Geprial, entre ses insupportables mimiques, tantôt clignant interminablement les yeux tantôt gesticulants, s’était interrompu provoqué par le faciès décomposé de surprise de Théopharne. Mais il reprenait non sans une pointe d’anagogie pour affirmer sans trop surprendre son locuteur d’une synthèse de la vie des scarabées : « Les scarabées ? Une forte perspicuité avec la mer et la terre. Un signe des malices du temps.

Tu peux les rechercher à même le sol argileux. Tu découvriras une terre féconde en insectes. Ils ont une vie longue et régénérative et peuvent atteindre facilement les dix ans.

On dit que la déesse de la conscience avait eu vent des comportements nuisibles et anti-conscience progressive de certains humains et avait décidé de les transformer, une fois dans l’au-delà, en scarabées. Cette modification aurait fait subir à la déesse sa plus grosse mélancolie, elle, amour et raison. C’est peut-être un de tes parents que j’ai dégustés. HAHAHA !

Quand je me trouvais au flanc sud de l’interface entre la terre et la mer de Vlotrios, je me happais d’entrain de ramasser ceux-ci. Ma truble emplie à la limite de sa contenance, tel un Goliath, je devais parcourir deux à trois fois rive gauche et droite jusqu’à mon logis. Mais, sans avoir l’air de pas grand-chose, plus grand était mon effort, plus de délices singuliers sustentait ma famille !