Chp 10 - Rika : le signal

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Vaisseau Elbereth

Localisation inconnue


— Si ce prince de pacotille savait ce qu’était un sidhe… Il n’aurait pas dit tout ça, pesta Angraema. Quand je pense à tout ce que Père a enduré !

C’était vrai. Ren ne connaissait même pas ses parents. Il avait été offert au dieu de la guerre tout petit, alors qu’il ne savait encore ni marcher ni parler. Il avait été seul toute sa vie, forcé de tuer ou d’être tué.

Et les humains lui ont fait du mal, a lui aussi.

Ils l’avaient humilié, mutilé, exploité… et forcé à se reproduire avec sa propre sœur.

— Ce mot que votre père a dit tout à l’heure… nien, ou un truc comme ça. Je ne le connaissais pas. Qu’est-ce que ça veut dire ?

— Lamentation, me répondit Pas Douée. Ou deuil, un truc du genre.

— C’est le prétexte qu’il a donné à l’éloignement de ces deux tárani, intervint Arda. Il fallait leur laisser le temps de pleurer leurs morts en paix… Personnellement, j’y crois pas une seconde : c’était un faux prétexte. Le prince devait avoir ses fièvres, ou quelque chose comme ça. Maintenant que c’est fini, on a le droit de le voir.

J’avais de la peine pour Círdan. Et un peu de difficulté à comprendre le manque de compassion des filles envers lui. Surtout de la part de Pas Douée, que je savais dotée de plus de cœur que ces sœurs.

Je les laissai à leurs occupations et retournai sur l’Elbereth. Les deux vaisseaux étaient reliés par un portail qui donnait sur le pont principal, et qui restait désormais ouvert : tout le monde pouvait circuler librement. Je savais néanmoins que ni Tanit ni Círdan n’auraient osé pénétrer sur le cair de Mana sans y avoir été invités, et, de fait, l’ombrageuse ældienne ne les avait pas conviés. Ils restaient donc à bord de l’Elbereth : c’était nos invités, notre responsabilité. Tanit avait demandé asile et protection à Ren, pas à Mana. Quelque chose me disait d’ailleurs que cette dernière aurait refusé, et les aurait laissés sans pitié sur le vaisseau tombeau.

— Tout se passe bien ici ? demandai-je à Elbereth en rejoignant la salle de commandement.

— Ça dépend ce que t’appelle bien. On navigue à l’aveugle, lâcha la wyrm en ignorant le regard alarmé que lui jetait Dea.

— Ren ne te donne plus d’instructions ?

— Plus depuis qu’on a croisé le Mirhendelas.

Un frisson me glissa le long de l’échine.

Et si on avait ramené à bord ce qui avait contaminé le Mirhendelas… quelque chose comme une malédiction, ou un truc du genre.

Je me repris. De telles choses n’existaient pas.

Même si les ylfes et les wyrms des anciennes légendes, eux, existent.

Je me penchai sur le moniteur, que j’avais installé sur la console ældienne pour mieux comprendre ce qui se passait dehors.

— Il y a un truc qui clignote sur cet écran, pourtant… Vous ne l’avez pas vu ?

Dea et la wyrm échangèrent un regard complice, qui ne m’échappa pas.

Je me redressai, un doigt accusateur pointé sur les deux navigatrices.

— Vous deux, vous me cachez quelque chose !

— On ne voulait pas te le dire, asséna Elbereth.

— Pour ne pas t’affoler, continua Dea.

Je plaquai mes mains sur mes hanches.

— Merde, je croyais que je tenais un vrai rôle, dans ce vaisseau !

— Tu portes les petits de l’As Sidhe, dit froidement Elbereth. Et Alfirin nous a donné pour consigne de ne pas te solliciter inutilement. Pas bon pour les bébés.

Encore ces stupides consignes rétrogrades.

— Et moi, je veux qu’on me dise ce qui se passe, j’en ai marre d’être tenue en-dehors des évènements ! tonnai-je. Alors, vous allez me dire ce que c’est que ce point sur la carte, ou pas ?

La wyrm incarnée et l’androïde échangèrent un nouveau coup d’œil. Puis, enfin, Elbereth se décida à parler.

— On tourne en rond depuis une bonne centaine d’heures, avoua-t-elle. Autour de ce point.

— Qui est ?

C’était de plus en plus dur de réfréner mon impatience.

— La carcasse du vaisseau humain qu’on a croisé avant le Mirhendelas.

De nouveau, le terrible pressentiment de tout à l’heure souffla son haleine glacée sur mon dos.

— Tu veux dire que…

— Qu’on est revenus en arrière. Sans même s’en rendre compte.

— Ce qui peut arriver, précisa Dea, étant donné qu’on navigue à vue. Et le commandant…

— … ne sait plus où il va, terminai-je à sa place.

Elberth afficha un sourire amusé.

— Mmh… Je n’irai pas jusque-là. Mais il est peut-être un peu distrait.

— Distrait par quoi ?

Le regard de la wyrm me balaya des pieds à la tête.

— Ses obligations envers toi.

— Ses obligations… susurrai-je en plissant les yeux.

C’en était trop.

Il fallait que je confronte Ren.

— Où tu vas ? me lança Elbereth en me voyant quitter la salle précipitamment.

— Voir qui de droit ! On ne peut pas laisser les problèmes s’accumuler.

— Mais il n’y a aucune problème, coupa la wyrm. On est juste un peu perdus, c’est tout. Alors on attend. Quand tu auras accouché, les fièvres d’Alfirin retomberont, et il reprendra de nouveau ses esprits. Il verra à nouveau la lumière qui nous guide vers Tyrn-ann-nagh.

— Je vous trouve bien naïfs, tous ! Personne n’a jamais trouvé cette planète mythique, quelle qu’elle soit. J’ai toujours soupçonné qu’elle cache un euphémisme ældien pour ne pas dire « suicide » ! Et j’ai bien l’impression que les derniers évènements me donnent raison.

Je sortis en trombe sur le pont, ignorant les protestations vaines d’Elbereth. Rien que la vue des kilomètres d’arcades suspendues dans le noir, avec leurs lampes à quartz qui flottaient à côté comme des fantômes, me donnait le vertige : j’étais fatiguée d’avance.

Si seulement il y avait un monte-charge ici, songeai-je avec amertume. Comme sur un bâtiment digne de ce nom !

La praticité de la technologie humaine me manquait : il fallait bien que je me l’avoue. Bien sûr, tout ce que faisaient les ældiens était magnifique. Mais il n’y avait pas que le beau dans la vie…

Une lame de couteau me traversa soudain le ventre.

— Putain, sifflai-je, pliée en deux.

Les bébés.

Je tombai sur les genoux, incapable de me tenir debout. Une eyslyn vint scintiller devant mon visage. J’aperçus ses petits yeux noirs cligner une fois, deux fois.

— Que vous arrive-t-il, Baran ?

— Rien du tout. Tout va bien.

Je ne voulais surtout pas que cette eyslyn stupide donne l’alerte, et que Dea m’enferme dans une capsule médicale, ainsi qu’elle rêvait de le faire depuis le début de ma grossesse. Mais l’eyslyn voleta comme ça en silence pendant un petit moment, avant de partir comme une flèche.

— Attends !

Trop tard. Je t’entendais déjà piailler. Et tout un essaim arriva, transportant une nacelle en fils argentés, avant de fondre autour de moi.

Je tentai mollement de les chasser, en vain. Je fus chargée dans la nacelle, portée par les petites créatures volantes, qui plongèrent dans les abimes noires du vaisseau. Les escaliers à arcade défilèrent, alors que les étages se succédaient vers le bas.

— Moins vite ! J’ai envie de vomir !

Et si cet espèce de panier de courses pour nomade du désert naxien se rompait ? Sa finesse ne présageait rien de bon. Mais le convoi stoppa devant Tanit, qui traversait le pont menant à la salle des armes. Il y avait quelque chose d’incongru de la voir là, au milieu de nulle part, à cet endroit. Quoique…

D’où sort-elle ? Qu’est-elle venue faire là ?

Elle baissa la capuche de velours grenat de son shynawil, révélant son visage fabuleux. Pendant un très court instant, j’eus l’image de ses longues mains blanches s’activant sur le ventre d’onyx de mon partenaire, et sa bouche rouge s’activant autour de sa…

Non. Arrête Rika. Cette fille n’est pas une rivale. C’est juste une ældienne anormalement belle, qui réactive ton complexe d’infériorité.

— Où allez-vous comme ça ? demanda-t-elle, un début de sourire sur ses lèvres parfaites.

Les eyslyns tentèrent de passer, de l’ignorer. Mais Tanit leur bloquait le passage. Pour une raison obscure, elles ne parvinrent pas à passer au-dessus d’elle : je devais être trop lourde pour leurs petits ailes. Je les entendais murmurer des imprécations dans leur langue mystérieuse. Elles étaient furieuses.

— Elles m’ont capturé sur le pont, alors que je descendais vers la soute, expliquai-je à Tanit. C’est là où je voulais aller, mais tout de même… dis-je en tentant de m’extraire de la nacelle.

Les eyslyns, visiblement, m’amenaient à Ren.

— Elles disent que vous avez eu mal au ventre… C’est normal, si proche du terme. Les petits s’agitent !

Elle farfouilla dans les plis mystérieux de sa longue cape.

— Voilà, dit-elle en sortant une fiole en verre remplie d’un liquide émeraude. Cela vous soulagera. Je vous cherchais justement pour vous le donner…

— Qu’est-ce que c’est ?

— Une décoction que les femelles ældiennes se transmettent de mère en fille, pour atténuer les douleurs de la grossesse. Cela vous fera du bien. Les plantes avec lesquelles je l’ai distillée n’existent plus de nos jours : je le gardais précieusement pour moi. Mais il semblerait que je doive renoncer à mon envie de transmettre la vie…

Elle baissa ses longs cils sur ses joues pâles avec un air affecté.

La pauvre. Tous les mâles ældiens étaient morts, sauf le fils de son roi, probablement trop noble pour une simple barde, et…

Ren.

— Merci, soufflai-je, oubliant dans ma panique que ce mot était interdit. Que puis-je vous donner en échange ?

— Rien que le bonheur de voir à nouveaux de petits hënnil courir sur ce cair, sourit-elle. Mais je ne vais pas vous retenir plus longtemps. Vous avez sûrement des besoins urgents à satisfaire… Il vous attend dans la salle.

— Non, je…

Les eyslyns reprirent leur course fille.

— … ne suis pas venue pour ça, continuai-je.

Mais Tanit avait déjà disparu au fond du couloir.


*


Jamais Ren et moi ne l’avions fait dans ce sanctuaire sacré qu’il appelait « temple », ou « salle des armes ». D’ailleurs, je n’y entrais jamais : la statue du dieu de la guerre en plein milieu, ainsi que les trophées macabres accrochés aux murs, me terrifiaient.

Pourtant, Ren, qui jusqu’ici était visiblement en train de méditer, se jeta sur moi dès que les eyslyns m’eurent mis à terre et libéré de leur sac de livraison. J’eus du mal à comprendre pourquoi il se montrait aussi excité. Le rut, bien sûr, enclenché depuis le début de ma grossesse, mais cela n’expliquait pas tout. Jusque-là, cet état n’avait jamais empêché Ren de rester parfaitement maître de lui-même.

De nouveau, je visualisai le corps d’albâtre de Tanit, nue sous son shynawil, allongée sur les dalles froides de la salle… Ren allant et venant entre ses cuisses.

C’est peut-être elle qui lui fait cet effet-là. Elle doit avoir un truc d’ældienne secret pour rendre fous les mâles.

Mais lorsqu’il me fit coulisser sur lui, je me sentis tout de suite mieux. Et m’abandonnai à l’exercice avec autant d’enthousiasme que d’habitude.

C’est si bon, merde, songeai-je, les yeux mi-clos, concentré sur la beauté fauve de mon compagnon. C’est pas normal que ce soit si agréable. C’est forcément interdit. Il doit y avoir un piège là-dessous.

Lorsque ce fut fini, Ren retrouva son attitude normale : froideur, distance et sévérité.

— C’était moins une, me tança-t-il en me lançant une œillade contrariée.

Assise dans les débris de ma combinaison, j’abandonnai mes travaux de rhabillage pour lui jeter un regard étonné, qui se mua progressivement en fureur.

— Quoi… ? Que… Tu ne manques pas d’air, de m’engueuler !

— T’as failli perdre la portée, asséna-t-il, les bras croisés. Tu as raté une insémination.

Je me souvins alors. La soirée où j’étais partie rejoindre les filles, en colère après lui et son indifférence.

— C’est de ta faute. T’as préféré jouer au lugdanaan tout seul plutôt que d’accomplir ton unique travail ! Et tu passes tes journées tout seul, loin de nous, à méditer ou faire je ne sais quoi. J’ai l’impression d’être en concubinage avec un moine !

Il plissa les yeux.

— Mon travail ?

Je m’en voulus tout de suite d’avoir joué sur cette corde-là. Mais il l’avait bien mérité.

— Tu sais très bien ce que je veux dire. Les inséminations, tout ça. Ton boulot de mâle.

— C’est faux. Je peux le faire n’importe quand. C’est toi qui n’étais pas prête.

— Pas « prête » ! De quel droit te permets-tu de décréter ces choses à ma place ? Là, tu n’as même pas cherché à comprendre, tu m’as sauté dessus comme un hybride non castré lâché devant une zubrone !

— Ton désir a une odeur. Je la sens. Tu sentais la colère ce soir-là.

— Faut que tu fasses réviser ta truffe, alors ! Je suis en colère aujourd’hui aussi.

— Oui, mais ton corps désirait le coït.

Je le fixai en silence, le nez chiffonné. Je n’arrivai pas à croire ce que j’entendais.

« Ton corps désire le coït. » Il n’y avait que Ren pour sortir des dingueries pareilles !

Sauf qu’une fois de plus, il avait raison. Ces images de lui et Tanit ne m’étaient pas venues pour rien… impossible de tromper l’odorat d’un ældien.

— On est perdus, lâchai-je. Perdus dans l’espace, loin de toute colonie, civilisation ou route commerciale. Et mon compagnon se comporte comme un foutu robot.

Ren garda un silence éloquent. Il était incapable de mentir. S’il ne disait rien, c’est parce que j’avais raison.

— Ren, dis-moi la vérité, lui dis-je d’une voix que je m’efforçai de garder calme. Dis moi que tu sais où on est, et où on va.

— Je sais où on est, répondit-il en croisant les bras sur son torse puissant. Puisqu’on a posé des balises jusqu’à ce qu’on arrive au Mirhendelas… certaines se sont éteintes, mais Bereth a perçu le signal de la première, celle qui se trouvait la plus proche des frontières de l’Holos. Et je sais où on va. Le problème, c’est que je n’entends plus la musique.

Je haussai un sourcil.

— La musique ?

— Le chant. Le chant de Tyrn-ann-nagh. Sa fréquence.

— Tu l’entendais, jusque-là ?

— Oui. Tout le temps, depuis mon réveil. C’est comme ça que je sais qu’elle existe réellement.

Était-ce rassurant, ou inquiétant ? Ren se basait sur un chant pour naviguer. Soit.

Je préférai me raccrocher à du concret.

— Et ce signal qu’Elbereth a capté… ça veut dire qu’on peut potentiellement retourner dans le monde connu ?

— On le pourrait, oui. Mais tu sais bien que si j’y retourne, ce sera la guerre.

Je laissai retomber ma tête en soupirant.

— Y a peut-être une solution…

— Il y a cet autre signal que Bereth a capté, continua Ren.

J’ouvris grand les yeux d’incrédulité.

Encore un truc important qu’on m’a caché.

— Un signal ? Quel signal ?

— On l’a reçu en même temps que celui de la première balise. Il date probablement d’il y a un certain temps. C’est un message de l’Amirale Priyanca Varma. Elle parle de guerre, d’invasion. Elle nous demande notre aide. Si on l’aide, on sera amnistié.

— Et c’est maintenant que tu me le dis, sifflai-je, la voix blanche.

— Je pense qu’elle ment. Je pense aussi que ce n’est pas le bon moment pour revenir. Je préfèrerais que nos enfants soient grands, capables de se battre et de se débrouiller par eux-mêmes avant de prendre part à une guerre.

— Mais personne n’a dit qu’ils allaient participer à la guerre…

— La guerre a des répercussions sur tout le monde, qu’on le veuille ou non. Tu as entendu comme moi le récit de Círdan. Es-tu prête pour cela ? Penses-tu qu’y mêler nos enfants soit judicieux ?

Quelque part, il avait raison, comme toujours. Mais si j’y réfléchissais deux secondes… qu’est-ce qui nous attendait ici, à part des vaisseaux remplis de momies desséchées par le temps et l’oubli ?

— Je veux écouter ce message, imposai-je. Je le dois.

Il baissa la tête.

— Si c’est ton souhait, dit-il sombrement. Je ne peux pas m’y opposer.

— Non. Tu ne pourras toujours me garder loin de tout, Ren, dans une petite boîte coupée du monde.

— J’aurais essayé, en tout cas, murmura-t-il entre ses dents. Viens.

Je suivis Ren jusqu’en haut. Là, forcées d’obéir à leur commandant, le seul maître absolu sur ce cargo, Dea et Elbereth le passèrent sur la console. La voix posée et autoritaire de l’Amirale en chef de la flotte de l’Holos résonna dans l’immense salle, sous les bas-reliefs de combats ældiens épiques, les colonnades gravées de glyphes et les voutes sculptées. Comme un écho lointain de la civilisation que j’avais quittée, censément pour toujours.

La République est en proie à une terrible menace. Pour la première fois depuis la Fondation, nous sommes menacés d’extinction. Les ældiens déchus, des pirates sans foi ni loi qui se nomment eux-mêmes « les sombres », sont revenus en masse et ils nous attaquent dans tous les coins de la Voie, aussi rapides et imprévisibles que la foudre. De nombreuses colonies ont été entièrement décimées, à commencer par l’enclave rebelle que vous protégiez. Nos forces s’organisent pour protéger nos ressortissants et pour contrattaquer. Le commandant Levi Fenrig, unique survivant de la bataille de Padma, a rejoint les rangs de la Flotte. Nous avons besoin de réunir tous ceux, dans la galaxie, qui défendent les valeurs d’humanisme et de liberté. Je sais que vous êtes tous les deux du bon côté. Ar-waën Elaig Silivren, j’en appelle à votre sens de l’honneur. Rika Srsen, à celui de la justice.

Où que vous soyez, répondez-moi. Nous avons besoin de vous. Si vous revenez, vous serez tous les deux amnistiés.

Je relevai le visage vers Ren, pile au moment où l’exclamation de surprise de Tanit resonna derrière moi. Elle n’était pas seule. Derrière elle, se tenaient Círdan, mais aussi Mana et ses trois filles. Tous les ældiens réunis au même endroit. Ils venaient d’apprendre, comme nous, qu’il y avait d’autres membres de leur espèce encore en vie.

Je compris alors la vraie raison pour laquelle Ren avait voulu garder ce message secret. Le retour des ældiens. Plus que Varma et son obsession pour l’éliminer, c’étaient ses frères de race qui l’inquiétaient.

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