Le liquide : eau + cervusé et les périples des relations conflictuels
Théopharne percevait les pas lourdauds, étreints d’un air vacillant et mélancoliquement bruyant de Geprial, s’en aller et entendait la voix luciférienne de sa mère, dynamique comme à l’accoutumé et avec un brin de supériorité dans sa mine sur Théopharne, sa progéniture, le mettre devant de nouvelles responsabilités, toujours sous le joug de la domination maternelle et loin d’une autonomie revalorisant :
« Le seau de 20 litres rond et bossu, tu le vois à côté du balai, il est entièrement hors d’usage depuis sa dernière utilisation, Théopharne ? Fais les 400 pas avec ta compagne Jédoké, souriante et volontaire elle aussi malgré son passé, et va à la fontaine de Fontakiar, source de notre Déesse Frodotéa, à l’orée du bois, emplir en eau ce récipient dont l’utilité se fera sentir une fois qu’il sera plein, s’il te plaît ? J’ai trouvé une excellente idée pour rendre la Cervusé moins amer. En effet, on la versera, on la mélangera avec de l’eau et nous obtiendrons des nouvelles saveurs plus insipides et moins revêches pour les papilles du corps.
Théopharne n’avait rien pour lui quand il s’agissait de tenir la mèche à sa mère, lui, si éloquent, juste des ordres. Néanmoins, il prenait toutes ces situations, où sa mère le trouvait trop juvénile pour certaines choses, avec le sourire car il savait qu’elle montrait toute son affection, une fois hors corvées, mais elle tenait énormément à lui et elle voulait lui faciliter sa vie en lui révélant les notions de devoir et responsabilité.
Or, Théopharne n’était pas heureux de cette manière. Cela le hantait les soirs de nuit agitée et son couple en subissait les conséquences quand Théopharne décidait de se dévoiler.
Il disait souvent d’un air moqueur à Jédoké : « Tu vois pourquoi je veux me marier ? Tu penses que le mariage me rendra aussi peu enthousiaste ? juste le fait de ne plus recevoir des commandements ! C’est assez humiliant pour moi, mais, pour le moment, j’ai peu de choix et faire autrement me dissuade d’aller vers l’inconnu et prendre des risques.
Jédoké lui répondait compatissant et à l’écoute : « Encore un peu de patience ? Ce n’est pas comme si tu devais tout de suite devenir adulte. Tu feras comme tu veux, une fois que nous aurons un devenir sûr et confortable. Pour le moment, fais que ta
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