Varak Standen
Le pire des pirates de l’univers tout entier se nommait Varak, un être immonde et rempli de vices. Le genre de personnage qui ne vous laisse pas de marbre. Son deux mètres quatre vingt dix en disait long sur sa carrure et son regard rouge et perçant était si envoûtant qu’il pourrait vous figer sur place. Le CV de ce personnage était si éloquent qu’en sa simple possession vous serez prie de malaise.
Varak Standen de son nom véritable était un humanoïde de rang B, la catégorie des renégats, des assassins, des voleurs et était de la pire espèce. On raconte beaucoup de choses sur lui, mais ce qui reste à retenir sont ces nombreux braquages à mains armées.
Expert en recèle en tout genre, il excelle dans le trafic d'armes de classe S, soit des armes à destruction massive et pour cela, Varak n’hésitait pas à piller des planètes en se faisant passer pour un trafiquant de renom. Son goût pour l’arnaque était si élevé qu’il pouvait se faire passer pour n’importe qui, mais pas n’importe comment.
Comme la fois où il s’était fait passer pour un commerçant de premier rang.
Le voici dans le palais du sultan Maral Bachir, vêtu d’un costume trois pièces, valise en mains et accompagné de deux garde du corps, le parfait homme à qui on donnerait le bon Dieu en confession.
- Bienvenue à Boucktar, cher associé !
Varak avait une couverture et se faisait appeler Barak Sinclar.
- Merci à vous de bien vouloir me recevoir.
Le sultan était grand, très grand, trois mètres zero six et pour le saluer, il dut se pencher.
- Prenez donc place, dit-il sourire aux lèvres, avant de s'asseoir à son tour.
- Merci, mais pas trop de familiarité entre nous et parlons affaire.
- Très bien, allons-y alors, avez vous mes trixtes d’attaque massive ?
Varak, croisa ses jambes comme les femmes, posa sa main sur son menton poilu de trois semaines en faisant mine de réfléchir :
- J’ai ce que vous cherchez, mais la provenance m'a coûté cher…
Puis il marqua une pause comme pour chercher les meilleurs propos.
- Environ trente six millions de Berns, pour chaque tête, mais aujourd'hui vous avez de la chance, j’ai ce qu’il vous faut pour seulement deux millions.
Le sultan croisa les bras, se leva et tourna en rond. Visiblement, il était en train de réfléchir au montant exorbitant qu’il avait entendu. Car un simple million couvrait trois mois de loyer pour un milliardaire dans la capitale Boucktar de l’empire du sultan. Il passa derrière Barak qui commençait à suer à grosses gouttes. En suite, le sultan posa ses mains sur ces épaules et lui souffla à l’oreille :
- Je sais qui vous êtes, Varak Standen.
Les gardes du corps alertes se regardaient et attendaient un signe de leur chef et à la place, ils eurent l’ordre de ne pas bouger d’un signe de la main.
- Quittez les lieux sur le champ, mais pour la peine, laissez la valise !
Varak se leva et laissa la mallette sans dire un mot et lorsqu'il fut hors de portée de la planète.
- Cette enflure de Maral Bachir, si il savait que je ne me fais jamais rouler. Et vous voyez, l’ensemble de la mallette est une bombe et Dieu seul sait qu’il ne faut jamais faire affaire avec moi et encore moins pour me menacer ou pire encore de me racketter.
Ce que tous ignoraient, c’est que la tête du sultan avait été mise à prix et que sa mort valait trois cents millions de berns. Et la bombe de la mallette avait rayée de la carte la capitale Boucktar de l’empire du sultan. Voilà de quoi était capable cette crapule de la pire espèce...
FIN
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