la Cervuse, boisson sucrée et énergisante : un habile mélange de saveurs et de bien être

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Sous sa vie mêlée de chaos et de résilience pour éviter un engrenage vers le bas du bas, la juste raison de Vitouriop aurait fallu appréhender, à coup de semonce, la non-conformité des actions de Théopharne,

Vitouriop aurait pu mais, ne l’avait jamais fait…

Là, maintenant, son fils Théopharne était contraint d’accepter l’offre de Nestiriote. D’ailleurs, il en avait fait sa demande officielle à sa mère. La Cervusé devenait le produit charmeur de ses envies afin de scintiller, près des firmaments et des constellations de son dynamisme.

Théopharne répétait sa demande : « Maman, sers-moi un gobelet de la boisson énergisante pour l’esprit, s’il te plaît »

Sa mère se rendait compte que son enfant était envahi d’une lueur autour des yeux qu’elle appréciait, voulant dire que son enfant était prêt à transiter vers l’âge mature.

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Mis droit devant la responsabilité de ces proches, il était servi comme souhaité par sa mère. S’interrogeant sur la grandeur d’âme adjacente à l’absorption de ce breuvage, il patientait d’un calme olympiens.

Sa copine Jédoké était proche de lui et le fixait avec dévotion telle une servante à son maître. Elle attendait le moment fatidique où Théopharne se déciderait à boire la Cervusé.

Ses démons de toujours l’avait abandonné et, pour seul grabuge de son esprit, une patience et une détermination remplaçait la mélancolie et le désespoir. Peu importe ce qui allait arriver, il était fin prêt à nouer une nouvelle relation. Un lien apparaissait au bout de son gobelet et Théopharne sentait un doux murmure lui signifiant de franchir à nouveau le rubicon.

Ainsi, regardant autour de lui et sachant les dégâts causés par cette boisson, il prenait son souffle et commençait la longue descente du liquide.

A peine terminé son verre, il avait un sentiment de goût fétide et amer que son palet lui renvoyait. Fort heureusement, les effets, après cinq minutes, se faisaient sentir, autrement plus agréable.

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Se sentant poussé vers une extrême sensation de douceur et d’apaisement, il prenait sa mère et sa compagne par l’épaule et disait d’un ton sûr : « Voilà, c’est fait. Maintenant, je suis comme vous. A défaut de chercher dans un premier temps le bonheur, ma quête fut de retrouver confort personnel et sérénité »

Vainqueur de ses démons, il insistait pour engranger de la confiance en lui et respirer un air et un souffle mis à neuf. Il n’aurait pas imaginé avoir pu changer le chagrin permanent en douce et accommodante sonorité d’un esprit finalement tranquille et entièrement dédié au présent.

Il remerciait la Sainte divinité d’avoir su générer cette boisson, tant décriée mais aux effets promettantes d’une santé revigorée.

Théopharne tendait ses oreilles pour entendre les propos de sa mère et de sa mise en garde : « Dorénavant, tu connais les douces sensation d’un corps et surtout d’un esprit libéré de ses tourments. Profite un peu de ce moment car comme tout artifice, l’effet ne durera que provisoirement. Je pense que tu t’en doutes.

Théopharne répondait à sa mère avec une pointe de moquerie : « Je comprends tes avertissements si profondément ancré dans ma chair. D’ailleurs, tu as toujours eu des paroles si mère-couveuse. »

Jédoké voyait que Théopharne retrouvait de sa superbe, par ces moments de lucidité et de clairvoyance fort appréciable. Elle disait pour rassurer son compagnon : « Te voilà, parmi nous, entre nous, partageant ta nouvelle joie. Mais, au demeurant fort sympathique cette nouvelle entité de toi-même, je t’aime même sans cette superbe atmosphère festif que tu crée en moi. Félicitation pour ce que tu es et ce que tu représente pour moi. »

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« En tout cas, je n’attendais rien de ce produit…Si, à part, une chose, vous rendre d’une félicité digne des plus grands romans » disait Théopharne remis de ces émotions et, particulièrement, agité au détriment de son ancien état apathique.

Tout allait bien pour le meilleur des mondes. Et, ce n’est pas Théopharne qui aurait di le contraire. Bien bon était le breuvage, un peu amer mais d’une vive et intense mélodie de confort. Tout résonnait dans sa tête comme un instrument à base fréquence dictant le rythme et la cadence de ces nombreux gestes et ressentis.

« Bien » se disait-il. « Maintenant, je suis apte à te proposer, Jédoké, une vie digne de ta beauté infinie. Comme tu ressens de l’amour pour moi. De mon côté, je te dois une affection toute d’or, aussi invraisemblable que les effets de la Cervusé sur le système nerveux »

Fort heureux, les bienheureux sans soucis et tracas du lendemain. Théopharne se préparait à rentrer dans de pleins pieds dans la vie intrépide qu’il avait toujours désirés sans avoir jamais pu concrétiser ses pensées, toute aussi obscure que le chemisier bleu foncé que portait Jédoké.

Néanmoins, une chose était dorénavant dans l’air du temps : c’était la force de caractère qu’allait mettre en devant Théopharne. Ces soucis ne s’arrêtaient pas au moment où il avait bu la Cervusé. Mais, ils commençaient à partir de sa demande pour une autre Cervusé tout en apprenant de l’euphorie qui le caractérisait depuis l’évènement de l’engrenage positif qu’il subissait.

Ainsi, Théopharne prenait tout son temps pour élaborer des stratégies afin de remettre enfin ses réflexions dans une normalité toute retrouvée. Il avait fait comme tout le monde, enfin, la plupart des gens. Il triomphait du haut de ses élucubrations plaintives à ne plus vouloir être miné par l’ennui et le désarroi.

Pour comprendre l’étendue du phénomène, il fallait sans doute évoquer qu’à ce moment Théopharne avait son esprit vif comme une lampe lumineuse avec son apport d’électricité. Et, l’électricité, c’était la Cervusé.

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Normalement, dans pareil moment, le seul mot d’ordre serait de rendre à César ce qui est à César. La Cervusé, avait bien fait son devoir et, par une magie toute à son pouvoir, elle avait su rendre Théopharne heureux. Ce sentiment de bonheur lui traversait l’esprit comme une idée fixe et s’en allait, accompagné de son bonheur dans ses mains et son cœur.

Cet apanage tout en maîtrise de ces émotions valait le détour. Et, pour peu, que Théopharne se mettait à réfléchir, il avait cette lueur remarquable d’un jeune homme capable de tout décidé, avec discernement et compassion.

Sa mère Suinoréa rappelait à son petit protégé qu’elle voulait apercevoir sans cesse son aura plein d’amour pour les autres. Il n’oubliait pas, une chose essentielle, qu’il faisait par une générosité aiguisée, se retrancher dans les bras coutumiers de sa fiancée Jéoké. A défaut de lui faire goûter le breuvage sucrée de la boisson, il voulait planifier, enfin, ces plans pour leur vie future de couple.

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Encore un petit effort Théopharne, encore un, bienheureux toi ressentant avec passion cette folie ! Une folle expérimentation, dans son approche la plus pittoresque, le rendait à même de trancher le mauvais du bon grain. Sous l’impulsion de la Cervusé et la désinvolture à laquelle il avait pris part à la prise en main de cette boisson sucrée, de son destin, il demeurait impassiblement détendu et prompt à argumenter de ces paroles ses intentions, son comportement si pieusement authentique.,

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Dans un état intérieur, antérieur à celui de la temporalité présente, vivement marqué par une grande souffrance doucement consommant son état nerveux, Théopharne servait, maintenant, dans un pli d’amour et de rentre dedans, son admiration dévorante pour sa compagne Jédoké. Si ce n’était pour une faviole étincelante, il prônait la mesure de ces instincts à la démesure de ces pulsions, moyen de signaler ces touches romantiques pour demeurer aux côtés spirituels de sa dulcinée.

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Ce plus qui demeurait aux firmaments de la passion trouvait l’hégémonie de la vertu au seuil d’un élan provoqué par la Cervusé, boissons aux divers goûts appropriés pour le palais humain. Eh oui ! Ce liquide brunâtre, aux délices fruités, immisçait dans les tréfonds psychiques un réveil des sens passionnés. Souvent imité jamais égalé, le panorama de son exclusivité parmi les eaux demeurait intact.

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