Chapitre 2
- Alors mon ami, ou plutôt Victor. Je peux vous appeler Victor ?
- Bien sûr.
- Et vous pouvez m'appeler Charles et ma femme aime qu'on l'appelle Judy, mais surtout évitez le Djudy qui pourrait lui déplaire.
- Parfait Charles, mais laissez-moi vous vouvoyer, je préfère.
- Alors gardons le vouvoiement, je n'y vois aucun inconvénient. Maintenant ces histoires de langage réglées, laissez-moi vous expliquer ce que nous vous proposons. Premièrement, le repas n'étant pas encore prêt, je vous propose un bon bain chaud. Non pas que nous considérions que vous soyez sale, mais plutôt pour vous permettre de vous détendre et d'être dans les meilleures dispositions pour la suite. Comme je finirais de cuisiner, ma femme se propose de s'occuper de vous. Vous aurez le choix entre les sels ou les huiles de bain, peut-être des bougies, si vous appréciez et ma femme se propose même de vous couper les cheveux, elle adore ça.
- Oh ce n'est...
- Laissez-moi finir, si vous le voulez bien Victor. Sachez que tout ce qui vous est proposé, fait partie de notre petit délice de la St Sylvestre et ne nous dérange absolument pas. Donc je reprends... Où en étais-je ? Ah oui, au coupage de cheveux. Mais ce qu'aime particulièrement ma femme, c'est frotter.
Que voulait-il dire par frotter ? Mais je devais le laisser finir...
- Donc si vous êtes d'accord, elle viendra vous savonner, mais comprenez qu'elle veut tout nettoyer... Quand je dis tout... c'est tout : votre dos bien sûr, vos jambes, vos pieds...
Je commençais à apercevoir une érection sur mon hôte, mais...
- ... votre torse, votre cul, votre queue... On sentait dans l'intonation de sa voix que cette énumération l'excitait follement.
Et moi, étais-je excité ?
L'idée qu'on prenne soin de moi me plaisait, mais il subsistait une appréhension, ne sachant pas où était les limites de ce couple.
- Après vous être bien détendu, vous pourrez, passer une tenue de soirée, que vous pourrez bien sûr garder à la fin de la nuit. Je vous proposerai donc ensuite de passer à table. Au menu foie gras mi cuit. En plat principal risotto de pâtes aux truffes et dinde farcie. Et pour le dessert ma spécialité, millefeuille aux fruits exotiques. Tout ceci accompagné de Champagne, j'ai les autres vins en horreur.
Pour l'instant, j'étais plutôt satisfait, mais nous arrivions peut-être à la douche froide !?
- Après ce bon repas, nous irons prendre un digestif au salon.
Il ne dit plus rien pendant quelques instants et je me demandais si je pouvais enfin prendre la parole. Mais au moment où j'allais enfin le faire, il reprit.
- J'aimerais maintenant vous faire part de ce que je vous propose, pour la fin de la soirée. Sans rentrer trop dans les détails, nous vous proposons de passer quelques instants de volupté en notre compagnie. Au programme caresses, jeux de langue, pénétrations, jouissances et tout ceci au pluriel bien sûr. J'ai une dernière proposition à vous faire, ma femme a un pêché mignon. La sodomie !
Je digérais tout ce que j'avais entendu et prenais conscience de la magnifique érection qui était visible sous mon pantalon.
- Alors, ce programme vous convient t'il ?
- Je dirais, Charles, que dans les grandes lignes, ceci semble parfait. Mais si je puis me permettre, je ne suis absolument pas contre la sodomie, que j'ai pratiquée à plusieurs reprises... Mais elle était pratiquée avec mes partenaires... qui ont toujours été... des hommes. Donc si vous le désirez, vous pourrez me sodomiser ou inversement, mais l'idée de sodomiser une femme... Impossible.
- Et bien ma foi, je pratique l'un ou l'autre, de temps à autres, alors ma femme pourra, pour une fois vivre cela par procuration.
- Alors j'accepte votre proposition avec joie.
- Je vous propose donc de monter à l'étage, je pense que ma femme a commencé à faire couler votre bain.
Il était de ces escaliers magnifiques, que l'on voit dans les James Bond, quand une princesse descend et d'un regard voit son prince charmant, dans le grand bal royal. Elle était là, m'attendant en haut de l'escalier, dans une robe de chambre en satin crème. Elle avait retiré ses talons et je découvrais de jolis pieds fins et délicats. Je n'aimais pas les femmes et pourtant je ressenti pour elle une forme d'admiration et d'attirance.
- Veuillez me suivre Victor.
Elle marchait devant moi, en exagérant son déhanchement de manière sensuelle. En arrivant devant la salle de bain elle m'invita à entrer le premier. Elle se mit devant moi et posa ses mains sur mon col de chemise.
- Puis-je ?
- Mais je vous en prie.
J'avais pris un ton légèrement bourgeois, par mimétisme sûrement et m'étais surpris moi-même. Elle commença donc à déboutonner ma chemise et glissa ses mains sur mon torse pour la retirer.
- J'ai tout de suite vu, que vous étiez le bon, me susurra-t-elle à l'oreille. Dommage que vous préfériez les hommes.
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