(: ^^ :)

Il y avait, dans les confins de l’univers, un météore qui stagnait dans le néant intersidéral. Cet astre était dans un lieu tenu secret par une force mystérieuse. À l’intérieur se trouvait un arbre ressemblant à un saule nimbé de lumière et aux extrémités de ses branches tombantes, des fruits. Or, dès que l’un touchait le sol, il disparaissait en de fines particules de jais. Mais un jour, une bouteille fut lancée à la mer et son existence révélée à nombre de races intelligentes.

*** * ***

— Il te faut plus de force ma sœur me disait mon frère… car, à ce rythme-là, tu vas y laisser non seulement ton âme, mais aussi la mienne, si on en croit les écrits de nos dieux.

** * **

J’étais à des lieux de savoir que mon espoir avait été entendu, alors que je trouvais en ce moment près du lit de ma sœur bien-aimée. Elle était victime d’un mal très étranger et insidieux à tous ceux que nous avions connus par-delà les époques. Nous étions comme les deux doigts de la main. C’était ma sœur, mais aussi mon amour. Ceci-dit, ne voyons pas notre affection comme celui des races inférieures tel que celui des Hommes, des Torinques ou encore des Rindevals oui les Glyors. Oh, non ! Nous nous étions à bien des années lumières de leur civilisation archaïque. Et nous serions immortels à leurs yeux et pour nous vivre minimum dix siècles était un peu plus normal pour nous autres : Ayvun.

J’avais entendu alors que j'étais en train de méditer à une solution dans notre grand laboratoire à fixer la molécule de ce virus pendant que nous voguions en direction d’Andromède, le message de l'un de mes compères Khaal s’afficha telle une note sibylline dans tous les recoins du vaisseau mère que nous avions pour l’habitude de piloter seuls. Tout le restant n’était qu’une pure création entièrement automatisée qui, à l’aide de nos pensées, nous obéissait au doigt et à l’œil.

— Den lévélihàn ventorhia*, j’ai une nouvelle qui pourrait, je pense, ravir vos cœurs et enchanter vos âmes. Je vous envoie les coordonnées du lieu de ce mythe, dont l’histoire, je crois pourrait fort vous séduire.

À cela, j’avais reçu comme un coup de fouet dans le dos. J’avais retrouvé la foi de vivre et donc, je me précipitai dans les couloirs sombres du vaisseau pour aller en discuter et partager les infos de cette nouvelle avec ma sœur. Lors du trajet mes pas se faisaient plus rapides et mon esprit s’en était même allé à l’espérance et je m'étais aussitôt téléporté au pied du lit de mon amour. Délyha avait pour mon plus grand regret, perdu connaissance. Je lui avais alors épargné un réveil électrique, le genre à vous faire sursauter comme ceux que l’on pourrait avoir quand les rêves en étaient bien sombres et obscurs. Je m’étais donc calmé un instant en observant la beauté de son visage dont la couleur jade m’avait parue se foncer. J’avais aussi remarqué que la couleur de ses cheveux océan, avait perdu de leur éclat. Je me rappelle que j’étais, à ce moment, dispersé, mélangé par ma souffrance comme se mélange les couleurs d’une nébuleuse pour une former une nouvelle, l'instant d'après, je retrouvais face à notre opérateur et lui dictais les coordonnés de ce lieu, qui m’avait paru bien éloigné de notre système d'origine, tout en gardant à l’esprit que je pourrais arriver trop tard.

** * **

Une course à une matière exotique avait commencé et les dés du Destin lancés ricochaient sur une table à la surface vert empire dont l’horizon semblait sans fin.

Or, j'étais bien loin de penser la suite des événements. Et une grande question me taraudait l'esprit lorsque j'avais eu fini la relecture de ce mythe : qui en étaient les gardiens ?

*Les jumeaux interstellaire