Instant bref : photographies émotives des protagonistes avant le bond...peureux sur le chemin de la dépendance
Quelles étaient les deux mots que les gens mettaient sur le dos de la Cervusé si ce n’était Adoration, Aura ? Cette boisson sucrée, addictive, passionnel et nocive mettait tout le monde d’accord, une hausse stratosphérique de sa consommation. Peu de personne avaient fait fi de lui tenir tête ; mais elle soumettait les plus notables des hommes et répartissait les maux parmi les habitants de Vlotrios.
Certains étaient plus sensibles en référence à la future addiction prévisible de Théopharne : des traits personnels et de images solides lui faisant défaut.
Aussi drôle que grotesque, Théopharne inspirait et respirait afin de dégourdir la vive pression de ses épaules. Une mise en scène habituelle se déclenchait chez Théopharne. De ces traits hésitants de sa personnalité, il se regardait dans le miroir ovale de sa buanderie. Comme après chaque grimace de son répertoire, il s’immobilisait faisant la pause sur une musique entraînante. Devant le reflet de sa face et son busque, son regard peignait l’entièreté de sa détermination et déclarait avec une pointe d’humour : « Je fais prendre un peu de bon temps, si cela pouvait… »
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Mais peu de temps après, sous les chaînes de pensées lueurs noiraudes, son esprit et son cœur faisaient signe de marquer leurs inquiétudes.
Quand, tout à coup, il décidait, lui, le moteur involontaire de ces peurs, de se rassurer. Près de son père, Vitouriop, Théopharne remuait son agitation sous le ciel orageux de sa détresse. Manquant d’un support nourricier sur ce breuvage, il désirait interroger son paternel, l’expérience faisant défaut au jeune homme, et mettant en évidence le premier chemin tortueux de sa vie :
« Papa, je suis effrayé. Mes dents claquent et ma peau est pâle. La Cervusé me tourne la tête entre désir et moral à plat »
Vitouriop lui répondait d’un ton mesurant ses paroles : « Comme tout jeune, tu as le droit de penser à t’amuser. Je ne te rends pas fautif de ces effets. Je tremble aussi mais je mettrais toujours tout mon amour sur toi, tes valeurs, tes aspirations. Mais, un père s’oblige à fermenter les braises de la résurrection mentale de son fils. Comprends ma vision de l’horizon. Catégoriquement, je suis prêt à manier ton devenir afin d’allonger fortement ta longévité par une expérience difficile. »
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Son père lui transmettait un pendentif, triangulaire, représentant un homme au sol, pensif et apeuré. Vitouriop lui disait lorsqu’il eût un regard mélancolique en direction de son fils : « Je te le donne. Tu en auras plus besoin que moi. Avec ce talisman, tu sauras de dépêtrer des tourments de l’esprit. Ta situation est difficile mais je crois que tu peux arriver à offrir une splendide beauté intérieure dans ce monde mal conçu par les Dieux. »
Théopharne, stupéfait de l’objet, lui disait : « Mais, papa, comment cela marche ? … »
Vitouriop quittait son fils le laissant dans la brume du présent remis.
Respectant son père, Théopharne prenait position sur sa situation de jeune dysfonctionnel mais disponible pour un changement et une grande maturation de ses pensées.
Peu gourmet de pensées réflexives, il tenait un discours naturel de manière humoristique : « Si, par malheur, il devait se produire un drame ou quelque chose de ce type, en consommant trop de Cervusé énormément de Cervusé, je distribuerai tout ce que j’ai à Jédoké. Ma seule propriété chérie que je lui garantirai, ce sont les séquelles physiques, des tourments moraux et de mes antécédents d’allergie à des substances hétérogènes. »
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Au vil, toi insupportable maux, ma conscience est toute ramollie de tes langoureux moments de mélancolie ! Un tel propos, de nostalgie de la souffrance, évoque une résilience à soutenir les maux les plus vils. Mais, ainsi donc, pourquoi Théopharne maintenait un niveau de confiance si ce n’était pour le cheminer comme des grains ? Par ses moments fébriles, il cachait sous une mine des plus ternes, une symphonie de la souffrance d’une sonorité similaire à des claquettes. Furibondes pensées ! Surmonte les monts pour caresser les plantureux herbages scintillants d’un confort reposant sans moindre obscurité. Désertant le son de sa boite crânienne à coup de main, il voulait revendiquer les pulsions disgracieux et avant-gardiste de ses tourments quand il consommerait la Cervusé.
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Perpétré la tradition selon une Vroiens exemplaire, incitait Théopharne à trouver le moyen de ramener ses pensées à un esprit plus serein. La pensée sombre, ainsi nommé pour ce roman, s’en référait sous une profonde langueur au sujet des moments vécus comme impropre à sa personnalité.
Dès qu’un coup de semonce était perpétré sur sa racine, elle s’évaporait pour laisser scintiller de parfaites lueurs idéals. Mais quel soubresaut d’esprit fallait-il avoir ?
D’une difficulté peu habile d’allier ambitions et inexpériences, Théopharne toussotait de dépit de les constater si peu pratiques de leurs moyens limités. Elles le consumaient petit à petit dans les oubliettes de la tristesse. Plus il se munissait d’un garde barrière face à une telle opposition, plus elles consommaient ses feux de détresse, d’un appel au secours et Théopharne gémissait.
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L’embellie si chère à Vitouriop devait apparaître du crépuscule des ondes intérieures, de son fils, réfractaires au changement. Théopharne se fossoyait sans interruption dans les rancœurs de son passé, les expériences mal conclues. Il fallait y voir une ambition toute personnelle de se réconcilier avec ses démons. Car entre eux et la phosphorescente lumière des jours meilleurs passaient la transcendance de Théopharne de se vouloir prompt à engranger une péninsule de repères vivaces et mis bout à bout aurait contribué à façonner un jeune adulte sûr de lui.
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Mais, où tout cela pouvait aboutir ? Car, derrière ce fouillis de pensées et de réflexions, Théopharne avait une relation privilégiée avec l’idée de la Mort et de sa survenance. Ces tracas allaient au-delà de simples distraction pour se sentir adulte et être oppressé par les tâches du temps.
La distinction dans son esprit d’un être aussi puissant que terrifiant quand il s’agissait de le punir de manière accablante trouvait son image devant ce fabuleux sans visage.
Parfois nue, souvent habillée, se dorant au soleil ou, dès fois, sous la pluie, comment pouvait-il reconnaître ce sans visage nommé MORT si ce n’était dans la torpeur inéluctable de ces facultés ?
La persécution émanent de sa pauvre âme demandait bien des efforts de compréhension à ses proches. C’est ainsi que, devant les fenêtres animalières de sa chambre - l’endroit de magnificence plurielle de sa pièce de séjour- son esprit trouvait sa phase de résistance dans une symphonie de raideurs cérébrales. Pouvant se transformer, elle scintillait et apparaissait comme trompant l’œil d’un parasol pour laisser apparaître les émotions taciturnes. Souvent, dans ces cas-là, pareil à de multitudes approches pour s’imprégner de la violence mentale de déranger ses proches, la pensée fatiguée et peu convivial le mettait hésitant, sans rattachement et peu discursif : un état familier expliquant sa mélancolie.
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Selon toute vraisemblance, d’une manière brusque et peu minutieuse, Théopharne priait les défunt dieux pour interrompre sa mélancolie. Ces parents, aux petits soins, interrompaient leurs activités pour souhaiter bonne chance à leurs fils, bientôt résurgent de l’emprise de la Cervusé.
Voyant l’accalmie dans l’esprit de Théopharne, Ils en profitaient pour lui dire. « Ton père et moi te prodiguons les meilleurs conseils sous l’auspice de la Déessse Frodotéa. Garde ton âme tenace avec la sollicitation de tes proches. Tu pars dans un voyage au cœur de toi-même. »
Théopharne répondait : « Ne vous inquiétez pas, demain matin, je serai différent et enclin à vous embrasser d’une passion toute neuve et au-delà de toute émotion purement négative et sombre. »
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Ainsi soit-il, Théopharne redevenait ce jeune, en proie à ses difficultés et, lancinait dans l’intérieur de son palace moribond, plein de doutes et de mélancolies. « Comment pourrais-je m’en sortir si ce n’est par une volonté divine ? » se disait-il. Il ne voyait pas la beauté qu’il l’entourait . Tout lui paraissait d’un fade absolu. Bien qu’il jurait trouver une solution, il n’en demeurait pas moins émaillé de ces interrogations.
Il avait beau se souvenir des recommandations de son père. Mais, son père ne percevait pas l’intensité et la douleur provoqué par un renoncement à sa condition.
Comme, un geste, un symbole, une autorité intrinsèque, il décidait dans sa torpeur quotidienne de franchir le rubicon et de tenter l’effroyable et enivrante expérience de la Cervusé. Il n’avait pas l’habitude de s’adonner à pareil spectacle. Mais, comme suggèrait la pression sur ses épaules, il sentait le souffle d’un renom comme source de dépit et de mauvais genre.
Il se rendait, d’un pas amèrement décidé, à la taverne de sa mère en ce jour, si bleuté. Qu’orage ou tempête le faisait tressaillir, Théopharne ne supportait plus ses conditions humaines de la souffrance psychologique à pareille fête. A l’aide de sa compagne, Jédoké, il prenait un tabouret pour deux. Il demandait à la serveuse de mère : « Mets moi dans les délices immonde du désir perpétuel. Sers moi une Cervusé ! disait-il à sa mère.
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