Erreur de réservation 6/7
Mais je n'avais pas pris conscience de ce que voulais vraiment dire Peter. Sa main releva ma jupe et il plaqua son bassin contre mes fesses. Sans surprise, je sentis son érection, ce qui embrasa mon feu intérieur. Je venais de réaliser la portée de ses mots. « J'ai envie de toi » et surtout la portée de ma réponse. Mais j'y étais prête, là maintenant dans cette rue passante, au milieu des touristes.
La veste de Peter était grande et nous donnerait suffisamment d'intimité si nous étions discrets dans nos mouvements. Étant légèrement tourné vers lui et ayant un bras coincé entre nous deux, j'en profitais pour défaire les boutons de sa braguette. Son sexe avait déjà la dureté du chêne, mais la douceur de la porcelaine.
Personne, parmi les passants, ne nous connaissait ce qui me donnait la possibilité de l'embrasser sans retenu. Il me fallait juste rester maître de mes gestes, pour masquer ce qui allait bientôt être un coït.
J'avais maintenant réussi à dégager son sexe de son pantalon et j'adorais le contraste de sa chaleur avec celui de la fraîcheur de l'air hivernal.
- Tu me mets le feu Lilly.
Je ne pense pas que Peter pouvait autant se consumer de l'intérieur que moi en cet instant. Je fermais les yeux pour mieux sentir sa peau sur le bout de mes doigts. Je m'imprégnais de son odeur si virile et pourtant si subtile. N'ayant pas de culotte, je sentais de petites gouttes couler le long de mes jambes. Mais mon Dieu que m'arrivait-il. Je ne me reconnaissais pas. Il y a deux jours encore, j'aurais été choqué par deux amants un peu trou fougueux dans un parc. Et je m'apprêtais à laisser Peter me pénétrer dans ce lieu si fréquenté.
- Redresse-toi un peu, Lilly. Tu es prête à m'obéir et faire ça ici devant tout le monde ?
- Oui, je suis toute à toi.
Je sentis sa main guider son sexe et très lentement, il s'immisça dans mon antre humide. Il était en moi devant toutes ses touristes qui s'émerveillaient du spectacle de ses maisons intemporelles. Intemporel, ce moment l'était pour nous deux, même si l'excitation liée au contexte nous ferait jouir rapidement.
- Je veux que tu regardes les gens passer, redemanda Peter. Ne trouves-tu pas cela terriblement excitant ?
- Si dis-je dans un souffle.
- Contrôle toi, personne ne doit voir que tu prends du plaisir, me dit il alors qu'à chacune de ses phrases, il s'enfonçait profondément en moi.
- C'est si dure, je n'y arriverais pas.
- Alors concentre toi sur une des personnes dans l'assemblée et dis moi quand tu l'as trouvé.
- C'est bon.
- Qui est-ce ?
- Ce jeune homme là-bas assis devant nous.
- Fixe le jusqu'à ce qu'il croise ton regard.
J'avais choisi un garçon d'à peine vingt-ans, qui semblait un peu rêveur. Il observait les gens passer autour de lui. Je le regardais fixement et continuais de sentir la queue de Peter aller et venir. Mon sexe gonflé me réclamait déjà un orgasme, mais les mouvements étaient très lents et retardaient mon explosion. Le jeune homme, dont les yeux ne cessaient d'être actifs, dû sentir que je l'observais et se tourna vers moi. Me voyant le regarder, il tourna les yeux un premier temps, mais revint à la charge. Je crois qu'il comprit rapidement ce qui se passait, car un large sourire illumina son visage.
Nous ne nous quittions pas du regard alors que continuait notre doux coït. Sa main était maintenant dans sa poche où je le soupçonnais de se caresser.
- Ça t'excite qu'il nous regarde, ma belle ?
- Oui, je crois que je vais bientôt jouir.
- Alors lâche toi.
Peter accéléra un tout petit peu le rythme et surtout effleura mon petit trou. Mon corps fut surpris et explosa d'un coup. Il me fallut une concentration extrême pour ne pas crier de plaisir.
- J'adore te sentir jouir, c'est tellement bon. Mais je vais m'arrêter là, car je n'ai pas pu mettre de préservatif.
Heureusement que Peter était plus raisonnable que moi et qu'il avait su garder la tête froide, dans ce moment d'une grande intensité sexuelle. Discrètement, il se retira et referma son pantalon. Je me retournai vers lui pour l'embrasser passionnément.
- Merci, c'était divin, Peter.
- Ça t'a plu alors ?
- Oh oui bien sûr, mais maintenant si nous retournions à l'hôtel pour que tu finisses ce que tu as commencé ?
- C'est une excellente idée et j'ai d'ailleurs une petite idée de ce que je pourrais te faire découvrir encore.
- Tu m'intrigues.
- Alors, ne restons pas là veux-tu ?
Je me penchai pour remettre mes chaussures et au moment de me relever, je vis le jeune homme me regarder une dernière fois et me faire un clin d'œil. Le pauvre était sur le départ forcé, car il apparaissait sur sa braguette une tâche qu'il ne dissimula qu'une fois que je l'eu aperçu.
- C'est bon, on peut partir, dis-je.
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