La sanction morale des valeurs de Théopharne, 18 ans
Aux « fumeuses » et impétueuses visons de la Faucheuse en nommant Frodotéa de son index levé, en cette après-midi, pour rendre le plaisir plaisant et passable, Géprial avait profité de ces fastueux et plantureux sermons pour boire cinq Cervusés, typiques de Vlotrios et amers comme le venin d'Amagoste : cet animal, mi-lézard, mi-faucon, se trouvait sur les bords des majestueuses collines, prohibées aux habitants en quête d’émotions sensibles et mortelles, une sensation un peu moins conviviale que les dérives de la boisson une fois ingurgitée.
L’ivresse volontaire dont la Cervusé était l’autrice intubait Géprial d’une dose de confiance solide et d’un épanouissement artificiel mais, revers de la médaille, chancelant, une perte sensorielle subite, le conduisait à prendre congé de ses compagnons et à repartir, une Cervusé dans sa poche, vers son trou, un luxuriant et emblématique isolement le long des rivages. Ce personnage, au visage pétillant, encombré et encombrant, avait enchanté Théopharne avec ses récits inspirants. Les papilles de ce dernier salivaient férocement et avaient souiller de sa bave sa chemise vert pomme, mais la douceur et la révolte pour ce fragment notable d’illusion emmagasiné dans l’esprit de Théopharne n’engendraient pas spécialement l’action ferme et déterminée. Un pas en avant dans le récit imprégné et siffloté par Géprial, et trois pas en arrière dans l’action confuse et inachevée de Théopharne : beau parleur mais peu enclin à se débrouiller tout seul, malgré la présence de sa compagne Jédoké. On aurait pu modifier les traits de caractère de ce chérubin de 18 ans, surtout lorsqu’il était un petit roseau pliable et modulable.
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