Suinoréa et les habitants : quel confort matériel pour une vie épanouissante

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Suinoréa, la narratrice, fonctionnellement épanouie de conteur approuvé et certifié par ses ans de vigilance, mettait ses ustensiles et autres bibelots nécessaires à la bonne tenue de sa taverne, sous couvert, parce qu’il était temps… il était temps de rentrer chez elle ; Théopharne constatait d’un air sceptique qu’il n’y avait pas de dispositifs permettant à l’eau de se véhiculer tel un flux continu ; du robinet à une canalisation, aucune commodité allant dans ce sens ; « Les gens n’en avaient pas besoin. Ils n’étaient pas attachés à la technologie, qu’ils utilisaient à bon escient. » se disait-il.

Or, les habitants pouvaient quémander de manière courtoise et polies à la Vrama, les législateurs de la cité, de leur accorder, pour essai, des améliorations, mais ils le faisaient que rarement car la Vroiens inculquait des valeurs de solidarité et d’autonomie de la conscience au détriment des pans technologiques dont l’usage et la domination sur le cœur et la tête auraient pris le dessus.

De plus en plus souvent, les habitants n’avaient d’yeux que pour leurs habitats, en perpétuel mutation ; et, pour l’agrandir, s’y sentir à l’aise et confortable avec leur famille, ils planifiaient des logis comprenant : - un salon, de la détente, du repos ; - une salle à manger soumettant un coin sur l’extérieur, un espace de convivialité et de bavardages ; - deux salles de bain correspondant aux besoins de demeurer d’un aspect fringant et propre ; trois chambres, le lieu de toutes les délices charnels de la vie ; - une cave protégeant leurs vies en cas d’attaques terrestres et distillant la bonne nourriture et de bonnes boissons tel la Cervusé et un espace extérieur, sorte de vérandas pour s’adonner aux discussions en plein air dont les plaisanteries faisaient parties des activités ludiques.

Théopharne et Jédoké, en tant que jeunes frivoles et impétueux habitants de la cité, ne se quittaient plus. Ils avaient nourri l’espoir qu’ils pourraient bientôt faire leur demande à la Vrama pour une habitation à eux. Chacun du couple était confiant et sûr de l’Amour qu’ils portaient l’un pour l’autre.

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