détente et d'évasion. Dans les foyers de Vlotrios, la Cervusé s'immisçait subrepticement, se cramponnait aux esprits à faible densité d’éducation personnelle et corrompait doucement la vie de ses utilisateurs.

C'était une tentation silencieuse et vil, un fléau invisible dont la cité aurait pu s’en passer, et Théophane ne tarderait pas à découvrir ses effets dévastateurs de première main.

Malgré son avenir incertain et une déesse peu réceptive aux lamentations des habitants, Théopharne continuait de savourer positivement sa vie à chaque moment et endossait l'espoir d'une vie apaisée de ses tourments pour lui-même et pour sa communauté, où vivre libre, l’enthousiasme des jours heureux, la dévotion à la conscience et la curiosité bénéfiques devaient régner en maître.

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