Chapitre 16 Les maux de la fin

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  À quelle autre personne mon cher grand papy faisait-il allusion ? Les mystères poussaient comme des champignons autour de lui. Chaque fois que j’en résolvais un, une nouvelle liste s’ajoutait au catalogue des secrets de Justin. Combien de vies avait-il connues avant mon arrivée à Troyes ?

 L’échiquier remballé, il sortit un livre du panier en osier.

 — Tiens, c’est pour toi. Je me suis dit qu’un peu de lecture pourrait t’occuper.

 Mes pupilles s’écarquillèrent face à la couverture du bouquin qu’il me tendait.

 — H.G Wells, La machine à explorer le temps… soufflai-je.

 Un paradoxe temporel supplémentaire. Justin m’avait offert ce roman pour la première, ou plutôt la deuxième fois de sa vie en 2018, le jour de son décès, afin que je puisse déchiffrer son message codé. Son choix ne relevait donc pas du hasard. Ce clin d’œil du futur me rappelait qu’un jour ou l’autre, je devrais lui révéler ma véritable identité ou lui confier la lettre cachée dans ma commode.

 — Tu fais une drôle de tête, s’étonna-t-il. Avec tes délires de ces derniers jours, je pensais que mon cadeau te plairait. Je peux le reprendre si tu n’en veux pas.

 — Non, c’est parfait, merci beaucoup ! Je ne savais pas que tu aimais autant la science-fiction.

 La lueur d’excitation au fond de ses yeux évoquait celle d’un gamin face à un sapin de Noël.

 — Tu plaisantes ? J’adore ça ! J’ai dévoré tous les Jules Verne et les Herbert George Wells !

 Encore un détail que j’ignorais. Voilà qui expliquait pourquoi il m'emmenait au cinéma chaque fois qu’un film du genre sortait sur grand écran.

 Une pointe de remords titilla ma conscience. Je ne l’avais jamais questionné à propos de ses loisirs. Je m’étais toujours contenté de lui raconter ma vie sans chercher à le connaître davantage. Cette fois, je comptais bien rattraper mes erreurs. En m’intéressant à lui, par exemple. Notre passion commune nous permettrait peut-être de nous rapprocher.

 Nous discutâmes un long moment de ses histoires favorites. Lui, d’habitude si taciturne, se montrait intarissable. Son enthousiasme frôlait presque le fanatisme. Je ne pouvais même pas en placer une.

 Aux alentours de dix-huit heures trente, mon moulin à paroles de papy lâcha une exclamation angoissée. Marie l’attendait à l’hôtel depuis trente minutes. Aucun doute qu’elle lui passerait un savon pour son retard, d’autant plus que le travail s’amoncelait depuis mon absence.

 Il quitta la chambre en coup de vent au moment où je plantais mes crocs dans le quignon doré du sandwich qu’il m’avait apporté. Un délice.

 Une dizaine de bouchées croquantes plus tard, une ravissante demoiselle aux boucles d’or écarta les rideaux, bouquet de pivoines roses à la main. L’odeur fruitée des pétales se mélangea au parfum vanillé de ma chérie. Sa jolie robe cintrée noire à pois blancs lui seyait à merveille. Combien de tenues dormaient au fond de ses monstrueuses valises ? J’en découvrais une nouvelle chaque jour. À se demander si elle n’était pas magicienne ou l’une des protagonistes de la série Gossip Girl, qu’Audrey me forçait à regarder avec elle.

 Éva s’approcha du vase, jeta sans pitié les malheureuses fleurs flétries au fond de la poubelle avant de les remplacer par les plus fraîches et les plus belles.

 Son coup d’état accompli, ma dulcinée posa sa main sur ma nuque et m’embrassa. Comme chaque fois qu’elle me touchait, des étincelles crépitèrent au creux de mon ventre.

 — Comment te sens-tu ? s’enquit-elle.

 — Très bien depuis que tu es là. Et ta journée à la Kommandantur ?

 — Oh, rien d’intéressant. La routine.

 — Tu as des nouvelles de Hans ? A-t-il parlé à son père ?

 Elle se mordit la lèvre et tritura son bracelet, gestes qui ne trompaient personne. Pas moi, en tout cas.

 — Il est passé me voir dans l’après-midi, mais n’a pas évoqué Wolfgang.

 — Ne me mens p…

 — Je viens de te dire que je n’ai aucune information ! trancha-t-elle.

 Son ton, aussi incisif qu’une lame de cutter, me cloua le bec. Mieux valait changer de stratégie, ranger l’artillerie lourde et désamorcer la bombe atomique qui menaçait de me tomber sur le coin du nez.

 — Éva… Dès que j’ai mentionné Hans, tu es devenue nerveuse. Tu sais bien que tu peux tout me dire.

 Ses traits se durcirent. Échec cuisant de ma tactique.

 — Arrête d’insister, Augustin !

 Son regard aurait pu cryogéniser un continent entier, voire déclencher un âge de glace. Miss congélateur croisa les bras, se redressa et me tourna le dos. Avec la douceur d’un char d’assaut, elle entreprit de ranger les vêtements que Marie m’avait lessivés et repassés.

 — Tout est froissé ! rugit-elle. Tu ne pourrais pas prendre soin de tes affaires ?

 — Je n’y suis pour rien ! Je n’y ai pas touché !

 — Tu m’exaspères !

 Slips, pantalons et chemises volèrent en tous sens. Ce ballet aérien m’aurait amusé s’il ne résultait pas de la colère de ma princesse.

 — Pourquoi t’énerves-tu, mon amour ? demandai-je d’une voix hésitante.

 À ces mots, elle fit volte-face et pressa la paire de chaussettes qu’elle tenait. Mauvais présage. J’esquissai un mouvement de recul, prêt à esquiver le potentiel projectile ratatiné. Qui ne vint pas.

 — Comment m’as-tu appelée ? lança-t-elle.

 — Dé… désolé. Puisque nous sommes en couple, je pensais que je pouvais… Excuse-moi, Éva.

 Son visage s'adoucit. Finalement, j’avais encore beaucoup à apprendre sur elle. Dommage qu’aucun manuel explicatif n’existe au sujet des sautes d’humeur de ma merveilleuse et imprévisible Miss Kaltenbrün.

 Elle fourra mes habits à l’intérieur du chevet, se rassit à côté de moi et posa sa tête contre la mienne.

 — Espèce d’idiot. Mon amour, ça me va très bien. Serre-moi dans tes bras et parlons d’autre chose que de mon beau-père, s’il te plaît.

 Qu’avait donc fait cette pourriture de maréchal Gering pour la perturber à ce point ? Je mourais d’envie de la bombarder de questions. Pourtant, je sentais qu’insister la braquerait davantage. Elle m’avait dorloté pendant des jours, à mon tour de prendre soin d’elle et de lui changer les idées.

 Je l’enlaçai et promenai mes doigts sur sa joue.

 — Merci de passer me voir tous les soirs, murmurai-je. Ton chevalier te promet qu’à la sortie de cet hôpital de malheur, il exaucera l’un de tes vœux. N’importe lequel.

 — Un seul ? s’offusqua-t-elle.

 — Un seul. Tu as intérêt à bien choisir.

 Elle entortilla une mèche autour de son index, pinça les lèvres, fixa le plafond. Face à son intense concentration, les potentielles conséquences de ma proposition me donnèrent des sueurs froides. Éva était capable de tout. Me demander de l’accompagner à Paris dans les boutiques de luxe, par exemple. Ou pire : m’obliger à me raser le crâne, à chanter en public, à manger des aliments douteux, à essayer ses robes devant Claude et les jumeaux…

 La laisser réfléchir risquait de me coûter un bras, voire la vie. Pour la déconcentrer, je déposai plusieurs baisers au creux de son cou. Elle me repoussa sans ménagement.

 — Tu ne réussiras pas à me distraire, Augustin ! De toute façon, j’ai déjà trouvé !

 Je déglutis avec difficulté. Le sourire de satisfaction que m’adressa Miss machiavélique puait le guet-apens à des kilomètres.

 — Pendant un weekend, tu vas devoir accéder à toutes mes requêtes, asséna-t-elle.

 — Qu… quoi ?

 — J’ai formulé un vœu, tu n’as pas le droit de te rétracter !

 Voilà ce que je récoltais à jouer les malins. Personne ne pouvait rivaliser avec son esprit retors et espiègle.

 — D’accord, soupirai-je. Qu’as-tu prévu ?

 — Tu vas réserver une chambre d’hôtel et nous partirons enfin à Chinon tous les deux. J’exige des massages, des promenades dans la forêt, que tu cuisines pour moi pendant deux jours. J’utiliserai mes contacts pour visiter le château d’Azay-le-Rideau, celui de Langeais puis de Villandry.

 Mon cœur craqua comme une meringue tout juste sortie du four. Éva et moi partagions les mêmes envies : passer du temps ensemble, profiter de l’instant présent et vivre notre amour.

 — Autre chose, Augustin, me glissa-t-elle à l’oreille. Tu devras t’habiller dans le costume que tu portais au mariage de Claude et Colette et danser avec moi. Ensuite, j’arracherai tes vêtements un par un et te ferai plein de choses coquines. Enfin, si tu en as envie, bien sûr…

 Ces paroles, plus aphrodisiaques qu’une montagne de gingembre, embrasèrent mes sens.

 — Euh… Oui ! Cette escapade me tente beaucoup !

 Ma dulcinée se colla à moi. Ses courbes contre mon corps, dissimulées par une très fine couche de tissu, attisèrent mes fantasmes. Sans cette maudite blessure au flanc et mes voisins de chambre, sa robe légère n’aurait pas fait long feu.

 Elle posa sa main sur mon ventre et la laissa glisser.

 — Je vois que certaines fonctions reviennent vite à la normale, chuchota-t-elle.

*

* *

 Ma blessure resta très douloureuse la semaine suivante. En l’absence d’antibiotiques, difficile de traiter l’infection. L’alcool et autres antiseptiques de l’époque irritaient ma peau et ralentissaient la cicatrisation. Malgré plusieurs épisodes de fièvre, le médecin me délivra enfin le Saint Graal le dimanche midi. Je me retins de lui sauter au cou lorsqu’il m’autorisa à me lever. Mes jambes en pâte à modeler flageolèrent un bon moment avant de supporter mon poids, mais je refusais de laisser passer une telle occasion. J’enchaînai les allers-retours dans le couloir sans me préoccuper des protestations des infirmières. Rester au plumard me minait le moral depuis trop longtemps, surtout après des années de handicap. Terminés les entonnoirs pour uriner, la toilette intime et le brossage de dents au lit.

 Les jours défilèrent assez vite grâce aux nombreuses visites que je recevais. Un matin, Claude et Colette m’annoncèrent qu’ils attendaient un heureux évènement.

 — Félicitations ! m’exclamai-je.

 Colette se racla la gorge, Claude tapota du pied sur le sol.

 — Euh, mon vieux… Garde cette nouvelle pour toi. Nous ne sommes mariés que depuis deux semaines, si tu vois ce que je veux dire.

 — Et alors ?

 — Eh bien… Colette est enceinte de trois mois. Nous n’étions pas censés… consommer.

 Mon éclat de rire m’arracha une grimace de douleur. Apparemment, mon corps n’appréciait guère mon humour. Mes amis non plus, d’après leur mine défaite.

 — Vous n’avez pas l’air réjouis, soulignai-je. Ce bébé était un accident ?

 — Tu ne comprends pas, Augustin, soupira Colette. Ici, la chose est interdite avant le mariage. Nous risquons d’avoir des problèmes avec nos familles.

 J'oubliais trop souvent les mœurs de cette époque . Après un long moment à discuter de leur avenir avec cet enfant à naître, de leur futur déménagement dans une maison à l’écart de la ville, ils quittèrent la chambre, ragaillardis par notre échange.

 Justin arriva une heure plus tard. Il passait me voir tous les après-midis et restait jusqu’à dix-sept heures trente. Nous débattions des romans qu’il me prêtait, de l’actualité, nous jouions, ou plutôt, il m’atomisait aux échecs. À chacune de ses journées d’abstinence, je le félicitais, l’encourageais, essayais tant bien que mal de le remotiver lorsqu’il m’avouait avoir rechuté. De temps à autre, il glissait quelques paroles désagréables au sujet de son père, sans jamais mentionner Philippe, Paulette ou Henriette. Dès que j’insistais pour en apprendre davantage, il coupait court à la conversation. Je me contentais donc de l’écouter. Les efforts qu’il fournissait pour s’améliorer me réchauffaient le cœur, d’autant que nous n’avions plus partagé de moments de complicité depuis notre mission avec Axel. Malgré tout, l’angoisse qu’il reparte en cacahuète restait omniprésente.

 Aux alentours de dix-neuf heures, mon amour égayait chacune de mes soirées. Elle apportait les paniers-repas concoctés par Marie que nous mangions au bord du lit, à défaut d’organiser un pique-nique romantique. Beaucoup plus bavarde que Justin, Éva me fredonnait des chansons, imaginait notre quotidien à la fin de la guerre, me listait toutes ses envies, assez longues pour occuper Wolverine[1] pendant un ou deux siècles.

 J’adorais l’entendre me parler de notre future maison en Autriche, de Stark, le chien que je lui offrirais dans ma grande bonté, des films que nous irions voir au cinéma, des natures mortes auxquelles elle donnerait vie grâce à sa palette d’aquarelle, des interminables randonnées qu’elle m’imposerait. Tandis que ma dulcinée reprendrait ses études d’interprète, pour trouver un emploi et ne pas dépendre de moi, selon ses dires, j’ouvrirais un garage et m’occuperais de toutes ces vieilles voitures qui me fascinaient.

Troyes, 20 août 1942

 Des reniflements et sanglots étouffés me réveillèrent au milieu de la nuit. Sur le mur, le faible halo d’une lampe à huile projetait l’ombre d’Éva, recroquevillée sur la chaise.

 — Qu’est-ce que tu fais, ma chérie ?

 Elle sursauta. Sans me regarder, elle s’empressa de ranger une feuille dans son journal intime avant d’essuyer ses yeux rougis.

 — Je n’arrivais pas à dormir, alors j’ai écrit un peu en attendant le sommeil.

 Le col mouillé de sa robe de chambre laissait supposer qu’elle pleurait depuis un long moment déjà. Ma gorge se serra face à la lueur de détresse au fond de ses pupilles. Les seules fois où je l’avais vu si triste remontaient à mon retour de mission avec Axel et à son récit sur l’assassinat de Mark, son petit frère.

 Alors que j’enroulai mon bras autour de ses épaules, une nouvelle larme coula sur sa joue. Je l’essuyai du bout de l’index, déposai plusieurs baisers sur sa peau humide et salée, passai ma main dans ses boucles blondes. Aucun de mes gestes ne suffit à lui rendre le sourire.

 — Dis-moi ce qui t’arrive, mon amour, murmurai-je. Tu as été silencieuse toute la soirée.

 — Tout va bien, ne t’en fais pas. À force de me lever à cinq heures du matin et d’enchaîner les grosses journées à la Kommandantur, j’ai accumulé beaucoup de fatigue. Mes nerfs lâchent, rien d’inquiétant.

 Pourquoi verrouillait-elle son cœur à double tour ?

 — Parle-moi, Éva, je t’en prie.

 — Retournons nous coucher, s’il te plaît. Je suis épuisée.

 Rester impuissant face à ses souffrances me torturait. Peut-être finirait-elle par se confier si je me montrais patient, et surtout, à l’écoute. En attendant, j’espérais que ma présence apaisait ses tourments.

 Aux aurores, les gémissements d’un convalescent m’extirpèrent de mon sommeil sans rêve, comme la plupart des matins depuis mon arrivée ici. Les odeurs de produits chimiques, le blanc déprimant de ces rideaux à la noix, ce pan de mur gris à vomir me rendaient cinglé. Deux interminables jours me séparaient de la liberté. Une semaine de plus et j’aurais fini dans le service psychiatrie, en camisole de force. Avec ma réputation d’idiot du village, aucun doute que j’y serais resté ad vitam aeternam.

 Lorsque je me retournai pour prendre Éva dans mes bras, ma main retomba sur un morceau de matelas vide et froid. Elle avait dû partir sur la pointe des pieds pour ne pas me réveiller.

 Je me frottai les yeux, lâchai un bâillement de lion exténué, m’étirai comme un chat et m’assis au bord du lit. Sous le vase du chevet, une lettre m’attendait. Mon humeur remonta en flèche. Un mot doux laissé par ma dulcinée, sans aucun doute. Je humai le papier, encore imprégné de son parfum sucré, avant de déplier la feuille.

Augustin,

Quand tu liras cette lettre, je serai dans un avion pour l’Allemagne. Je sais d’avance qu’elle te brisera le cœur. Crois-moi, l’écrire m’a anéantie. Hier après-midi, Hans m’a rendu visite à la Kommandantur. Son père exige mon retour à Berlin. Si je ne rentre pas, il enverra de nouvelles ordures de la Gestapo à mes trousses et n’hésitera pas à éliminer tous les Français que je fréquente. Il ne supporte pas l’idée qu’une femme puisse avoir son indépendance. Encore moins l’épouse de son fils, future mère de ses héritiers. Hans n’a rien pu faire. De toute façon, face à son père, il n’a aucune autorité.

Mon géniteur, quant à lui, se fiche pas mal de ma situation. Depuis mon mariage, il s’est attiré la sympathie d’officiels très hauts placés. Monsieur m’a adressé un télégramme pour m’ordonner d’obéir à Wolfgang et d’honorer le nom des Kaltenbrün. Si elle était toujours vivante, ma petite maman ne supporterait pas de voir ce qu’il est devenu. Une pourriture de la pire espèce. J’ignore ce qu’elle a pu lui trouver dans sa jeunesse.

Il y a trois semaines, tu t’en es tiré d’extrême justesse. La chance ne te sourira pas éternellement. Te faire courir un tel risque est inenvisageable. S’il t’arrivait malheur par ma faute, je ne me le pardonnerais jamais. Tu n’as pas idée du sentiment de culpabilité qui m’a rongée ces dernières semaines. Mes prières pour que tu te réveilles, les cauchemars où je revoyais le pistolet sur ta tempe et les images de ta chemise couverte de sang ont été un enfer.

En résumé, je suis condamnée à vivre sans toi ou à te regarder mourir. J’ai choisi la première option. Tu m’en voudras sûrement de ne pas t’en avoir parlé. Si je l’avais fait, tu ne m’aurais pas laissée partir et j’aurais été incapable de résister à tes supplications.

Tu vas terriblement me manquer, à un point que tu n’imagines pas. Personne ne m’avait regardée, respectée, considérée, et surtout, aimée comme tu l’as fait. Les moments passés à tes côtés resteront les plus beaux souvenirs de mon existence. Je ne regrette aucun instant en ta compagnie, pas même nos chamailleries. Avec toi, tout était magique, parfait.

J’espère que nous nous retrouverons à la fin de la guerre. En attendant, sache que je t’aime plus que tout, mon chevalier de Paris, et ce, pour l’éternité.

Ton Éva

[1] Wolverine : Logan alias Wolverine est un superhéros immortel évoluant dans l’univers Marvel

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