Théophanre, isolé dans son glacier de peurs
Or, la face enfouie, cachée du regard, profondément ensevelie des actes d’Amour, allait bientôt se matérialiser en un spleen virevoltant manquant de sens, de raison et de directions dans la vie de Théopharne.
Dans toute son enfance, jamais, il n’avait eu recours à ses propres moyens pour s’accaparer une personnalité entre un mère négligente de laxisme et un père négligeable de mauvaises volontés.
Poussé dans un désarroi sans guide, personne ne pouvait aider Théopharne dans sa quête d’une meilleure hygiène de vie . Jédoké lui assurait une stabilité amoureuse et des relations satisfaisantes ; il n’en demeurait pas moins que le fond de ces pensées ruchés d’individualismes et de satisfactions personnelle l’amenait à : - se promener dans sa maison comme un coq en pâtec ; se miner le morale par des idées de nature mélancolique et lugubre telles du gisement de charbon sortant de terre.
Plutôt que de dire qu’il n’avait pas de soucis apparents, des soucis intérieurs émergeaient et remettaient du sursis sur son avenir, sur son futur, sur son indépendance : ses peurs ruchant ses pas. Même la Vroiens n’avait pas remédié à ce mal être du personnage !
Au fond de lui, la rouille et l’usure d’une stabilité au détriment d’une vie libre et sans attache le rongeait. Malgré ses 18 ans, le fruit de son destin n’était point mûr et se déchirait vers les méandres de l’insouciance et débonnaire train de vie de l’adolescence provoquant chez lui une dualité entre Amour pour sa compagne et relâchement de ses attaches ; entre s’affranchir de ses parents et se laisser aller dans le cocon familial et enfin entre une vie à deux ou une vie en solitaire.
Avant de mettre le grappin sur Jédoké, l’année précédente celle-ci, la vie ne l’intéressait pas, il n’avait aucune passion et manquait de punch et d’énergie dans son quotidien.
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Malgré ses moments de purs joies avec sa compagne, il faisait mieux que de se révéler tête en l’air ; il dévouait son art imaginatif pour se mettre au chevet de son intelligence. Encore, devait il l’user en toute circonstance ? Pardi ! Il manquait de points de congruences ; avec sa charitable volonté, il n’avait pas beaucoup de curiosité, aucune barrière l’avait mis au fin fond du trou, soutenu comme il l’était par ses parents et la communauté de Vlotrios.
Peu mature, les « démesures » molles de ces actes, peu enclin à la réjouissance, ne le menait pas à se prendre en main. La Vrama, dans l’institution fraternelle de sa colonie avec les habitants tel une famille de loyaux serviteurs, conviait chacune, chacun sans répartition aucune , à l’égalité et l’indépendance, sans se complaindre dans des complications.
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