Erreur de réservation 5/7
Et bien contre toute attente, cette présentation s'était bien passée. Je dirais même que cette petite culotte absente, avait détourné mon attention et surtout mon trac. Avec Peter, nous avions donc géré comme des chefs.
Il était temps, maintenant que tout le monde aille manger. Un repas en commun dans le restaurant de l'hôtel avait été organisé. Dans la salle de réception, était installées de grandes tables rondes pour huit convives. Chacune était recouverte de grandes nappes blanches, sur lesquelles étaient disposés des assiettes blanches, une forêt de couverts et de jolis verres à pied. Ne connaissant que peu de monde, je choisissais bien sûr de m'asseoir à la première table, au côté de Peter.
À peine installé, il vint glisser son pied contre le mien. Cette simple attention eut pour effet de me faire chavirer. J'étais fière en quelque sorte, fière que cet homme si charismatique éprouve du désir pour moi et qu'il me le montre.
« Tu es toujours sans culotte », m'écrivit Peter.
« À toi de vérifier »
Heureusement, les grandes nappes recouvraient généreusement nos genoux et laissaient le champ libre à ses mains baladeuses. Enfin, s'il osait se lancer. L'entrée était passée et toujours rien. L'occasion était pourtant rêvée et mes jambes ouvertes n'attendaient que ça. Pourtant, je sentais toujours son pied contre le mien, signe de son désir pour moi. Les serveurs arrivaient maintenant avec le plat principal, tout le monde parlait boulot autour de nous et je m'impatientais.
À près tout, je pouvais faire le premier pas. Faisant tomber négligemment ma serviette, j'en profitais pour avoir les mains baladeuses. Je découvrais que Peter avait effectivement une érection, en effleurant son entrejambe. Alors qu'attendait-il pour profiter de sa requête.
« Tu es très excitée ? »
« Oui, j'ai très envie, que tu glisses une main entre mes cuisses »
« Je sais et qu'es-tu prêtes à faire pour ça ? »
« Ce que tu veux »
« À obéir à n'importe laquelle de mes demandes »
« Rien d'illégale ? »
« Bien évidemment »
« Je serais obéissante pour toi, Peter »
Alors que l'on nous apportait les desserts et que chacun était afférer à regarder ce qui lui était servi, je sentis enfin une main effleurer le tissu de ma jupe. Pour l'instant, Peter ne touchait pas ma peau et me faisait languir en jouant seulement avec mon vêtement. Le dessert qui nous avait été servi était à base de fraise fraîche et de menthe. Je sentais le jus sucré couler au fond de ma gorge, alors que ses doigts glissaient sous ma jupe. Je prenais le temps de déguster chaque bouchée et si mes yeux se fermaient, les autres pouvaient penser que c'était la conséquence de mon plaisir gustatif. Peter remontait maintenant vers mon sexe et ses doigts explorateurs osaient même me pénétrer.
J'avais fini mon dessert et je ne pouvais plus dissimuler mon plaisir derrière ma dégustation.
- Tu veux mon dessert Lilly, me demanda Peter.
- Oh oui merci, tu n'aimes pas ?
- Si, me dit-il tout bas, mais j'aime te voir manger des fraises.
Je lui fis un grand sourire et me penchait légèrement pour prendre son assiette. Au même instant, il pénétra plus profondément dans mon vagin et je dus retenir un petit cri de contentement.
- Bon appétit, Lilly.
Un tout petit merci, contrôlé, sorti de ma bouche, puis je mis un énorme morceau de fraise sur ma langue. Je crois qu'elle était la meilleure de toutes les fraises que je n'avais jamais mangées.
Le repas terminé, nous devions retourner dans une autre salle, où était installé différents stands, mettant en avant des innovations réalisées au sein de notre groupe. Mais j'avais la tête ailleurs et je pense qu'il en était de même pour Peter. Nous avions choisi un premier petit groupe, qui devait parler de la mise en place de... À vrai dire, je n'en savais rien. Des mots sortaient de la bouche d'un grand brun et pourtant, ils n'arrivaient à mes oreilles qu'une mélodie parlée. Je repensais à la main de Peter entre mes cuisses, je me voyais à genoux à ses pieds, passant sous la table pour mettre son sexe dans ma bouche.
Alors que j'étais très loin dans mes pensées, dans un grand lit blanc, en train de me laisser aller à des plaisirs charnels, je sentis la main de Peter relever ma jupe, alors qu'il était tout contre moi. Personne ne pouvait vraiment voir ce qui se passait et c'était terriblement excitant. Je n'en pouvais plus, je le voulais en moi. Je sentais mon sexe hurler « Pénètre moi ! ».
« On s'éclipse ? » lui envoyai-je par SMS.
« J'en ai très envie ».
« Je pars maintenant et tu me rejoins dans dix minutes »
« Ok »
Comme convenu, je le vis sortir peu de temps après moi. J'adorais le regarder marcher. Il était si gracieux et sur de lui. Au fond, il était tout ce que j'aurais voulu être.
- On retourne à l'hôtel ? demandai-je.
- Ok, mais je voudrais faire un petit détour par la petite France, c'est presque sur le chemin.
- Comme tu veux, mais pas trop long, le détour, je n'y tiens plus.
- Hummm, Madame est chaude comme la braise.
- Plus que ça m'aime. Je vais te mettre le feu.
Peter me prit par la main et nous engagea dans une marche soutenue. Mais il avait sur estimé la capacité de mes talons et au bout de deux minutes, je dus lui demander de ralentir le pas. Heureusement, la petite France et ses jolies maisons à colombage étaient déjà en vue.
- Dis Peter, on pourrait se poser là quelques minutes, mes pieds me font souffrir.
Là, le long de la rambarde, je retirais mes chaussures. Heureusement, le sol était sec et un soleil d'hivers réchauffait même un peu l'ambiance. En me relevant, je sentis que Peter s'était glissé derrière moi et me prit dans ses bras. Pour commencer, son corps vint m'envelopper de sa chaleur. Il posa ses deux mains sur mon ventre, alors que de sa bouche sortait une douce mélodie de bien-être.
- J'ai envie de toi, ici, maintenant, m'avoua-t-il.
- Moi aussi.
Annotations
Versions