- Laisse toi faire Lilly, je veux que tu restes dans cette position et que tu accueilles mes caresses sans bouger.

Je me sens comme ces femmes, attachées à un lit que l'on voit sur les sites érotiques. Et cette situation provoque en moi une explosion sensuelle.

- Est-ce le vent ou ma présence qui fait pointer tes tétons, dit-il en les pinçant entre le pouce et l'index.

- Toi bien évidemment.

Et au même moment, un frisson incontrôlable fait remuer tout mon corps.

- Ne bouge pas, dit-il d'un ton autoritaire.

- Je n'y peu...

- Non, ce n'est pas ce que je veux entendre. Je veux que tu dises oui Yoann.

- Oui Yoann.

- C'est mieux.

- Écarte un peu tes cuisses, chuchotte-t-il à mon oreille.

Pour accompagner mon mouvement, il glisse sa main entre mes jambes et je sens mon sexe s'ouvrir en même temps que mes cuisses.

- Je veux que tu me réclames Lilly. Je veux t'entendre me le dire.

- Te dire quoi ?

- Tu le sais très bien, car c'est ce qui te fait envie.

- Je... Je veux sentir tes doigts sur mon sexe.

- Comme ça, dit-il sans prendre beaucoup de précautions en posant ses doigts entre mes petites lèvres.

- C'est tout ?

- Non, je veux les sentir en moi, dis-je tremblotante.

Avec toujours la même fermeté, son doigt me pénètre. Je suis son jouet !

- Veux-tu que je sois plus doux.

Son ton est toujours sec et pourtant tellement sensuel. Je le sens me dominer et j'adore ça.

- J'aime tes gestes, j'aime ce moment, dis-je dans un souffle.

- Alors dis-moi ce que tu veux.

- Je veux m'occuper de toi... de... ton sexe.

- Comment veux t'en occuper ?

- Je veux t'enlever ton pantalon et je veux le sucer.

- J'aime entendre ses mots dans ta bouche. Mon sexe ne demande que ça, alors vas-y. Je t'autorise à bouger.

- Merci

Mais pourquoi ça m'excite autant de le remercier !

Je le regarde dans les yeux, au moment où mes mains cherchent le bouton de son pantalon. Son regard est doux, puissant et autoritaire à la fois. J'ouvre et fait descendre son pantalon sur ses chevilles. Il le laisse là et attend. Son sous-vêtement est tendu par sa queue en érection.

J'avale ma salive.

À travers le tissu, je caresse la bosse. Dure. Je lève les yeux, il me regarde encore. J'ai tellement envie de lui faire du bien, d'enfin le goûter. Alors, je tire sur l'élastique de son boxer et son manche sort comme propulsé par l'envie. L'envie de profiter de la chaleur de ma bouche.

J'entrouvre les lèvres, je le regarde et de ma main, je passe son gland sur mes lèvres. Une goutte vient s'étaler et lubrifier ma bouche. Je n'ai pas envie de prendre mon temps, je la veux tout de suite au fond de ma gorge. Je l'avale à pleine bouche. Je m'en délecte. Elle est ferme, douce, chaude, délicieuse. Je sens mon corps entier brûler de passion. Mon sexe se contracte en même temps que sa queue sort et entre de ma bouche.

Je sursaute. Yoann vient de me parler. Mais je suis trop occupée.

- Arrête, je te dis, reprend-il.

Surprise, je me redresse.

- Ça ne te plaît pas ?

- Ça me plaît trop et je n'ai pas envie de finir maintenant. Allonge-toi !

Je m'exécute et j'écarte les jambes. Il finit de retirer son pantalon et glisse la main dans une poche et sort un préservatif. Il jette ses autres vêtements et là, nu devant moi, il déroule le petit morceau de caoutchouc sur son sexe. Il s'agenouille devant moi, prend sa queue en main et me pénètre avec force. Je suis tellement excité que cette première pénétration me fait laisser échapper un petit cri de plaisir.

- Regarde-moi, m'ordonne-t-il.

Je sens ses yeux m'envahir et chacun de ses coups de reins me provoque presque de petit orgasme.

Je ne peux dire si c'est le temps qui nous est compté ou l'attente de la première fois, mais nous sommes déjà au bord de la jouissance.

Mes gémissements se font de plus en plus fort et Yoann dépose sa main sur ma bouche pour éviter que mes cris n'alertent des riverains. Son rythme s'accélère en même temps que mon corps est submergé par des tremblements. Désespérément, j'essaye de retenir mes cris, mais certains échappent à mon contrôle et viennent s'étouffer dans la main de Yoann.

Son visage se déforme, sa tête part en arrière. Il est magnifique. Je jouis et je le vois jouir, il est beau, si beau. Sa main glisse sur mon menton puis mon cou. Son corps se relâche et il reprend ses esprits.

- Tu es si belle.

Je vois dans son regard une étincelle.

- Ne bouge pas, dit-il en se retirant.

Un petit nœud, il prend son téléphone.

- C'est exactement comme ça que je veux te peindre. Je peux te prendre en photo, maintenant, pour immortaliser tes joues roses, tes yeux qui brillent, ta poitrine tendue, ton sourire...

- Bien sûr, dis-je en souriant de plus belle.

Il saute autour de moi, prenant des centaines de clichés. Il est heureux comme un enfant. Nos regards se croisent parfois, complices.

- Lilly, je crois qu'il est l'heure que tu rentres. Tu seras là demain ? Et après-demain et après-après-après-après-a...

- Pour toujours...