De noeuds familiales complexes immiscant la descente du fond moral de Théopharne

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Mais où était le père de Théopharne, Vitouriop, pour percevoir l’impact de la boisson sur les gestes et le comportement de son fils, au demeurant si extraordinairement transformé. Qui, plus est Vitouriop pourrait remarquer l’allure tout innovant arborée par Théopharne. Voyageant aux courbes de sa fatigue, lassée de sa fonction oisive qu’il entrainait dans de palabres murmures philosophiques, Vitouriop s’acheminait à l’endroit précis de l’authentique métamorphose de Théopharne.

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Jédoké, Théopharne avaient pris leur marque au chevet de la taverne de Suinoréa pour amender de Cervusé Théopharne, le jeune adulte s’impatientant de la venue de Vitouriop. Le post-adolescent vérifiait la précision vers quoi il s’attendait quand il verrait son père.

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Emaillé, servile de la pensée modeste, Vitouriop rejoignait le groupe dans la taverne de Maman Suinoréa. Intrépide quand il s’agissait de boire le verre à moitié plein, il s’agaçait, autant verse peu, de la manière dont son fils avait fini par arrêter ses folles élucubrations, noires de ressenti.

Si, par inadvertance, Vitouriop avait conduit son fils dans une impasse ou l’existent s’en voyait perturbé. D’une autre manière, il faisait coïncider son avis avec l’opinion de Jédoké et Suinoréa.

Son fils, l’adepte jadis d’une âme perturbée et apathique avait franchi le rubicon, encore une fois, se démarquant avec sa nouvelle aura, toute d’enthousiasme et de confiance. Il se permettait de faire véritablement un tour de passe-passe dans la représentation subjective de son être. En compagnie de Jédoké, sa compagne, il vaguait aux grands délices de trouver un logement au large de sa famille, respectable et soulagé.

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En pareil moment, son carnet de note se divulguait et Théopharne faisait tintiller la douce sphère d’une interrogation, au-dessus de la tête de Jédoké, lui transmettant un code : « Vix vana est. » Il parvenait à soulager son émoi au travers du don de Jédoké à s’immiscer dans la vie des anciens peuples sauvages.

Elle remerciait son partenaire et lui disait : « Ces mots me soulagent. Elles font de toi, un cadeau des dieux. Au demeurant d’une personnalité compacte jusqu’à alors, tu t’ouvres enfin à la vraie plénitude de la vie, sans remords, sans idées persécutante, sans maux de toutes sortes. »

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Vitouriop partait, ainsi il était passé maître, dans une longue discussion conseillère afin de saluer son fils et la complicité relationnelle envers sa compagne. Il comprenait la mise en garde de Nestiriote, conseiller de la vroiens, l'ayant prévenu des effets échappatoires de la Cervusé. La puissance énergique de cette boisson sucrée, se dérivant en plusieurs aspects, incitait le moral à devenir euphorisant, semblable à un comique hilare. Il se mettait en pause voyant Théopharne émanciper de la sorte ses aptitudes.

Sur un fil discursif emblématique, il confiait à son fils :" Avec la cervusé, c'est comme si tu étais protégé des travers d'un orage violent de déprime, mais il y a un revers, la Cervusé interrompt brusquement, quand elle l'aura décidé, ton cycle d'embellie mentale pour laisser courir des élans irrésistible envers, cette bonbonne explosive de bons sentiments, accusant remords et culpabilités.

Théopharne parvenait à demeurer un tant soi peu stoïque, après le pamphlet spirituel de son père et préférait avoir recours à son expérience visiblement positive. Néanmoins, ce contexte le faisait réfléchir et, dans une partie de ces ressentis, Théopharne redoutait la place qu'allait prendre cette dudit boisson dans son aspect mental qui, jadis, était apparu comme un arbre déraciné, un faux semblant de béatitude.

Il mettait sa dévotion pour son père dans quelques bribes de paroles et, comme si cela ne suffisait pas, il réitérait l'importance de l aspect émotif de son jeune être, pour que son père accepte la nuance. Il lui disait" Voilà que je deviens entièrement abattu, papa. Trois heures d'ici, je m efforçais de joindre chaque situation avec un sourire, maintenant elles m ont l air si fade."

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Sa mère, sérieuse et, sur un plan visuel de profil, paraissait sévère, se mettait à resservir son fils de Cervusé, la boisson des scélérats assoiffés. Prise d’un vent frais et émotif intense, elle sentait le besoin viscéral et le souci grandissant de son fils, Théopharne de viser haut : tonifier ses défenses mentales et appréhender la réalité éprouvante de la dépendance. En compagnie de Vitouriop, elle mettait sa main contre la sienne et réagissait, intérieurement, de dépit voyant le crépuscule sombre et l’avenir peu radieux de Théopharne, empli de gestes instinctifs maladroits.

Théopharne mijotait et cogitait ses pensées noires teintées de gris mais ne trouvait pas de voie secourant sa descente aquatique d’un coffre fermé. Il se donnait la possibilité de rendre la Cervusé, proche de lui et de son moral. Son existent s’en trouvait chambouler, perception d’un naufrage annoncé où le fruit de ces maux était non résolu et, en prime, il avait la lourde tâche d’éviter la noyade d’une Cervusé très dominant. Quand, bien même, il tenait ses douleurs mentales loin de la sphère parentale et affective, avec sa petite amie, il se mettait à regoûter une nouvelle Cervusé, servi par sa mère, tendre avec lui.

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Une fois ses goûts et couleurs mis en orbite, de ces sensations aussi impromptue qu’un arc-en ciel improvisé, visible après un terrible nuage, Théopharne voulait confier ses trous atmosphériques d’inquiétude à Jédoké, elle, ayant deux ans de plus et toujours conseillère pour son compagnon. Comment Jédoké aurait pu inverser la puissance du torrent affectant les moments de tension continue de son Théopharne, ressemblant à une tranche de gruyère de ces décisions indécises ?

Théopharne reprenait le fil émancipé d’un discours, pourvoyant à la souffrance psychologique. Il travaillait à parfaire l’esprit de cohésion mentale qu’il aurait pu faire apparaître s’il s’en était donné la peine. Il connaissait la parabole de l’expérience subie et éprouvée et, par sa vive impression, il essuyait, à forte médicamentions, les affres du délice de la Cervuse, dans un contexte favorable à son éclosion et sa trajectoire virale, s’abattant contre les défenses corporelles de Théopharne.

Si la Vrama avait interdit la boisson « La Cervusé » du cercle sociétale, promis à un brillant avenir, cela aurait mené à moins de préoccupations et de rires, aussi ambivalent que la dépendance et son sevrage.

Selon la Vrama, l’homme naturel avait besoin d’un réel challenge pour réaliser sa dominance à la mortalité. En aucun cas, elle aurait introduit un produit, contraire à la volonté de chacun et limitant ses effets. Elle n’était pas empreinte de toute hermétisme mais se défendait de trouver un remède pour amener les habitants à emmurer leurs désirs de résistances.

Si Théopharne, avait-il eu raison de trucider son état mental autant soit peu d’anthologie et vibrant de la lueur du soleil, la logique derrière la connexion la semblerait jugé assez problématique ? Un peu manquant de courage, un peu sensible à sa moindre expérience négative, s’invitant à congédier ses forces naturelles, lui conférait un trait commun avec ce qu’il semblait paraître un état désireux d’l’évasion

Contre sa volonté, il ressentait ce besoin d’entrer dans la logique de sa pensée pour l’interroger si une telle consommation corporelle positive lui suffirait à s’offrir un brin de sursis. Cette attitude positive, découlant de son état après une dose de Cervusé, lui semblait, pour le moment, assez éloigné de sa réalité intrinsèque : lui, le triste, lui, la mélancolie comme outil de subsistance.

Seul face à terre, une telle situation posait délicatement la délicatesse de son murmure intérieur. Théopharne ressentait ce besoin de contempler, à reculons, ses aptitudes imbibées, sous la colère de la mauvaise humeur le déchirant.

Par tous les Dieux, un besoin de s’évader l’oppressait et le menait là où il en était. Avec la contemplation de son entourage l’observant emphatiquement, Théopharne devenait, pour eux, un être, rempli d’allégresse et de remords, ainsi le percevaient-ils. Les remords, Théopharne en éprouvait, hors du clivage de sa raison et de la vil habitue d’avoir vécu, sans cesse, dans une prison corporelle, où la liberté aurait pu être inculqué avec une meilleure dose d’éducation durant son enfance et une autocritique brisant les murs de cette dernière.

Nul ne savait la manière dont les évènements allaient mettre son jugement en émoi.

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