La conversation au long cours

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« Salut Théopharne, objectivement, autant que ta dulcinée porte ton mignon petit amour ! Ne saisis-tu pas que ta petite perle a parcouru les derniers mètres sans un regard en arrière ? Pense-tu vraiment qu’elle attache de l’importance pour toi ?» retentisait la voix de Vésulias dans un écho de malheur.

« Oui, je sais ! Tu vois, ma petite perle, ainsi appelée dans ton jargon, se nomme Jédoké. Et, c’est le moteur de ma vie. Peu importe ce que tu ressens et ce qu’il paraît être de notre relation !» répondait Téioharne apparemment vexé par le ton de son interlocutrice.

« C’est juste une plaisanterie entre potes ! Une escarmouche, sans plus ! Ne me fais pas rire que tu te soucie des avis de tes copines ! Ne prends pas tout à la lettre ! Que vas-tu faire maintenant ? Tu rentres chez toi ? s’interrogeait Vésulias ayant touché le point faible de Théopharne.

« Je n’ai rien de prévu. Peut-être un peu de confort au sein de ma cellule familiale. » Théopharne récitait sa partition du confort, du repos et de la détente.

« Ne te préoccupe pas si tu reviens en retard. Nous t’emmenons avec nous. Nous allons flatter les égos des jeunes vendeurs sur la place. Partant ? » Insistait Vésulias dont les propos s’était quelque peu assagi.

« Pas vraiment dans mes cordes ! Désolé, mais j’ai promis de revenir chez moi, juste après le travail. Dommage ! Une prochaine ! » Théopharne mettait fin à la conversation par un « Adieu »

Il laissait en plan ce troupeau de bétail et se faisait une réflexion : « elles ont peut-être raison »

La majorité d’eux vivaient de petits labeurs exécutés sans attacher trop d’importance. De maigres revenus leur revenaient de droit, mais ils ne se souciaient pas de leur avenir.

Or, Théopharne avait beaucoup fréquenté ce genre de gens peu crédible et leurs taquineries le perturbaient profondément. Il savait que le jour où il fonderait une famille, il aurait les mêmes prérogatives que les autres.

Il n’y avait pas de véritable inégalité de richesse. Certes, certains étaient plus nantis que d’autres. C’était un mal pour un bien. Cela influait en partie du nombre d’enfants, du travail fourni, mais aussi de la situation de la maison : un logis n’ayant ni droit à de commodités ni de faveur de la part de la Vroiens et de la Vrama se trouvait dans l’occiput des déchets.

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